vous écoutez le salon dans tes oreilles une baladodiffusion dans laquelle des auteurs des autrices et des personnalités discutent de leur livrer des sujets qui animent l'actualité littéraire les enregistrements ont été faits lors du dernier salon du livre de montréal après bienvenue à cette table ronde sur le partage du savoir autochtone je m'appelle catherine ego je suis traductrice littéraire et animatrice radio entre autres choses mais les gens importants sur scène aujourd'hui ce sont mes trois invités alors je vous les présente tout de suite j'ai commencé par maya cousineau molène qui a fait une autre is entre autres choses aussi comment on fait plusieurs métiers alors ces derniers ces dernières publications c'est un texte très émouvant sur la mémoire d'amour et d'oubli aussi un recueil de poésie à ses coups de poing bréviaire du matricule 0,82 une nouvelle extrêmement touchante sur les origines dans amon et est-ce que c'est bientôt noël et qui a beaucoup d'enfants le noël des amis de la forêt qui vient juste d'être publié bonjour maillot bonjour fois et maya est uni nous descoings est chiite oui c'est ronan ciation et bien les connaître et ensuite de l'autre côté j'ai emmanuel dufour qui a publié c'est le québec qui est né dans mon pays alors c'est un carnet de rencontres en fait c'est une bande dessinée ou ce qu'on pourrait appeler un roman graphique et croyez le ou non c'est une thèse de doctorat lors c'est de loin la thèse de doctorat la plus agréable qui m'a été donné de lire depuis sept-huit extrêmement longtemps et on n'en veut plus qu'on taise doctorat comme ça vient sur bienvenue emmanuel merci et puis jocelyn si oui qui est wendat qui vient de publier mon oncle jules qui est l'espèce de biographie personnelle enfin un regard personnel sur son propre grand oncle donc un personnage qui existait une vraie personne et c'est un livre c'est aussi une pièce de théâtre formidable un monologue qui vient d'être donnée qui sera certainement repris prochainement une fois alors j'ai demandé à chacun d'entre vous de parler de de son livre maillage on laisse le choix sur celui dont vous voulez parler ou sedan vous voulez parler comment vous quel était le processus qui vous a amené à écrire ce livre là qu'est ce que vous vouliez dire dans ce livre là déjà commencer par celui pour enfants en fait c'est le noël des amis de la forêt ce qui est arrivé c'est que la dernier noël lieu ce qu'on est toutes restent enfermés chez nous on m'a demandé d'écrire un conte la presse m'a contacté pour écrire un conte de noël et j'ai écrit une première version et j'ai contacté unamic scène qui a illustré le livre pour justement faire une illustration qui accroche l'oeil et par la suite la maison d'édition dominique et compagnie la remarque qui m'a demandé de si vous pouvez le publier en fait c'est s'est basé sur une expérience kim est vraiment arrivé c'est juste que j'ai transformé son sous forme de souris de ratons laveurs et d'amstar messi ou c'est agréable à lire pour l'adulte que pour l'enfant et c'est vraiment faire attention perception et aux préjugés mais c'est pour de moralisateur si juste qu'on réalise par noman en le disant et les personnages qui sont là dedans existe vraiment mais je dois protéger leur anonymat et mon recueil de poésie côté ça fait depuis l'âge de 14 ans que je le travaille j'ai 46 donc ça vous donne une idée et depuis vingt ans on tenait pour le publier j'ai vraiment beaucoup travaillé dessus jusqu'à temps que je trouve la bonne formule et ce fut gagnant parce que dès qu'il a sorti durant l'été il a gagné les prix voir doc tonnes pour poésie de lans françaises trick j'ai partagé avec marie-andrée guil compatriote innu de masse th merci emmanuel j'ai dit que c'était votre thèse de doctorat un doctorat en éducation par les armes et anthropologie en fait notre pôle d'éducation par les échos comment vous est venue l'idée de d'aborder le sujet de la rencontre entre autochtones et allochtones par la bande dessinée en fait je dirais que c'est un peu comme une bande dessinée rétrospective ça raconte un peu mon éveil loup fait que je connaissais absolument rien en réalité autochtone moi ça mais il ne fallut que je quitte le canada pour ma rencontre vraiment de plein fouet nous prendrons dizaine d'années à la fin de la vingtaine je me promenais peu partout j'ai rencontré des gens de partout je me lier d'amitié avec beaucoup m'ont beaucoup de des personnes nation autochtone d'ailleurs dans le monde qui ont la question revenait souvent puis je me rendais compte toujours que j'avais juste absolument rien à dire qui je vous la livre en expliquant une anecdote alors que j'habitais dans une famille maoris ont de fait selon qui un enfant qui me réveillait en voulant savoir un peu plus justement sur les premiers peuples de chez nous je me rappelle le juste avoir dans la tête le fameux tableau périodique algonquin et rocroyen évidemment s'il est ce qu on a tous rencontrés dans notre temps de parcours scolaire avait conçu quelques points qui n'était pas apte à susciter beaucoup d'intérêt disons qu'il est très restrictif très passéiste tout ça parce que j'avais toutes les images finalement hérité de la crise aux côtés de la littérature jeunesse donc tout ça pour dire que je me suis rendu compte que je connaissais absolument rien j'avais vécu quand même une bon sentiment de honte honte 1 2 les collectifs viserait pas encore comment c'est possible que je peux lui parler des peuhls des touareg des gens que j'ai rencontrés par tous mais que je connais absolument rien ni aucune personne issue des premiers peuples du territoire mais vu naître j'avais presque 30 ans accepter c'est un peu ce que je raconte dans le livre c'est donc de là nos rencontres à la rencontre qui à travers tout seul une cinquantaine de personnes autochtones et allochtones que participer à ce diable dialogue là pour qu'on en a eu comme une conversation collectif sur sa merci et vous au chru montrer le livre parce que vraiment c'est une splendeur cette couverture c'est l'histoire de votre de votre oncle oui exactement en fait mon grand-oncle gilles sioui qui est ingrate activis durant le xxème siècle est complètement disparu des radars qui moment donné je tombe sur un passage la femme qui fuit qui racontait en bleu pages qui faisait une grève de la faim qui luttaient pour les droites octobre puis à partir de là j'ai commencé une recherche parce que je me rendais compte que rien est enseignée qui à l'instar de emmanuel qui dit je connaissais rien mais moi même à titre de rwanda qui habite montréal depuis toujours je connaissais rien la culture de ma culture de mon histoire mais de l'histoire des premières nations j'ai appris à devenir la loi sur les indiens pour comprendre cette loi là pour comprendre la ségrégation dans lequel plongent elles plongé les plis peuple autochtone de comprendre que beaucoup de choses vous avez pris d'enseigné de comprendre justement quand tout était juste binaire c'est à dire les ago qui lisent rocroyen où les anglais ou les français mais qu'on tenait pas compte de la pluralité qu'aux pays le thème de cette complexité historique et donc on nous raconte le canada sans parler du canada finalement et donc j'ai voulu raconter son joli mais bien sur le pré fabriqué la gav c'est mon grand temps que lui que lutter très très fort jusqu'à fin grève de la faim de 72 au kilo que qui hypothèque qui s'est vite et on s'est fait prendre conscience aussi de comment s'écrit l'histoire en face à fès a soulevé beaucoup de questions en moins c'est ce qu'est ce qui va rester moi mais qu'est ce qui va rester de la grande histoire qu'est ce qu'on va garder dans le futur et je me suis dit mais cette histoire ne veut pas c'est très sale histoire autochtone ou folle a raconté que je me stephen j'allais le monde va construire à compter sur sa mère
une fois ce que vous faites le mieux c'est à dire raconter des histoires que vous racontez habituellement par la marionnette et là vous l'avez inventé par le monologue et par le livre parlant un petit peu de la mémoire de la transmission emmanuel vous avez aussi parlé de d'éducation de d'ignorance finalement de notre ignorance collectif comment est ce qu'on peut faire ça offert beaucoup de réconciliation en ce moment au pis quand on en creuse un peu rosies mais comment se réconcilier avec des gens qu'on ne connaît pas donc la première chose c'est peut-être d'apprendre à se connaître jocelyn comment est ce qu'on peut faire ça va pas inviter des gens restés assis dans le loiret à vous regarder jouer
profondément qu'on peut changer les champs les gens leur racontant des choses parce qu'il s'y connaissent pas l'histoire s'ils sont touchés ils repartent à la maison avec ça je pense que les relais la pointe de l'iceberg l'événement le plus important des derniers mois des dernières années qui partait de la décennie échec c'est d'apprendre cette histoire des pensionnats autochtones qui me laisse nous dire que beaucoup de choses ont peu été enseigné les gens étaient profondément touchés sont pas semblant le dégoût touchés par cette histoire l'homme à cause de ce 1 et veille il en avait déjà un début d'éveil mais s'accélère les choses et moi le retour que j'ai des gens par exemple après les spectacles c'est justement ça c'est merci beaucoup les choses que je sais pas et j'ai pas joué j'ai besoin on a besoin de collectivement prendre sa part c'est la seule façon à ce que pour moi donc de remplir ce fossé locke été creusés bien malgré nous enfin c'est pas la foule des citoyens le mois dernier on a créé des trous puis le bain ces gens là ont cessé d'exister les autochtones ont cessé d'exister d'une certaine façon dans le paysage même s'ils existaient et lobe les gens se rendent compte de ce qu'on essaye de rappeler le tronc pour rapprocher les gens c'est une façon de réconcilier les couples histoire de se raconter notre mémoire et leur lutte aussi parce qu'évidemment il ya les pensionnats qui est un élu un énorme moment mais vous parlez aussi beaucoup de la lutte de j'allais là paiement norgil mais c'est votre de juges si oui parce qu'il s'est battu toute sa vie il a écrit des centaines de lettres il a remué mais raymond lui il voulait l'indépendance des lotos des relations est un des premiers à le revendre ce qui d'ailleurs établi que nouveau mais pour vous imaginez aussi que l'onu n'ait d'entrer dans le portrait à partir du moment où l'onu et la défense des peuples et nous lisent l'avant il ya des peuples qui décident de revendiquer son petit peu partout sur la planète kimono en bar dans ce mouvement là de revendications qui comprend que c'est la seule chose logique à faire d'ailleurs chose logique qui était aussi appuyé par les automatistes à l'époque donc l'on peut re lila lila grande fois qu'on nous enseigne à l'école avec l'histoire autochtone qu'on a pensé et tous sont interreliés réveil collectif déjà qu'ils se sentent étouffée au québec les francophones se sentent est fait par les anglais puis la loi sur les indiens est très laid les autochtones donc il ya un réveil collectif sont fait juste l'histoire du québec maintient vaille collectif qui monte en même temps on essaie d'étouffer sont bien sûr par toutes sortes de moyens du côté du gouvernement mais jules si oui a eu quand même des a eu quand même des des victoires dans son parcours parce que vous dites il a contribué notamment à faire modifier la loi la loi sur les indiens sous le premier ministre salue la première assemblée des chefs c'est devenu une habitude la première assemblée des premières nations par la suite sur notre compte historique de 200 chefs qui sont venus la deuxième année par la suite de continuer son combat il ya éveiller des consciences en effet c'est à sa grève de la faim on ne dit pas que c'est que grâce à lui mais bien sûr fait partie de ce mouvement qui a amené une modification de la loi sur les indiens que fait que les autochtones ont retrouvé certains droits qu'ils avaient perdue comme entrant que le port du costume traditionnel des choses qu'ils avaient une loi fasse une incarcération jusqu'en 1951
emmanuel vous vous êtes dans le milieu universitaire puisque vous avez fait un long parcours universitaire en marge de ces le québec est né dans mon pays comment comment briser un petit peu cette ignorance là j'imagine que vous êtes invités dans des écoles à parler d'eux c'est un véhicule formidable parce que c'est très très beau ça se lit très bien c'est très très très informatif donc comment j'imagine que vous allez dans les écoles ont rencontré des jeunes comment ils réagissent oui c'est le fun parce que je pense que c'est un peu la propriété de la bande dessinée souvent c'est que ça permet de rejoindre plusieurs publics tumulty public fait autant des écoles des enseignants de niveau secondaire collégial ou universitaire l'utilisent puis souvent ou en bout de ligne chez invités pourront compris les étudiants tout ça souvent par exemple ça se passe partout mais évidemment pour des raisons géographiques ça mais je trouve ça vraiment intéressant ce que tu apportes puis je me dis la question qui sera oublié je pense dans le système d'éducation qu'on en apprend plus sur les premières nations c'est la question des trains spéciaux et du nous c'est ce qui est demandé souvent j'ai cité plusieurs auteurs ou leaders des premières nations qui en appellent ou fait de wii en attente sur l'histoire autochtone mais rappelons nous que c'est une histoire qui nous concerne tous et que nous mêmes on doit apprendre sur notre propre histoire et notre propre posture de colonisateurs parce que oui ça fait partie de l'histoire localisation c'est notre histoire aussi et souvent j'ai l'impression que c'est comme la période de la est-ce qu'on passe un peu plus vite et beaucoup de malaise autour de cette question là c'est une des raisons d'ailleurs pour lequel je voulais aborder ces sujets là beaucoup de malaises mais donc parlons-en s'ils ont eu du mal on aime on aime alizés par rapport à notre ignorance mais balisé par rapport une double posture québécois je pense et on parle un peu tout à leurs colonisateurs colonisé aussi pour le rapport à l'autre et l'ailé glycation d'histoire on la connaît pas tant que ça notre histoire même mais nicky b qu'on la connaît pas notre histoire donc on connaît encore moins l'histoire des premières nations on la connaît selon un récit qui nationaliste qui était quand même à début un but assez ciblées puis je pense comme jasmin des ya beaucoup de parallèles qu'on peut faire on peut servir finalement de l'apprentissage propre histoire pour réussir seulement à comprendre certaines des ddd demande on va appeler sort revendications bien finalement des des revendications légitimes des premières nations c'est pas la même histoire évidemment c'est pas la même ampleur de colonisation non plus mais je pense que plus qu'on va être capable collectivement et individuellement d'apprendre à se connaître apprendre à connaître notre histoire familiale individuelle nationale je pense que plus que ça vaut vrai des canaux de communication qui on va réussir à voir plus clair dans cette relation complexion comment vous expliquez vous ayez pu arriver à 30 ans sans sans avoir presque entendu parler des anishinabe des wendat d halloween où il a fallu vous arrivez en nouvelle-zélande pour rencontrer des maoris qui nous disent et alors mais c'est souvent quand des fois c'est comme on prend les choses pour acquis ont tenté dans un système que tous sont normales ça se passe on entendait parler de façon très externe n'était pas incarner qu'on parlait des autochtones l'école il n'y avait pas grand j'ai jamais rencontré finalement un conférencier autochtone j'aime le professeur autochtone puis comme la plupart des jeux pensés et québécois mais beaucoup d'autochtones fait c'était c'était justement dans des tableaux très désincarné peu d'intérêt comment est ce moment j'ai grandi en rive sud de montréal dans une cinquantaine de kilomètres de gannat wagué donc moi j'ai vécu la crise locaux mais du point de vue médiatique j'avais la chance que je n'ai pas d'une famille quitte qui entraînait des préjugés du tout mais on les entendait c'était partout c'était dans les nouvelles je pense qu'un gros gros gros faut 6 et il y avait déjà un grand fossé mais le fossé d'eau s'est accentuée j'ai composé de coca mais plusieurs des contributeurs de la bande dessinée on parle finalement de comment ils ont vécu chacun d'entre eux la crise d'oka et ça semble assez unanimes que chaque peu importe quelle nation peu importe on se trouvait au québec à cette époque le tout le monde on a souffert et je dirais que les syllabes les soeurs ont été moins grande nous du côté québécois donc qui même ça c'est je pense murray sinclair on parle aussi beaucoup dans la commission vérité réconciliation on est tous des victimes collatérales de cette de 7 de cette profonde division sur tous les plans c'est ça que même niveau on n'a pas toutes les mêmes ampleur de blessure est clairement qu'ils privilégient clos mais ça allait bénéficier un très petit nombre de personnes parce qu'en fait ce qu'on avait pu grandir et se développer comme nation avec les peuples autochtones sont je pense qu'on en serait ailleurs mais je pense que jamais trop tard non plus on a tellement on a tellement à apprendre d'eux de cette raison de te reconstruire cette relation là on peut tellement les chercher des poux tellement devenir autre chose je pense sans se renier mes s'enrichir j'espère que c'est mais je pense qu'on peut dire quand même on est ça va bien depuis quelques temps dans son ca va jamais assez vite ça prête beaucoup mieux mais je pense que quand même voir les phoques sont faits en ce moment au niveau de l'ouverture à l'autre puis j'espère que ça va continuer comme ça sera pas juste un
essai sur un mode où on était là mais je crois pas je pense que les gens de plus en plus c'est comme la raison que j'ai raconté mon histoire c'est pour raconter l'histoire d'emmanuel c'est parce que en parlant avec les gens quand je fais une des conférences et ateliers on est tellement plusieurs avoir vécu ce parcours là c'est de vouloir en savoir plus mais pas vraiment savoir comment faire elle m'a les aimé avoir une volonté avec maladroit que j'ai la question des défauts pop les maladresses le 6 enceintes ou qu'ils puissent de l'apprentissage continue tout ça mais je trouvais que ça valait la peine de parents autant de tous ceux liés à l'apprivoisement à faire exactement mayer cousine au mollet nom qu'on parle d'autochtones d'allochtones vous vous avez un parcours très singulier parce que vous êtes une ou deux parents sont inoue puis juste avant votre naissance votre mère vous a confié en adoption une famille qu'elle connaissait une famille blanche qui habitait juste à côté en disant tout tu vas pouvoir t'en occuper tu vas pouvoir lui donner ce que moi je peux pas lui donner pour le moment alors vous avez c2c de filiation finalement dans votre parcours comment est ce que vous vivez sa baisse à en faire un résumé rapide tout est dans le recueil de poésie mais
je pense pas que tout soit d'un si petit recueil maillon veut vous entendre
la conférence s'est terminée
au moment de l'adoption chine en 75 et y avait une loi qui se paye pas une loi mais une espèce de modification des lois sur les indics c'est l'émancipation et tout indien qui alla l'université qui sortait de sa communauté qui est adoptée par des blancs perdait son statut et moi quand je suis arrivé que ma mère m'a donné à la famille cousineau malone et mes parents de ce que je comprends ont pu s'informer sur ces modifications là et n'ont jamais voulu que je perds mon appartenance ni mon lien avec ma communauté donc mes gars en fait mes gars c'est comme il ya une partie que si la communauté autochtone que juste à côté vraiment à côté si le village non autochtones sont principalement composées d malone aidé cousineau et puis d'ailleurs dans mon histoire adoptive on a des liens avec la communauté nous parce que mon grand père québécois en fait c'est un descendant d'immigrés irlandais le père de ma mère john malone et qui le jack monoloy de la chanson de gilles vigneault été agendée indien et quand on dit aux gens des indiens dans une communauté en général on voit on voit pas de sourire à paraître assez c'est comme la main droite du diable est mon grand père de ce que j'en ai compris de ski mes parents me raconter c'est un bon agent d indigne pouvait lire linou et il le parlaient et pouvaient l'écrire et lui entretenait des relations avec mon grand père qui était chef à l'époque sylvestre molène et il sera content ils se rencontrent échangent un minou et crée des liens donc c'est des choses qu'on s'est pollué je trouve qu'on devrait savoir aussi pour se rappeler qu'on a déjà été amis et de par la suite mes parents j'ai grandi dans cet esprit là et malheureusement la crise d'oka est arrivé et à briser bien des choses donc ça a été difficile jeter dans l'adolescence donc ça vous forge un caractère et mais mes parents m'avaient beaucoup ils disent qu'ils vont me laisser écraser parce que je pense que ma mère était consciente que je partais du cochon on est en famille autochtone donc elle m'a élevée différemment de masseur québécoise en poussant un peu plus en insistant que j'aille à l'université que j'écrive que je me laisse pas piler sur les pieds donc c'est ce que j'ai fait tout tout le courant de ma vie en fait se fait plus de 25 ans je travaille avec les communautés autochtones et je donne des conférences en poste et c'est vraiment agréable de crédit québécois donc ça permet aussi parce que mes chevaux je prends quelqu'un qui tombe dans les extrêmes je me sens une partie de moi ce sont autant québécoise que l'autre partie ce sens il nous est temps que je pense que les sociétés vont faire des flammèches gens qui vont se rencontrer cette partie le sera peut-être pas en paix encore mais plus ça va plus je me rapproche d'un certain aussi lâché prise mais cette combativité là et en même temps cette double filiation qui fait que vous êtes vraiment la personne idéale pour le dialogue ça s'est exprimée de manière très éclatante bien des années plus tard au moment de la de la polémique autour de kanata est-ce que vous pouvez nous en parler canada on se rappelle c'est cette pièce qui avait été monté par robert lepage et qui a suscité beaucoup de mécontentement parce que les autochtones ont dit bah ça raconte notre histoire et puis on n'est pas dedans c'est un peu un peu extraordinaire est-ce que vous pouvez nous expliquer ce que vous avez fait à ce moment là à l'époque on était quatre 4 femmes autochtones et j'étais l'une des quatre qui a participé à la lettre qui est paru dans le devoir il qu'ils aient un effet qu' on ne s'attendait pas en fuite et est un impact incroyable donc quand elle était est paru le vendredi on a su le dimanche soir que robert lepage et madame nauche qui ne voulait nous rencontrer et ce fut une rencontre d'environ cinq heures avec différents reprises différents comédiens écrivains et artistes du monde des premières nations qui représente m on n'était pas là au nom des premières nations chez nous la représentativité très importante c'est faut vraiment toujours vérifier ça et c'était ce groupe de personnes locke key avait des choses à dire ou des choses à faire comprendre aux gens et plus ou moins de ce que j'en ai compris parce que moi je suis devenu ami avec madame de chine puis et ça m'a été reproché j'ai pris quelques fois et même du côté style on me disait au temps des deux banques madame nauche qui n'allait m'utiliser comme quoi si on est donc autant du côté français que du côté autochtone ce que je trouve ridicule d'ailleurs et parce que madame de chine est en colère côtoient dans son quotidien elle est trop occupée à gérer santé ars et ariane mnouchkine c'est la directrice du théâtre du soleil qui est un ami me laisser rentrer en france et j'étais passé là un mois j'étais passé là quelques jours aussi j'assistais la première de kanata c'est sûr qu'il ya eu des faux pas mais moi de ce que j'en ai compris après avoir parlé avec bien des gens et de voir aussi comment le théâtre du soleil fonctionne c'est que l'âge entremetteur c'était ex machina donc c'était une compagnie québécoise santoni d'euros peut-être ses billets sur les premières nations qui est peut-être sa manière de voir les contenus communauté autochtone qui avait peut-être besoin d'un rafraîchissement je pense et cela interférer avec les relations avec le théâtre du soleil et les communautés donc moi c'est ma compréhension de la situation et c'est vraiment été passionnant de faire cette recherche loi parce que moi je dis toujours pour connaître tous les aspects d'une médaille pourtant d'un bord et de l'autre des ça m'a permis d'avoir une merveilleuse amitié autant que la jeune chienne que des gens du théâtre vous vous mettez ça sur le compte de maladresse plutôt de la paroisse et maladresses parce que les connaissant mes connaissances lorsque temps quand on engage un agent de liaison il faut qu'ils connaissent bien le terrain c'est une partie de mon travail en ce moment aussi c'est de bien connaître le terrain des communautés parce que je travaille pour une firme d'architectes et qui travaillait que les communautés autochtones et on doit connaître le terrain qu'on veut qu'on va rencontrer les gens qu'on veut rencontrer autant l'école écrite non écrit les protocoles et tout est excellent qui n'a sans doute de ce que j'en ai compris avait cessé manière de faire mais qui n'était peut-être pas adapté aux gens des communautés donc ça a eu l'effet qu'on a vu m on a vu pas mal et médias alors ça ça aura eu au moins c'était fait là parce que maintenant c'est presque impensable qu'une qu'une autre qu une autre production comme cannes atteint ce produit sans qu'on demande aux premières nations c'est presque impensable je me pose toujours la question qu'est ce qui serait arrivé si le théâtre du soleil aurait pu faire comme il fonctionne d'habitude aller s'installer auprès d'une communauté que ce soit gai mais qu'ils nous annoncent nabé créer des biens est par la suite monté une pièce mais parce que ça reste à faire ce je ne sais pas parler vous madame nous ce qu'ils nous voient
leurs pieds sur le japon donc on fait le tour de la planète probablement la filiation j'ai aussi un site web et vous vous avez une filiation est très direct avec mon objet puis c'est un personnage que vous découvrez finalement même temps que nous pousse à aller chercher dans des égouts les archives de la la fameuse boîte que vos parents vous remettre les voiles à des papiers divers et donc ils ont atteint élaguer aussi parce qu avait des choses qui aurait créé un peu l'histoire ce lorsqu'on veut qu'il reste mais en fait c'était lassant cette affaire là parce que ça qui dit tout et la petite histoire c'est la cilam un micro la macro histoire quand on regarde quelque chose en macro c'est comme la grande c'est à dire que mes parents dans la caisse avait décidé que certains documents
voudrait nous lisez regardez bien ces éléments c'est pour parler du canada en bien on peut parler de gens l'aiment et non non non pas trop petit bison qui ont été tués par million pour faire de la place pie à famille des peuples autochtones ça c'est une tâche pas qu'on enlève la tâche donc c'est ça que je trouve ça intéressant parce qu'à partir du moment où tu as aussi ta propre il soit au lab l'histoire familiale où c'est par exemple maya viendra conter donc sa famille tout seul mais n étiez d'enfants du système créé par le gouvernement canadien heureusement elle est tombée entre bonnes mains parce que c'est pas le cas de plusieurs doigts parce que sa mère est un quasi qui s'est collé elle est vivante on peut lui parler donc donc cette petite histoire c'est là ça rejoint la grande qui nous fait comprendre le grand grand portrait de comment les choses fonctionnent et fonctionner donc pour moi ça a été riche de découvrir parce qu'à travers lui je découvrais tellement de choses oui découvrant un homme complexe je découvrais que rien de simple de toute façon y'a pas un être humain qui est simple elle ma propre vie et complexes la pile à la vie de tout le monde et après ça quand tu regarde l'histoire baptisé ça peut pas être autre chose que complexe parce que c'est écrit par des gens qui ont un objet cf c'est par exemple créer un pays c'est un objectif mais c'est le choix qui au détriment de certaines personnes dans certaines détriment de plusieurs peuples c'est ce que j'arrive à comprendre que je suis d'accord c'est que le principe des deux côtés de la médaille parce que c'est facile de dire des pompiers des méchants non c'est beaucoup plus haut toujours plus complexe que ça tue quand on regarde l'histoire des pensionnaires côté un médecin qui s'élevait en 1910 autour des années disque qui enquêtait contre on ya même fait une plaque en statue parce qu'il était un des premiers se lever contre les pensionnats on est très cette histoire l'homme à l'époque les gens s'insurgent et son feu dans les journaux on se rend compte que les des gens étaient inquiets de cette situation là parce qu'on frôle les enfants qui mourront et donc tous les temps les enfants qui mal peu importe le cédrat m'accepter ya pas un peuple qui acceptent sont en écrivant l'histoire les gens avaient pas les moyens de communication aujourd'hui aujourd'hui par exemple histoire de kanata qu'on viendra conter cvt quelque chose locale sans internet sans les moyens communication actuels l'histoire est étouffée dans l'oeuf assez facilement par tout le monde des médias n'importe qui car pas voulu en parler aujourd'hui c'est autre chose on doit composer à différentes sources médiatiques qui fait que l'information circule donc oui on est en vie dans une drôle d'époque mais de nos côtes et l'accès en accessibilité à l'information et à la parole n'hésitez pas qui permet les mouvements de se lever et persister et continua à faire avancer les choses donc de ninon perspective de l'histoire ce qui fera beaucoup quand on lit mon nom je sais à quel point l'histoire c'est vivant on pense que l'histoire c'est un compte les vraies choses qui se sont passées et puis voilà il n'y a plus rien à dire alors que ce que vous dites c'est au tout début du livre vous dites ça à mesure ça c'est ce que c'est ce que je pense maintenant qui s'est passé mais à mesure que je vais découvrir d'autres choses ou à mesure que mon regard 20 changé vous l'avez dit vous n'êtes pas un historien mais quand même vous raconter une histoire et vous dit à mesure que mon regard sur les choses vont changer ce livre-là va évoluer ou en tout cas l'histoire que je raconte au moins sur scène parce que ça peut évoluer de soir en soir ça va changer quand vous parlez de mon objet aussi une autre chose qui est frappante est extrêmement méritoire c'est que vous n'en faites pas un héros c'est un héros un héros très hâte en paix steve forrest un personnage incroyable si on ne savait pas qu'il était de bon ton pour dire est brisé et parce que c'est vrai voilà c'est quelqu'un quand même qui sort de prison est ce que vous pouvez nous raconter ce qu'il fait quand il sort de prison au bout d'un an je pense mieux pas sortir en fait et refuse de sortir parce que parce qu'il doit signaler en 1963 c'est une histoire fameuse parce que et est incarcéré lectorat parce que les autochtones ont le droit de vote pour lui tonne qui voit on pas besoin de voter pour un gouvernement qui paul là on vient de paris qui s'ils allaient l'inversé ces masses fait part des ses droits donc pour lui c'est ça rejoint cette idée là donc ils déchirent les listes électorales se trouve en prison pour un mois mais au moment de pur moment de signer sa demande d'appel l'huissier va faire n'est pas le missile greffier la même chose l'italie va déchirer son papier donc à y est en prison puis un mois plus tard on lui demande de signer un papier pour sortir mon ancre fusent si vous ne faites à 12 ans j'ai pas si mourad raymond pas signé pour sortir il est incarcéré par anatolie ont été prisonniers politiques pendant 1 heure parce que mon nom que c'est un grand show lieu il y avait été en 1959-60 rousse écologistes rêvent pas que du monde qui se souviennent de lui il sait qu'il peut aller loin dans son combat puis probablement leur faudrait que je trouve des preuves de tout ce que je dis mais c'est comme ça me semble logique d'une certaine façon qu'on l'oublié un peu volontairement et puis finalement c'est défendent becs 1 qui réussit avec 2 janvier ans qu en tant qu aux communes avec guy favreau pour le fasse sortir ils favoris pon n'était pas un centre comme à montréal et à l'époque donc une grosse grosse somme japon jal j'entends déjà assurée mais des fois je me dis yes faut que j'aille mort c'est des histoires comme ça mais on a beaucoup que les autochtones discours d'adhérents laraque on est sûr que si on veut aller communauté emmanuel a fait le toit s'est fait raconter toutes sortes d'histoires tout le monde raconte des histoires on me disait que par exemple sur la côte-nord la grc quand y avait un couvre feu pour les autochtones de gers et sortent à cheval sort-elle fouet des années 40 pour faire entrer les gens dans les réserves on me raconte sandales que vu que ce camp qu'il était enfin le 75 ans aujourd'hui pm raconte sur la semaine dernière chiche on raconte toujours ces histoires là puis je me dis en a tellement les histoires horribles et ses précédents les gens qui les ont vécus sont encore en vie mais des gens qui ont du se lance au lieu d'en faire la bêtise à l'époque elle le vieux s'en suit aujourd'hui c'est pour ça que c'est important d'aller chercher la mémoire oui parce qu'on parle de ça aujourd'hui la mémoire fallait la chercher les gens aient encore des gens qui sont vivants et qui se souvient afin que soit trop tard y aller faut en parler et en parler de toutes sortes de manières par la bande dessinée par la bei zain par le terrain pour continuer sur le thème de la filiation emmanuel vous vous êtes un allochtone mais à un moment donné un enfant vous demandez ce qu'est ce que tu aurais pas des ancêtres autochtones et vous demandez à votre père qui ont dit oui ça secoue et là vous êtes plein d'espoir bédié y est j'ai déçu quand c'est trop tôt puis finalement ça te sa tombe assez vite parce que finalement c'était pas vraiment vrai pis vous concluez de toute façon quelle importance j'ai été élevé en blanchet depuis deux trois générations ça n'a pas ça n'aurait pas eu d'incidence cette génétique là mais qu'est-ce que ça suscitait en vous une légitimité pour parler des enjeux parce que vous vous êtes sur une ligne mince c'est pour ça que vous vous vous appelez ça carnet de rencontre parce que vous voulez surtout pas parler au nom des autochtones voulais pas raconter l'histoire des autochtones oui à leur place alors comment est ce que vous naviguez dans ces eaux-là métier tout à l'heure quand je parlais de l'importance d'aller faire le ménage dans notre mémoire dans nos propres histoires plus pour ce que j'ai raconté cette histoire qui est un peu aussi autodérision mensah pas une grosse incidence sur ma vie mais encore là une autre époque quand je travaillais avec les maoris qui ont été tellement mes amis maori mois ont été tellement proches qui me disait tout le temps la blague que il parlait parce qu'il ya une seconde dépression aussi une de mes amies mari me disait moi c'est ça m'a pris à jusqu'à 16 ans a rencontré ma famille puis moi je connaissais absolument rien de tout ce qui nous attend à monter
comprend sauf qu'ils m'avaient comme un peu forcé le leem istres les claviers pour demander comme j'avais un peu quand je parlais de la route coloniale moi je répondais tout temps mais non je ne suis qu'une colonne tetris blanche un peu c'est un [ __ ] mayer par lettre le manque de nuance le accablé d'ailleurs le dessin de cette scène là est un peu différente parce que j'ai vraiment compris pourquoi si ça peut en rire mais je veux insister sur l'importance de se renseigner sur nos histoires nous histoire ça commence par nous histoire familiale parce que nous il y avait c'est comme dans plusieurs familles québécoises y avait ce type à personne si jamais dit autochtone dans ma famille mais tout le monde disait que le pp était autochtone mais pas nous mais lui oui recueilli de l'autre côté aussi la droit marc picard qui fument et système u d'opportunisme d'auto identification mais dans cette histoire on avait ce mythe familial comme on le trouve dans plusieurs familles et plusieurs personnes croix ce mythe le sont nécessairement pour pas dans les poteaux qui arrive qui les a vus mais souvent les gens c'est juste l'histoire on leur a raconté finalement faisant le ménage pas du tout là il n'y a pas du tout personne atteint dans ma famille je trouvais que ça valait la peine de le raconter avec un peu d'humilité mais possible pour inviter les autres c'est important de savoir nous aussi de connaître nos racines de savoir l'histoire de notre famille d'où on vient peu importe qui on est et que c'est plus comme une invitation à les connaître puis comme je le disais même si ça s'est avéré ou moi évidemment moi et ma famille on s'est jamais considéré tant que c'est pas à moi c'est pas nous finalement déterminé qu'est ce qu'une personne autochtones ou non donc c'est pas moi non plus à dire que quelqu'un qui aurait pas grandi de telle façon ou pas du tout mais moi dans mon corps c'est ce même si j'avais découvert un ancêtre de un sujet partagé par vraiment pour le mois là dedans mais c'est vraiment plutôt une invitation à connaître notre histoire viennent sur tout les plans individuel familial national et en tant qu'être humain de toute façon c'est le gouvernement qui décide c'est pas laisser pollination les nations décideurs nous allons rester calmes et celle de génération y ont décidé c'est encore en vigueur aujourd'hui le gouvernement pour des raisons d'argent décide encore pour les nations pour ce que nation veulent devenir autonomes poser mon atari nation je peux attester que telle personne et au rwanda parce que ça fait longtemps qu'ils travaillent pour la communauté parce que ça rejoint ce que nos enseignes ne faisait ya très longtemps ou quelqu'un vient avec nous son allié on peut décider de lui donner la nationalité mais ça c'est impossible une nation peut se faire si on inverse par exemple l'inversé ne s'est pas encore de nation à nation et c'est intéressant ce que tu soulèves mais quand j'écrivais cette histoire l'oeil a eu beaucoup de coups médiatiques sur ce beaucoup des bottes et oui moi je voulais vraiment pas rentrer là-dedans motion chuté donc j'ai hésité à le mettre cet extrait là parce qu'ils sortent en même temps que les lustres est et je me dis ah non je veux pas prendre position la danse c'était vraiment pas au niveau politique le tester pour raconter votre histoire personnelle et tout au long en fait c'est pour ça que vous appelez ça carnet de rencontres sur les gens que vous avez rencontré des huttes aux toits et dressé de rencontrer l'autre mais descendront puis soi même à travers sa taxe il d'un but je le sens comme le dialogue à trois à quatre pôles son constat le territoire si la question du tracé centrale c'est le québec qui dans mon pays qui est une citation de mon ami anishnabe mais on a mal bâti mais entre mon histoire c'est un peu de phil condit pas mais qui qu'un prétexte les contributeurs dont une cinquantaine de contributeurs amélie décide à pied le lecteur a aussi entrer dans le dialogue qui allaient fouiller dans ses histoires dans ses expériences à savoir qu'est-ce que je tenais qu'est-ce que je connais pas et doux me viennent c'est savoir que je crois connaître que ce soit sur les réalités arterton ou sur l'histoire coloniale du canada et du québec et donc l'identité autochtone maya comment vous l'a dit comment la définiriez-vous votre identité autochtone si j'avais fait à la loi sur les indiens chef
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en soi illégal un peu en marge de la loi en marge de la loi mon dieu par rapport à qui part vis-à-vis qui vous avez mois vis-à-vis de vous avez vous
moi je me sens comment êtes vous avez 2 2 2 personnes inoue québécoise s'apaisent petit à petit avec les ans donc la partie in ou comment est-ce que vous la définiriez par rapport à la partie québécoise très curieuse un très grand respect des aînés très énervé hic est maintenant j'attends j'entends joséphine bacon me raconter de légende très aussi patiente envers l'autre parce que j'ai tous hors de question qu'on pose sur le monde des premières nations très politisée par mois mais parce que dans runes mais pas dangereux mais pas m jeudi connaître autochtones est un acte politique on en effet dès qu'on est on est enregistrée numérisés et je suis contente de partir dans la bâche qui vendent et non parce que je serai pas téléphone mais pendant longtemps on a été une identité qu'on a voulu faire disparaître mais je remercie mais ma famille adoptive ma famille nous de faire en sorte qu'on ne soit jamais effacer mon nom est toujours manifesté une présence je vois les communautés être que ma communauté en général est vraiment une communauté qui a une résilience magnifique il ya une maison de la culture il donne des cours de sensibilisation touristes les grandes entreprises qui sont dans cette communauté l'eau sont gérées par des femmes le chef du grand stabilité politique d'antillais du chemin qui s'est fait dans un très court laps de temps parce qu'il ya encore ces gens-là déjà des générations des pensionnats et sigean le défaut sont pas complètement guéris de ce qu'ils ont vécu parce qu'on a voulu la ville leur identité on veut nous on a voulu les rendre quelque chose tu premièrement art était intenable puis deux tirs étaient même pas reconnu par le citoyen canadien parce qu'il y avait ce qu'on appelle aussi le racisme gênée qu'à l'époque qui mettait un top 20 des racines tout va les anglais les français au top et plus tu descendais je trouvais les asiatiques ensuite tu trouvais les pays africains tiennent tout embolies veineuses autres parce qu'on était possible ou pas si intelligent qui compteront survivrait pas longtemps donc ça c'est ce qu'on appellera ses sujets nick mai mais toute cette identité là elle est dans la peau dans la nouvelle que vous avez publié dans le recueil un monde où le personnage jeune fille se fait tatouer son son numéro de matricule et c est avec un code-barres sur la nuque comme pour dire c'est assez fort comme image c'est l'image du marquage des animaux sa part aussi du fait que c'est dans la peau ça partira jamais elle dit aussi quand elle c'est certainement un peu votre double parce que sa famille adoptive et blanche qui vous dit quand ça veut quand sa mère blanche adoptif se promène avec elle et un geste de tendresse les gens les regardent un peu bizarrement en disant quelle est leur lien entre elles deux 17 compensable exact vraiment dans la peau de la physionomie aussi oui oui parce que les gens disent que je pense pas inaperçu à cause mais très moi des fois j'en chie de vous passer inaperçu je ne sais pas à quoi ici de vous passer inaperçu une certaine visibilité que j'apprécie mais quand je voyais que c'est différent mais ce que j'aime beaucoup quand j'arrive sur les i nous c'est justement pas de filiation c'est qu'ils me demande souvent qui sont ma mère qui sont là pour mon père et je donne les noms inhoud tank est fait je lis one à leur père font l'objet d'un léger qui savent d'où je viens 18 c'est vraiment kyodo est ce que ça donne un sentiment d'être vraiment chez soi est soutenu aussi parlant c'est ce que pendant la période des enfants qui sortaient des pensionnats si t'es pas une période le fun pour est autochtone et de vivre dans une communauté parce que c'est incroyable ce qui s'y passait et il y avait beaucoup de douleur beaucoup de gens pong et ricky peut-être ne sont pas guéris encore mais moi j'ai juste une pensée d'admiration pour ma fort il nous qui elle a eu quatre enfants et elle s'est assurée que le traumatisme intergénérationnel arrête avec elle licata enfin ne sont pas touchés par sa s'est battu bec et ongles pour leur éviter les misères que l'on connaît avec une discipline à les repousser et la faire avec eux des ans jeudi fut très difficile mais avec elle ça s'est arrêté qui sèchent j'admire sa aujourd'hui et je sens si oui la filiation avec mon nom jules parce que une chose intéressante aussi dans votre pièce et dans votre livre c'est que mme judith à dire c'est pas un héros puis il a une part très sombre qu'on dévoilera pas on va laisser les gens là découvrir les envolées vous en allant voir votre pièce mais dont vous ne vous cachez pas c'est vraiment la toute fin de la pièce vous annoncez un côté assez sombres de mon anglais comme comment est ce que vous vous auriez pu ne pas parler de ça c'est impossible de parler de ça
j'ai été confronté un marc daunis seas a rejointe de cette idée de l'histoire qui est occulté je parle de toutes façons de raconter l'histoire occultée dans toute l'histoire familiale en fait il ya des histoires sont des fois ça paye notre propre famille des fois c'est un grand-père des fois c'est un nom des fois bien toujours des histoires un peu d'or qui sont racontées puis on a on la raconte du bout des lèvres et pourtant parfois quand on dit les choses à voix haute on le nomme
peut-être que ça fait ça aide à réconcilier au site je pense que nommer des choses ça fait les gens enfin quelqu'un qui en parle puis ça fait du bien on le voit avec les pensionnaires enfin on l'a vraiment pas répéter ces tristes jusque jeudi mais enfin on a une preuve matérielle parce que jusqu'à temps qu'on a une preuve matérielle ça reste un truc sur des rapports c'est quelque chose qui est rentré dans l'histoire et ça fait toute une marche qui différentes dont quand on nomme les choses on donne on le dit on peut passer à autre chose ces investissements comme une marque écologique quand on parlait de tout ces gens qui se revendiquait t on un paradoxe quand même assez assez de moyens comme société qui d'un côté up écraser des peuples autochtones mais d'un autre côté qui revendique partout dans leur famille une ascendance autochtone il ya quelque chose peut-être qu'on essaie de faire une paix avec soi-même moi je le vois un peu comme ça c'est collectivement aussi quelque chose qui a été faite le pot correct puis on essaye de se sentir proche de l'eau donc je ne cherche le moyen et un de ces moyens là c'est se dire les choses ces indics savons tous en vente est rapide il était là le thé la peur que la première chose qu'ils disent il faut parler faut dire les choses pourraient pour nommer après ce concours vote est clos mais le nommer les choses je pense pas que le couple lâcher parce qu'on n'a pas le choix de vivre dans ce que les lofts ça va prendre ce temps on nomme des shows puis un jour il y aura à mon avis comme ce sera nommé on prend passe à autre chose 2 nos mines de nouvelles choses d'ailleurs pour continuer à avancer comme société mais je pense que c'est un très beau mot de la fin en fait voler trois livres parlent beaucoup de seins de la rencontre mais aussi du fait que les choses ne sont pas aussi clairement tranché dès fois le balancier va d'un côté de l'autre et dans vos temps votre wali vevo trois parcours c'est vraiment frappant à quel point les choses sont plus complexes plus imbriquées alors je vais rappeler les les titres de vos trois libre le noël des amis de la forêt ou maya cosy de loveresse avec mes petites souris mais en fait c'était lé voilà maintenant nous le savons tous c'est le québec qui est l'énorme mon pays emmanuel dufour une bande dessinée absolument spectaculaire on peut être votre prochain dr emmanuel et puis mon oncle jules de jocelyn siwik est aussi une pièce de théâtre qui est à voir alors merci à vous trois sets et puis vraiment tout le monde