Le Salon dans tes oreilles

Le Salon dans tes oreilles - S2E93 - Cultiver le territoire: l’agriculture en 2021

March 15, 2022 Elisabeth Cardin, Michel Lambert, Catherine Mercier Season 2 Episode 93
Le Salon dans tes oreilles
Le Salon dans tes oreilles - S2E93 - Cultiver le territoire: l’agriculture en 2021
Show Notes Transcript
Le ter­ri­toire québé­cois est extrême­ment riche en saveurs et en décou­vertes. Les Québécois·es sont de plus en plus conscient·e·s de l’abondance offerte par notre agri­cul­ture et friand·e·s de pro­duits locaux. Mais au-delà des pro­duits, le ter­ri­toire représente aus­si la con­nais­sance des savoirs ances­traux et des cul­tures autochtones. Le respect du ter­ri­toire passe aus­si aujourd’hui par les ques­tions de développe­ment durable. Pour en dis­cuter, l’animatrice Cather­ine Merci­er accueillera les auteur·rice·s Elis­a­beth Cardin, Michel Lam­bert et Jean-François Létourneau.

Avec:
Elisabeth Cardin, Auteur·rice
Michel Lambert, Auteur·rice
Catherine Mercier, Animateur⋅rice

Livres:
L'érable et la perdrix
Le Territoire sauvage de l'âme

Le Site Web du #SalonDuLivreDeMontreal : https://www.salondulivredemontreal.com/

📲 Retrouve-nous sur tous nos réseaux sociaux ⬇️

INSTAGRAM: https://www.instagram.com/salonlivremtl/ 
TIKTOK:  https://www.tiktok.com/@salonlivremtl 
TWITCH: https://www.twitch.tv/lismoimontreal 
DISCORD: https://discord.gg/7MP3veRP 
FACEBOOK: https://www.facebook.com/salondulivredemontreal/

#slm2021

vous écoutez le salon dans tes oreilles une baladodiffusion dans laquelle des auteurs des autrices et des personnalités discutent de leur livrer des sujets qui animent l'actualité littéraire les enregistrements ont été faits lors du dernier salon du livre de montréal je m'appelle catherine mercier à la télévision de radio canada depuis 2003 et ce soir je suis très très contente d'être avec vous pour animer cette table ronde avec deux auteurs d'abord je vais vous les présentez évidemment elisabeth carbet bonsoir à lui alors il avait incarné vous signez le temps des récoltes cultiver le territoire chez atelier dit c'est votre premier ses premiers livres que vous signez c'est en fait il est sorti juste après le groupe que vous allez présenter mais mon premier livre en solitaire en solitaire la deuxième en carrière c'est parce que vous co signé également cette fois ci chez cardinal l'érable et la perdrix très beau titre l'histoire culinaire du québec à travers ces aliments avec michel lambert jalabert bonsoir bonsoir c'est vraiment un honneur d'être ici avec vous ce soir et je veux d'abord commencé par parler de ce livre là qui est un peu un électron libre étonnant pour sa forme peu difficile à classer parce qu'on est oui un peu dans le livre de recettes mais en fait dans un livre d'histoire aussi il ya des récits de voyage et de la poésie c'est très personnel très touchant de magnifiques photos aussi un ponctuent ce livre là parlez nous un peu de la démarche parce que vous avez dû faire des choix si je comprends bien il y avait vous avez choisi des ingrédients en particulier à travers lesquelles vous nous raconter cette histoire culinaire là comment vous êtes arrivé à cette idée les habitue pense pas racontez vos débuts bah oui j'ai voulu écrire un livre parce que moi je vais vous faut dire que j'ai un restaurant oui merci à montréal qui s'appelle le manitoba où on travaille presque exclusivement des ingrédients locaux donc c'est comme tout une quête une recherche sur l'alimentation sur les relations entre le restaurateur et le producteur fait que ça fait presque dix ans que je pense constamment à ce que je me disais j'aimerais écrire un livre puis dans mon cheminement au restaurant un jour on m'a présenté les ouvrages de michel pascal michel en a écrit pas mal avant de sortir celui-ci qui est un peu on va dire une synthèse mais c'est impossible parce que ces ouvrages sont immenses oui on parle des symptômes ici de l'histoire de la cuisine familiale du québec et cinq taupes colossaux fait extraordinaire qu'est la dent michel c entre que je vais continuer puis vous en parlerez peut-être plus tard mais fallait absolument que je rencontre cet homme le parce que je mettais beaucoup promené dans ses ouvrages puis ça nous inspirer dans notre travail au resto puis c'est sur un jour on aime manger à la même table dans un événement puis j'ai dit mon dieu c'est un honneur comme j'aime vos votre travail et tout est ensuite de les rappeler puis j'ai dit que diriez vous de travailler ensemble pour faire une espèce de de résumé de vos ouvrages qui seraient publiés dans un livre un peu plus un peu sexy au goût du jour qui parlerait autant aux jeunes au jeune chef à la nostalgie des plus âgées puis qu'il proposerait une hausse deux écluses in d'avenir pour le québec à travers son histoire entre que c'est pas qu'il ya beaucoup de on s'est promené beaucoup à partir de ce moment là quand il a accepté ça a changé de forme plusieurs fois mais on est arrivés puis va vous laisser continuer pour le choix des aliments peut être le choix de aussi du cheminement de dunes c'est ça on avait une trentaine gérer d'aliments important pour l'histoire de cuisine québécoise qu'on joue un rôle à partir du vizir de l'époque des autres acteurs oui jusqu'à en fait jusqu'au 19e siècle puis finalement ben on s'est entendus sur une vingtaine parce que j'avais trop de choses à raconter donc c'est mou limité c'est pour ça qu'on s'en est tenue à à 20 aliments qui aurait pu être d'autres aliments aussi mais cela je trouve qu'ils illustrent bien le rapport que toutes les nations si tu veux qu'ils ont décidé d'habiter le territoire québécois ont décidé ou en fait on choisit comme aliments vedettes de laragne alimentation donnez nous des exemples baisse je pense par exemple au peuple de des nations à gand ken leur poisson préféré c'est le korrigan le korrigan que mon père appelait le poisson blanc me souviens quand j'avais à pêche avec mon père quand j'étais petit il pêchait via pc des poissons blancs psy la même famille que le saumon c'est un poisson qui est pas très connu qui est pas vendu dans nos marchés mais qu'un jouer un rôle fantastique dans notre histoire parce que c'était le poisson préféré de toutes les nations africaines du québec donc on peut dire du nord puis les québécois qui ont goûté ben il y en a certains que là n'est pas parce que beaucoup de règles mais cela que savait le cuisiner comme les autochtones de faisait il le faisait bouillir puis ensuite c'est plus facile à enlever les arrêts c'est aussi riche comme chère que celle du saumon c'est un poisson magnifique alors en même temps décrit dans le livre moi je veux faire la promotion de ce qui pourrait être diffusée dans le futur pour le québec comme cuisine pourquoi le korrigan ne pourrait-il pas par exemple devenir nos poissons préférés des poissons avec laquelle on préfère toutes sortes de de soap ou deux de croquettes même si à des arrêts ya moyen de faire des choses magnifiques avec ce poisson là c'est intéressant parce que vous dites votre papa l'appeler le poisson blanc il ya une en filigrane je trouve de vos deux ouvrages ce thème là du langage vous parlait même d'une grammaire on va redonner dans votre ouvrage vous avez les avait gardées c'est pas anodin de sa de nommer les choses en bourse quels rôles sages ou pour qu'on se les réapproprie parce qu'on se rend compte qu'aujourd'hui on a perdu c'est savoir là on ne sait plus nommé lille et blanc tenez les animaux et les poissons ouais bah en fait c'est peut-être le coeur du livre sans que ça paraisse parce que l olive qu'on écrit ensemble on a voulu que ce soit ben commission à l'expliquer c'est spécifique de chaque aliment eu son rôle dans le développement de certaines des nations qui ont confondu finalement ce qu'est aujourd'hui le notre culture culinaire donc on se promène en fait c'est important pour nous qu'on retrouve toutes les régions du québec qui toutes les nations qui toutes les saisons s'est fait qu'on fait un voyage du printemps le voir là dedans 633 puis la nomenclature michel et comme passionné aussi la linguistique pas qu'on en a parlé il lui a fait ses preuves je parle pour vous hein vous savez ça fait promener dans toute notre région dans toute les rencontrer plein de gens dans des villages près chaque recette un nom différent dans dans chaque village fax ccbbo pour illustrer toute la poésie que dans les familles à travers le temps non moi je parle beaucoup de passes que ce qui me tient à coeur dans cet ouvrage le sait présenter la connexion qu'on a perdu entre entre nous entre nous et la nature à travers l'alimentation comme si les allemands ont été dénaturées par l'arrivée des industries fhi d'aider des commerces qui nous qui nous épate avec ce tour de branding couleurs on a comme oublier que ultime ans ce qui nous nourrit c'est la nature qui on voulait un peu présentes et retrouver et redonner l'envi en fait de se reconnecter la nature à travers ce qu'on mange plus à travers les choix qu'on fait d'apprendre à nommer dans les scènes trop dur raconte autour de mots qui serait important de retrouver quand on parle d'alimentation pas juste de parler de saveurs puis de souvenirs me parlait aussi de deux choix social de poésie de spiritualité de bonheur des d'écologie et donc entre un peu ça aussi dans dans notre ouvrage dans le fond le chaque aliment j'irai moi une dimension verticale qu'on oublie qu'à jean dimension verticale puis quel est l'appel côté spirituel les choses chaque aliment et porteurs de symboles d'une histoire la relation de jambes avec des aliments comme quand on était petit et on avait une relation par exemple avec tel aliment c'est des émotions souvent positives se rattachent à son arrivée sur une saisonnalité aussi un peu lisse 13 arrivée à tel moment les bleus on les mangeait avec telles choses se sont moins dans les petits trésors justement la confiture de fraises deschamps ma mère nous servait ça avec de la galette à l'eni ah oui ce que ben harper mais en fait c'était une brioche myspace de pain brioche d'avec elle omettait du quart vie sauvage à qui alors - ma mère venait de la région du bas-saint-laurent pistes alpines comme toi oui c'était très populaire là bas de faire des brioches avec ça dans un pack entre autres faisait une belle brioches pour le matin de pâques pour manger ce avec des confitures de fraises cette confiture de fraises deschamps j'en fais justement dimanche dont je reçois mes enfants tu sais ce que je vais leur faim non pour moi c'est quelque chose qui mériterait d'être connu encore on voit nulle part dans les épiceries des galettes à l'eni c'est vrai chaque région avait un petit peu c'est cette relation particulière avec des herbes sauvages ou avec surtout la gaspésie moi j'ai ce que je trouve intéressant c'est que des régions périphériques on appelle comme l'abitibi la gaspésie le témiscamingue on regardait beaucoup de recettes anciennes que les gens font encore aujourd'hui malheureusement bella génération je dirais ma génération mal passé cet héritage que d'énergie aux enfants ce qui fait que une coupure heureusement et les plus jeunes aux hôtes et voudraient ils voudraient connaître plus de nox et ben intéressant pour moi en tout cas oui mais j'ai envie que j'ai un million question le mais j'ai envie tous demandé parce qu'il ya une bulle mentionné dans votre essai ils habitent et vous citer jaurès à la tène le secteur agriculteurs américains bien connu j'ai envie de vous demander pour vous si quand le point de bascule pas ce que vous dites notre génération n'a pas bien fait le travail de transmission dans notre histoire et les ours points là où on pourrait peut-être essayer de revenir en arrière et de rattraper les lire certes avec atom en bas de la table moi si je me réponds oui moi j'ai l'impression que c'est arrivé à partir des années 60 le mouvement basque des tarifs à ce moment là parce que là avec les qu'on appelle le flower power les beatniks que tout le monde voulait s'en aller aux états unis en californie c'était l'époque on rêvait aussi d'aller partout dans le monde il ya eu avec la télévision et l'engouement pour l'asie voyager partout dans le monde puis d'ailleurs même les gens de mon âge de 7 ans quand super important c'est les gens qui voyagent partout qui font des croisières le monde est intéressant mais nous autres on n'a pas grand chose en supplie on s'est dit pillon se réduit à peu de chose c'est comme si notre cuisine c'était j'irai du pâté chinois des fèves au lard finalement très très peu de choses alors qu'on avait une cuisine extrêmement variés on cuisine avec les plantes sauvages on cuisinait avec des animaux qu'on est loin du jardin de légumes etc moi j'étais fasciné les personnages et m'ont raconté tellement des choses intéressantes que je trouve ça extraordinaire que notre passé soit si riche et si peu connu oui c'est dans on parle aussi vous l'évoquez dans votre livre de la cola notion de communauté ça je trouvais ça très très beau avant m'a donné dans votre livre vous dites vous nous dites la communauté on a l'impression que ce sont des des gens dans un même lieu mais ça va au delà de ça expliquez-nous votre votre vision votre perception de ça ben en fait quand j'écrivais je pensais à la communauté des gens qui sont disparus et les gens qui s'en vient je trouve qu'on a beaucoup l'habitude de vivre pour pour le présent ce qui est pas une mauvaise chose en soi qu'on pense à la spiritualité par exemple mais en termes d'évolution de société on a besoin de travailler avec ceux d'avant puis avec ceux d'après donc pour moi la communauté et comme vraiment plus vaste que jusque là les humains qui vivent en ce moment c'est pas que je parle beaucoup des mémoires d'ancestrales sont véhiculées par les aliments aussi par les gens peut-être un peu ésotérique des fois je m'en veux parler mais je trouve qu'elle est importante se rappeler qu'un aliment est porteur de d'énergie de l'énergie qu'il a reçu le soleil le sol l'eau de même de même lieu que l'énergie aussi que les artisans y met donc j'ai l'impression qu'on a oublié que il ya beaucoup de bonheur dans un aliment qui a été heureux j'ai aussi permettre mais donc c'est un peu ce que je disais je pense souvent au retour des semences ancestrale qui ça s'en vient c'est pour répondre à votre question précédente pour en fait pour compléter ce qu'est michel faisait j'ai l'impression que quand la nourriture est devenue une marchandise qui génère un capital quand on s'est dit bon c'est la production avant tout c'est l'autre pour moi que tout a basculé parce qu'on a perdu comme je disais tantôt la notion de nature donc critique encore une animal est devenu comme comme une marchandise qu'on produit en usine c'est aberrant parce que peu qu'on soit heureux en mangeant quelque chose qui a été malheureux donc c'est un peu si mal à ma philosophie par rapport à vous voulez réagir

c'est drôle que comme enseigner ça parce que il ya aussi tout un rapport dans les deux livres en fête à l'accueil à des gestes d'une grande simplicité pourrait-on dire mais qui sont extrêmement cohérent quand on pense à se nourrir de manière connecter avec notre territoire dont vous parlez de cueillette beaucoup de chasse de pêche et bon comme vous parler des animaux qui sont heureux ou malheureux en bon peut-être c'est sûr que le moment de la mort ce moment malheureux mais ce sont quand même des animaux qu'ils auront vécu une une belle lui dans la nature pourquoi vous trouvez que c'est important on sentait que c'est pas donné à tout le monde de prendre un fusible d'aller chasser mais pourquoi vous trouvez que c'est des gestes qui sont porteurs de sens je peux même dire oui je veux que ça je compare les cales de oui mais en fait mon essai a été construit sur ce principe que pour protéger les environnements protéger ce qui est important pour la vie il faut d'abord commencer par expérimenter la nature donc ces gestes luxe en soi aller à la pêche aller cueillir juste aller faire une balade puis essayer d'identifier des choses c'est sûr que c'est pas tout le monde qui peut se rendre en forêt par con on peut s'éduquer on peut lire on peut regarder des documentaires n'est pas une manière d'accéder à cette culture là mais il faut expérimenter la nature pour pouvoir la comprendre et ça on aime voir pour ce il est attaché pour avoir envie la protéger puis à voir avec la protéger ce n'est pas nécessairement de manifester type de faire des grandes actions cédées tout petit j'ai c'est dans le choix des aliments qu'on fait au supermarché ou en fait varier nos achats d'aller voir les petits producteurs d'essayer de prendre un peu plus de temps pour développer l'envié cuisiner des légumes méconnu d'aller rencontrer les fermiers fax et c'est tout c'est de la politique dans des micros geste en fait oui de faire ce que hier plus de faire son jardin ou si on peut planter quelques plantes quand on habite montréal sur le balcon et c'est à moi de g près de 80 ans et ça fait depuis l'âge de que je dirais de 24 ans que je feins jardin chaque année jamais jamais manqué une d'année où j'ai pas fait desjardins et donc je me nourris de 200 fondamentalement congèle puis-je je sèche des choses je fais comme nos ancêtres faisaient je fume les tweets que je prends et c'est à huy donc ça permet d'avoir une cuisine qui est proche de notre histoire mais aussi qui est économique aussi faut dire voilà qu'est ce que vous répondez aux gens qui disent ah oui mais se nourrir selon les saisons le territoire mais ça veut dire grisaille c'est peut-être synonyme de pauvreté aussi les gens voient ça comme une cuisine de subsistance qu'est ce qu'on doit répondre à ça je suis étonné doit vous dont près de 20 ans mais on l'entend souvent oui moi je l'entends très très serein les légumes racines on en a subi le rendu au moins au mois de novembre on est déjà tanné là mais c'est étrange parce que moi dans mon frigo divers lieux comme peut-être quinze variétés différentes et en roulement comme ça puis je pense que je vais apprendre à cuisiner autrement peut-être qu'on est pris dans des dans des stéréotypes de réussite avec un allemand particulier c'est comme je pense pas pour cerner ce moment là dedans parce qu on a fait vingt une recette par aliments avec l'ancien chef du manitoba qui est un maître de rendre un légume racine clarté hivernale en un espèce de plus fp chatr le banc sans trop tarder à bagua sa réussite il fait un tabac gueule qui tranche en tout cas la mandoline qui congèle pour aller faire sortir les sucres qu'ensuite il dépose une espèce de bouillon de volaille avec un bout de foie gras de canard des grains de sarrasin souffle et des pétales de roses tout ça vient d'ici puis c'est comme une des fondations sa prudence pour revoir l'aliment apprendre à le découvrir sous toutes sortes de faillite moi je n'ai pas de problème en tout cas ça fait très longtemps que j'ai pas acheté un légume qui vient d'ailleurs jeu comme pas capable mais il faut commencer pour faire le choix c'est comme quand j'ai appris à conduire manuel je ne savais pas j'ai acheté une auto manuel j'ai pas le choix donc de se donner des contraintes de se dire je vais acheter peut-être que je fais une exception je vais acheter disons pas capable mais passer d'orange ben je vais acheter des oranges mais tout le reste je vais congelés mais fraîche ou congelée mes petits fruits c'est pas nécessaire d'avoir tout ce qui est disponible tout le temps en tout temps ce statut peut si je trouve lesté de la poésie des saisons dans l'alimentation et de retrouver un aliment comme on retrouve quelqu'un qui partent en voyage c'est quand tu reviens y retrouve les têtes de violon puis les asperges puis le crâne en même temps petit pour moi c'est un grand voyage dans dans notre culture que d'attendre d'être bas ça fait

jaser oui ben je voulais absolument pas rouler de nouveau rapport qu'on doit avoir avec l'agriculture parce que je trouve que on est en train de vivre collectivement des grands changements climatiques on vit en même temps une espèce d'urbanisation croissante des gens de sorte que le rapport à l'alimentation est en train de changer on se retrouve un petit peu comme dans la situation au début de l'agriculture jodie milan dans le sens que à l'époque on buvait la déglaciation de la planète qui on vivait en tout cas toutes sortes de grandes transformations climatiques aussi la liste des humains ont eu l'idée de rapprocher les aliments de même fondamentalement l'agriculture est né parce que des gens qui ont voulu rapprocher des aliments sauvages parce qu avant c il est obligé de partir d'aller chasser par les ramasser les plantes sauvages pour pouvoir se nourrir et on dit ça on a metz les animant la proche de nous autres ce serait bien plus facile c'est comme ça d'ailleurs que les villes sont nés par après les plus gros village parce qu'on on avait compris que sont rapprochés des aliments de nous même ce serait plus facile ben je dirais qu'aujourd'hui la réflexion moi je la fais si on rapprochaient dé animant les vrais aliments de nous mêmes plutôt que d'aller au magasin d acheter et que l'industrie dont les envoyés de chine ou je sais pas trop où autrement dit l'agriculture locale plus bas juste l'agriculture locale collective mais les cultures personnellement êtes responsable de se nourrir bon on retrouverait le dirait le sens profond du mot agriculture qui veut dire reprocher légumes en deux soit pas intéressant ce que vous pensez que il ya quelque part une notion d'éducation aussi pour vous vous avez vos enfants petits enfants j'imagine qu'ils sont très très privilégié de vous avoir mais c'est pas le disais c'est pas donné à tout le monde de pouvoir sortir en forêt est ce que au même titre qu autrefois on apprenait à coudre à l'école est ce qu on ça revient un peu on le voit qu'il ya de plus en plus d'écoles qui se dotent de fait de serre notamment mais il m'arrive de rêver à des camps de vacances où les jeunes auraient essayé de rapprocher justement la nature l'agriculture le sauvage ça pourrait faire partie de ça deux régions ça devrait être la première tant qu'à moi le et je pense m'en faire parce que je me dis que l'alimentation est tellement un sujet qui raki qui relie tous les autres sujets c'est dans un programme scolaire primaire secondaire on passe à travers la géographie l'économie la bio la biologie l'histoire l'histoire du développement du territoire l'histoire des premières nations des pieds on le voi commencé ces thérapeutiques pour les enfants de se rapprocher des choses concrètes j'ai l'impression que ça devrait comme que l'alimentation devrait toujours être en tram comme enfants de toutes tes en parallèle avec toutes les autres nations j'aime ça pourrait être possible je vais lancer une idée que je pensais que la première à penser à semer j'ai pensé parce que me questionner à savoir pourquoi est ce que on a deux mois de vacances l'été mais pas l'hiver historiquement j'ai compris qu'elle sait pas ce que dans le temps dans le bon vieux temps on avait besoin des enfants pourrait démolir et que donc on a fait des vacances pour que les enfants travaillent aux champs c'est une autre réalité tournée comme plus adapté puis j'ai l'impression que science son grand projet de société mais si on inversait puis qu'on avait deux mois de congé l'hiver alors qui fait pas beau qui fait noir quatre heures qu'on est déprimé que c'est dûr se déplacer on reste à la maison on apprend conserver les allemands on apprend ralentir au même rythme que la nature puis les tv on est en plein dedans parce que là on commence desjardins avec les enfants puis ils finissent l'école avant les récoltes fois qu'ils font pas tout le processus d'apprentissage puis-je dans la maison c'est pas évident les parents travaillent et tout donc j'ai comme l'impression qu'il ya revoir un peu notre rapport avec nous avec nos saisons puis avec l'éducation pour se reconnaît coin ou pensez quoi de simple monsieur lambert départ laissant les vacances annuelles je pense que autrefois justement nos parents prenaient le temps d'hiver pour réfléchir pour penser mettre un petit peu de gérer de planification pour les futures récoltes est différent c'est à ce moment là qu'on la communauté débit on a besoin pour céder justement pour faire des biberons en profitait pour se faire de la bière et on se faisait des bonbons c'est le vin qu'on avait préparé était prêt donc on profitait aussi c'était la fête c'était le temps des mariages et cetera oui j'ai lu ça effectivement quelque part je n'avais jamais aujourd'hui on se marie beaucoup plus en été j'étais étonné d'apprendre parce que le pays au travail est justement produire les demandes des aliments il ya dans ce livre l'érable et la perdrix une espèce d'arrêt sur image en plein milieu quand il est question du navet et j'ai trouvé ça très très beau et j'aimerais que vous nous en parliez de la symbolique de ce cet aliment là et des réflexions vers lesquels ils vous abonner moi je peux commencer

le navet c'était géré les gammes principales du moyen-âge mais vous savez au moyen âge on considérait l'islam en france et en europe surtout ont considéré les êtres humains j'y rêve par des classes salon lait divisée en classes sociales or on classifier les aliments de la même façon il y avait des aliments de première classe des aliments de base classe que des aliments les plus bas l'atelier des aliments racines ce qui poussait dans la terre donc le navet entre autres c'était le pire des aliments c'était donc réservé aux gens pauvres aux gens aux gens de la basse classe puis jamais des ecclésiastiques ou des gens riches ou des nobles ne mangeait de navets et c'est au point même qu'encore aujourd'hui beaucoup de gens qui aiment pas le navire blanc dire voyons c'est de la nourriture de pauvres de nourriture de pour un bon québécois en direct qu'athènes ne tient légumes que tu aimes en france c'est la même chose des reçus le même la même attitude qu'on a par rapport aux n'avait alors qu'en réalité le neuf est un excellent légumes pour la santé ce nest c'est un beau légumes facile à cultiver à celle à conserver ou se bat c'est la conserver puis qui est encore meilleur quand on le fait nous mêmes parce que me souviens mon père et disait on ramasse jamais elle n'avait avant le mois d'octobre parce qu'il faut qu'il gèle pour qu'ils développent sont sur place moment là il est dix fois meilleur puis c'est rare qu'on voit on mange du bon avec on achète à l'épicerie parce qu'il n'a pas été produit de la bonne façon je dirais alors ça c'est super intéressant de voir ça mais c'est sûr que socialement le navet c'est pas considérés en tout cas comme un bon légumes puis là je te laisse

à wizz pas c'était très dur pour moi parce que je t'aime je te le dis qu'est ce que je veux dire là dessus c'est pourquoi j'avais commencé un poème sur le navire était pouvoir je peux pas envoyer ça l'éditeur ces pubs et en fait c'est devenu une espèce de conversation - michel le navet devenu une espèce de symboles pour moi de du travail de la nouvelle agriculture en fait de la diversité dans dans le conte présent dans les temps les petites fermes à échelle familiale et du geste politique du joli c'est devenu presque c'est devenu facile oui parce que et quand j'achète son avis que la vie d'un agriculteur le qu'il le fait que c'est pas loin de chez vous je choisis de guérir la nature est loin de moins de mauvais en fait c'est de comprendre qu'on a toute une diversité du camp ce sont des vraies stars en devoir de connaître chaque aliment pour vraiment suivre les saisons pile aliments racines et l'aliment réservoir d'énergie puisque des allemands sa tombe sauvegarde longtemps donc tu es moche comme pour le retour des caveaux je milite pour le retour des caves ou dans l'est dans les maisons des endroits dans l'architecturé moderne serait le fun qui prévoit des endroits pour conserver mes analyses justes réalistes par sb c'est que les maisons modernes nous accorde beaucoup d'importance aux chambres à coucher on regardera pour ranger linge très très peu pour de gameplay

plus de place pour nos talons hauts pour nos légumes non mais c'est appuyer ce passage très très beau vous dites si l'humain se place en situation de modestie face à la nature alors il sort à apprendre d'elle il deviendra son guérisseur c'est manger ce qui nous entoure en préservant les équilibres des écosystèmes en ce sens c'est une révolution et j'ai trouvé ça très beau l'aspect modestie un seau et ça rejoint toutes sortes d'autres choses qui sont dites dans un livre là et dans le vôtre sûr je pense que c'est dans votre essai cette conception chez les autochtones qu'il n'y a pas la nature ombre s élève à notre philosophie commune ce concert rencontre on s'est rendu compte qu'on avait une manière de percevoir la nature qui étaient semblables qui très inspirée de celle des premières nations qui n'ont même pas de mots pour définir en fait la nature parce qu'ils en font partie donc pourquoi d'écrire quelque chose que nous ce qui nous sépare gottenhouse l'onu de fact et je pense que quand décidé de prendre le contrôle de la nature pour nous alimenter on a oublié les traces on écoute puis c'est là qu'est devenue malade donc faut juste revenir puis apprendre d'elle plutôt oui tout à fait vous j'ai envie de revenir un petit peu au langage se réapproprier le langage parce que ça si c'est quelque chose quand je pense aussi à travers l'éducation peut être qu'on pourrait se reconnecter est allé au delà de moi j'ai deux jeunes enfants puis je me suis mise à apprendre le nom des plantes des fleurs parce que j'avais honnêtement j'avais honte je me rendais compte qu'on voyait jolies fleurs ah oui la jolie fleur jaune et bella mais je voulais aller au delà de ça et je pense que collectivement je peux être que je me trompe exemple qu'on a pas mal de travail à faire pour se réapproprier ces noms là ce qui nous lie au territoire je vais vous raconter une anecdote j'écoute une partie ma vie j'étais chef cuisinier j'avais mon auberge et matin je suis sorti dehors j'entendais les oiseaux je trouve ça merveilleux jeu c'est probable de les nommer je regardais les fleurs à mama retournant chez moi je regardais les fleurs qu'il y avait une ou deux fleurs que j'étais capable de nommer que les autres je connaissais pas puis vous aviez grandi avec le 8 août oui donc j'étais un ignorant total de la nature cave à côté de moi donc je connaisse encore moins le tout ce qui scelle toutes celles qui étaient commerciaux ouais la propriété voilà c'est ça jusqu'au jour où j'ai rencontré andré françois bourbeau qui était un professeur à l'université le scouting 1 et c'est lui qui est parti dans le bois bbc s'est nourri avec les aliments lac était dans la nature il s'est fait comme on dit je t'ai en parachute par un avion pires vécues pour voir s'ils étaient capables de brouiller jeu ça se nourrir de ce qu'avait dans le bois légal avant de partir ben s'est informée avait appris à connaître tout ce qu'on pouvait faire avec du sapin d'épinettes de toutes les plantes sauvages et c'est lui qui m'a montré face à mon ignorance je vais aller voir quelqu'un qui connaît j'étais fasciné d'abord sembler autour de la maison plein de choses que monsieur plein de choses c'est une révolution pour moi et c'est pour ça que quand après ça quand on a ouvert notre auberge tous les jours j'allais fermer cueillette de plantes sauvages puis j'ai créé des recettes avec toutes ces plantes là ça faisait partie de mes spécialités sont veut donc il ya encore du jeu dire du travail à faire pour se réapproprier notre cuisine plus nos aliments qui poussent autour de nous vous avez vont tous les deux vous partager plein de choses mais entre objectivement la restauration parce que vous avez été restaurateurs également pour vous elisabeth c'est pas la même époque évidemment mais vous l'avez fait sur une durée dites moi qu'est ce dans votre cas et pour vous il nous avait aussi est-ce que vous avez vu les choses évoluer sentez-vous le vent tourner mais michel et l michel aurait été un super chef il était un super cher je voudrais en ce moment le dans la folie de tout ce qui se passe les gens font très allumé le moi j'ai vu même en huit ans oui l'évolution mais les gens étaient prêts elles étaient prêts à apprendre ce qui se mange dans leurs cours dans leur forêt puis foncé le livre aurait d'ailleurs qui est paru chez cardinal comme un best-seller à tout casser parce que c'est c'est simple c'est toutes les plantes qui poussent partout moi je les ai vu le changement mais je sais pas dans votre cas vous était un peu trop en avance je pense sur l'époque ben moi j'étais en fait que je pratique mon métier je dirais partir de 85 1985 et jusqu'à 2012 mais à l'époque ça se faisait en france ça commence à se faire en italie aussi ça se fait ça commençait un peu partout dans le monde

j'irai à cuisiner chacun son territoire de sorte que assez rapidement j'ai eu des journalistes français qui sont venus chez nous qui ont parlé de ma démarche puis la pression j'ai eu d'autres d'autres ans ex onu j'avais beaucoup d'européens qui venait qu'ils étaient ouverts à cette cette façon de s'ouvrir évidemment les québécois sont menées après parce que si les français connaissent et la presse que ses parents s'ils disent que c'est bon ça doit être bon donc on va y aller c'est un petit peu ce que j'ai vécu mais j'ai effectivement je vais jusqu'à cette époque là vous étiez en avance sur votre temps se tienne avant gardiste en fait oui parce que les premières fois que j'ai servi des plantes sauvages les gens disaient que je faisais manger du gazon au monde me rappelle mes voisins disent lembeye fait du gazon il y donne du gaz en manger mais est ce qu'il y avait sept ou vers les gens qui venaient au restaurant ils étaient ouverts à ça oui mais après avoir goûté c'est sûr mais ils avaient une réticence toujours même des choses comme je vous donne un autre exemple j'avais j'ai appris avec le temps des fois ne pas nommer les choses oui je devais pas indiquent l'heure

je me souviens j'avais une entrée de poissons design et je l'appelais le trio maritime où le trio saguenéens puis bon alors les gens quittent un casse ou expérience à ce moment-là goûter je me souviendrai toujours gavere j'avais un groupe de dix sept femmes une association quelconque et le poisson qu'ils avaient mieux aimé c'était tel poisson avec une arête en plein centre un poisson fumé quand je lui dise que c'était ben qui est parti à la chambre de bain pour aller aux toilettes parce que mais c'était quoi des classes de l'anglais langue il est par ces mots préférés les chapitres l'anguille et il faut ne manquera pas pour ça passerait pas sa tête passa passa passa pas pourtant c'est ce qu'elle avait aimé le plus pour vous dire qu'on mange beaucoup avec notre tête avec nos préjugés effectivement le chapitre sur la grippe c'est un bel exemple aussi d'une randonnée vous parlez à quel point cet aliment là avait de multiples usages quand on dit qu absolument on devrait pas gaspiller je pense qu'il y avait un autre on s'en sert ville de la tête jusqu'au bout de la nuit on ramassait la peau puis on faisait une espèce de corps d'agents pour entrer ces mêmes des chaises avec ça parce qu autrefois on faisait des chaises avec des fils après chez un porteur de la papille c'était une sorte de babiche absolument puis les autochtones s'attachait les cheveux aussi avec de l'anguille et tigre et

pourquoi pas pourquoi pas c'est quoi vos plus parce que ça fait des années et des années là que vous bourlingué vous vadrouiller dans les forêts c'est quoi vos plus beaux coups de coeur vos plus belles découvertes comme ingrédient willcom ingrédients mais moi j'ai un faible c'est plate mais j'ai un faible pour des plantes qui sont vulnérables en fait des gens parlent aux dans les faits au début mais ça comme en fait c'est sentimental parce que tout ça a commencé avec mon grand père qui m'a montré t'es pas un grand connaisseur des forêts mon grand père mais dans notre famille aux cahiers du carcajou quittait qu'il devrait raifort sauvage en fait qui lui appelait le cresson ou le corps sont qu'on allait tout le temps que hier si on se faisait des marinades justice comme une longue racine avait on n'a jamais vu ici en fait j'en ai jamais vu vraiment dans un marché ou quoi que ce soit mais ses protégés parce que justement c'est une racine que la plante est fragile comme l'ail des bois des frères et moi cette période lait de l'année quand j'arrive dans une érablière je trouve lazarides canada qui est le gingembre sauvage qui avec l on faisait en fait la gomme à savon à l'époque la gontrie les mauves le oui les gammes à savon et f est aromatisée avec le gingembre sauvage de nos érablière maintenance et synthétique mais ça goûte encore kangoo d'une racine tout de suite on flingue le souvenir le dragon mais fait lever leurs efforts sauvage l'ail des bois puis lazaret most common trio on a le droit d'en cueillir une petite quantité pour pour la maison donc j'ai à chaque année je commence mon pouls des carcajous ce ça mais comme éveillé aux saveurs qui avait il ya des saveurs vraiment particulière dans nos forêts c'est pas juste versé ses piquants c'est des trucs qui goûte la requête des arts des champignons qui boot l'érable yates les champignons bien sûr que c'est un élément car bleus son pouvoir à réapprendre la mycologie au québec on serait heureux parce qu'il ya vraiment des délices dans dans nos forêts méconnu 1 un coup de coeur parmi toutes les avais signes et symptômes istres on sur toutes sortes de cuisine de différentes régions du québec bon j'en ai parlé tout à l'heure de l'onu depuis l'année de cardy sauvage c'est mon plus lointain souvenir j'avais 4 ans puis ma mère à m'amener ramasser le carvi dans le fossé en avance chez nous on habitait dans un rein à albanel au lac saint jean puis on allait ramasser ça devant je me souviens très bien c'est des graines au bout des dix grands tiges à peu près ce double puis on conservait cet univers donc c'est un aliment pour moi important si relié à une histoire personnelle je vous ai raconté tout à l'air qu'elle remettait dans les brioches oui là la galette à l'année puis la deuxième chose peut-être que c'est le mourir ah oui champignons les mort et quand on a ouvert notre auberge je me souviendrai d'un des premiers déjeuner que j'ai servi je sortis le matin pour aller chercher quelque chose que je pourrais mettre dans mon âme net il y avait deux magnifiques mort et hop il ma galerie qui avait poussé alors je l'amenais saps été dictée en français il en venait pas que je serve pour déjeuner un simple déjeuner une omelette au mort et qui est un des champions les plus chères que d'autres cotonou forte

en tout cas pour moi ça faisait partie boyer plupart après j'allais le matin ramasser les mauvais pour ce lit maury fraîche avec des oeufs c'est impeccable c'est le goût tu vas chercher vraiment le goût de la mairie avec l'oeuf c'est pas compliqué c'est le plus beau souvenir c'est touchant ce livre là ces deux livres en fête qui se recoupent beaucoup dans l'art thématiques entre les mains de qui vous voudriez qu'ils tombent pourquoi votre souhait par rapport à ça je pense qu'on s'est forcé encore quand on l'a écrit puis quand on le fait qu'on a travaillé avec le graphiste c'était quelque chose qui revenait souvent l'intemporalité de lire on voulait qu'il soit quelque peu d'or mais qui s'adresse à tous à tous les a rejetées c'est sûr qu'un enfant va pas se mettre à lire toute l'histoire et tout ça mais on a plusieurs styles c'est très aéré puis comme déposée de la poésie des textes spar historique avec moi j'ai l'impression que ça touche à tout le monde en fait on le voit donc on rencontre des gens il ya des gens de 20 ans des jeunes chefs des gens intéressés à l'alimentation comme il ya des personnes âgées qui retrouve des souvenirs avec moutons moi j'aimerais c'est sûr qu'on veut que ça soit le plus de personnes possible il ya été fait en fonction de bâtir et l'oeil de tout le monde mais les souvenirs de tout le monde en tout cas vu des commentaires des femmes qui aiment beaucoup l'aspect poétique de giuly puis dgac est bien plus ce côté scientifique mais dans les fêtes tout à l'heure j'ai eu des gens qui sont venus au kiosque qui dégueule qui disait que ce que metz est l aspect politique mais le coeur qu'il ya dans le livre donc ça rejoint tout le monde oui c'est très touchant très émouvant entre comme moi vous m'avez ému tous les deux vous avez piqué ma curiosité vous m'avez appris plein de choses ça a été vraiment un bonheur à lire et je pense que certains l'auront sous le sapin aurons les deux en fait parce que pour moi ils sont un peu et indissociables en fait je trouve qu'il ya vraiment une belle connexion de bons échos de l'un à l'autre alors ben merci beaucoup elisabeth cardin michel en bas c'est un plaisir de discuter avec vous et que l'on vit assez bon livre l'infime aussi

c'est que mon écriture était très bande dessinée et je pense que pour