Le Salon dans tes oreilles

Le Salon dans tes oreilles - S2E89 - La passion de l'édition: rencontre avec les lauréat·e·s 2020 et 2021 du Prix Fleury-Mesplet

February 27, 2022 Gilda Routy, Nicole Saint-Jean, Johanne Guay Season 2 Episode 89
Le Salon dans tes oreilles
Le Salon dans tes oreilles - S2E89 - La passion de l'édition: rencontre avec les lauréat·e·s 2020 et 2021 du Prix Fleury-Mesplet
Show Notes Transcript
La prési­dente du con­seil d’ad­min­is­tra­tion du Salon du livre de Mon­tréal s’en­tre­tient avec les lauréat·e·s 2020 et 2021 du prix Fleury-Mes­plet sur la pas­sion de leur méti­er. Décerné par le con­seil d’ad­min­is­tra­tion du Salon du livre de Mon­tréal depuis 1987, le prix Fleury-Mes­plet souligne la car­rière remar­quable d’un·e artisan·e du milieu du livre, qui par son impli­ca­tion, son dynamisme et son lead­er­ship, a con­tribué au fil des ans au pro­grès, à l’innovation ain­si qu’au ray­on­nement du livre au Québec.

Avec:
Gilda Routy, Animateur⋅rice
Nicole Saint-Jean
Johanne Guay, Éditeur·rice

Le Site Web du #SalonDuLivreDeMontreal : https://www.salondulivredemontreal.com/

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#slm2021

vous écoutez le salon dans tes oreilles une baladodiffusion dans laquelle des auteurs des autrices et des personnalités discutent de leur livrer des sujets qui animent l'actualité littéraire les enregistrements ont été faits lors du dernier salon du livre de montréal c'est le grand honneur aujourd'hui d'animer une discussion entre les deux récipiendaires du prix fleury mais plaît alors pour ceux qui ne le sauraient pas encore fleuri mais play a été un grand imprimeur au temps de la nouvelle-france et ça me fait plaisir donc de recevoir sur cette scène la récipiendaire 2020 johanne guay est la récipiendaire 2021 nicole st jean ce sont deux femmes qui ont un parcours et qui ont encore un parcours dans le milieu de l'édition absolument extraordinaire et on va échanger ensemble sur comment elles sont arrivées à ce métier d'éditrice qui est un métier très particulier elles ont des relations avec leurs auteurs particulière parce que c'est être à la fois une maman une accompagnatrice donc elles vont nous en parler et puis donc on va aussi parler de leur engagement pour le milieu parce que et nicole et joanes ont beaucoup travaillé au rapprochement entre les divers intervenants du milieu du lit alors on va commencer par celle de cette année tu es d'accord joe hart ça fait donc nicole st jean qui dirige les éditions saint jean éditeur nicole donc c'est une maison familiale une maison indépendante peut-être tu pourrais nous dire comment tu es arrivé dans ce dans cette maison qui est la maison que ton père a fondé tu nous a dit hier que si tu avais suivi les études pour lesquelles tu avais travaillé tu aurais été avocate et peut-être plus riches qui est dit rien mais alors qu'est ce qui t'a fait bifurquer à un moment donné de du parcours du droit vers celui de l'édition en fait je dois dire que j'ai pas mes fureter tant que ça parce que depuis que j'ai cinq ans depuis que j'ai appris à lire je suis devenu une passionnée de lecture je les ai tous je disais tout ce qui me tombait sous la main les boîtes de céréales les élèves paient d'instruction j'étais une boulimique de lecture et quand j'étais ado je rêvais j'étais aussi très doué en dessin est ce que je voulais faire quand j'étais ado s'était illustré les pages couvertures des livres et ensuite je me suis passionné pour les affaires internationales je voulais devenir ambassadeur je voulais c'est ce que je souhaitais mon rêve et mes parents m'ont découragé de faire des études en or parce que c'était pas payant je me disais tu peux faire à bilad dans alors mon père m'avait plus à faire des études en droit j'aime mais pas tellement ça ça m'a servi beaucoup c'est clair mais j'ai fini mes études de droit et mon premier travail en quittant enfin finissant mes études c'était de travailler pour une maison d'édition de livres de droit parce que mon père était dans le milieu du livre m'avait fait travailler comme correctrices des preuves dans la maison d'édition l'aurore dans les années soixante dix et de fil en aiguille j'ai ensuite je me suis rapproché du milieu que je chérissais quittait les affaires internationales en travaillant pendant un an au musée canadien des civilisations là je me disais je me rapproche de mon rêve de devenir diplomate quand je me suis ramassée à ottawa a travaillé pour la fonction publique que je voyais mon nom en dessous du drapeau du canada et fonctionnaires ça marchait pas du tout avec moi j'avais 29 ans ce moment-là et papa qui avait fondé sa petite maison d'édition c'est vraiment très petit à l'époque publié quatre livres par année c'était vraiment tout petit il maudit nicole c'était malheureux tu peux venir chez nous c'est pas payant mais on voyage beaucoup c'est comme ça que ça a commencé c'était il ya trente ans et puis loeb un masseur moment mon mari jean qui s'est joint à nous quelques années plus tard massa mark l'air s'est joint à nous aussi et puis l'on s'est mis à dos il a grossi c'est vraiment une entreprise familiale chez vous au souper vous ne parlez que de littérature ou que de problèmes d'édition non non non ont fait des efforts de parler d'autre chose coulisses oui oui non mais c'est vrai que on est tombé dedans quand on était petit mais est-ce que donc tu nous a parlé de rêve de d'international rêve d'artiste est ce qu'aujourd'hui mais peut-être que les livres que tu publies te permettre de rêver ben écoute le métier que je fais ma maman m'a donné tout ce que je cherchais parce qu'au fond j'ai réalisé que les couvertures de livres les réalisait pas mais je les choisis c'est je participais avec les graphismes des directeurs artistiques à la conception de la page couverture donc il ya un élément créatif qui étaient normaux qui faisait partie de mon travail et qui me massou dit c'est à ce moment là et les relations les relations internationales en fait c'est la diplomatie c'est ce que j'ai découvert puis st-gelais exerçait beaucoup dans mon engagement associatif pas faire le lien entre les associations les voyages internationaux qu'on fait pendant les foires internationales donc je pense que j'ai fait ce que je rappelle tout à fait tout à fait alors je me tourne vers la récipiendaire du prix 2020 joanes toi comment est ce que tu es entré en édition

oui parce que j'ai oublié de dire donc johann tutu a dirigé le groupe librex pendant plusieurs années tu as pris ta retraite mais tu continues à travailler en l'édition en accompagnant des auteurs alors comment donc tu es rentré dans ce métier là alors moi je suis rentré j'ai fait un bac 1 relations de travail en relations industrielles à l'époque on était quatre filles 90 kg rentrée après l'union des artistes pour faire la négociation collective et les négociations de convention collective et c'est là que j'étais impliqué aussi dans la loi sur le statut de l'artiste du côté des comédiens j'ai fait cinq ans j'ai eu 2 enfants rapprocher puis après ce que je me suis cherché un travail et on était dans les années 80 et donc chômage 10% n'a pas été facile bref j'ai passé une entrevue dans une association c'était écrit associations professionnelles recherche directeur général j'ai essayé ça j'ai pas été choisi en fait on était 2 c'est pas moi qui le hue et j'étais déçu j'avais entendu toute la négociation de contrats de lourdes personnes qui avaient été acceptées et finalement bas j'ai crié à l'époque c'était carole de verre qui était présidente de l'association des éditeurs canadiens comme on appelait à ce moment là et en lui disant un coot si jamais ça marche pas je suis quand même intéressé à travailler dans votre milieu et trois semaines plus tard j'ai eu un appel et ça dit au bout du fait de ce que vous croyez au destin alors le mot destin est resté tout le temps chez moi quelque chose d'extrêmement important et je suis donc rentré cinq ans à la direction de l'association des éditeurs canadiens jusqu'au moment où des associations professionnelles puis avec quatre associations l'époque ont fusionné pour créer la neige il a j'ai cherché je me suis dit bon l'associatif un peu tanné second et je suis rentré chez les mets rex'pression j'y suis resté presque 30 puis donc ce travail d'édition tu l'a appris sur le tas comme ans parce que là on voit bien que nicole elle dès l'âge de 5 ans elle était moins j'imagine que il ya battu participer à des salons du livre quand tu étais enfant non adolescents n'ont même pas ok alors toi moi en fait j'étais une grande lectrice aussi je pense que je disais peut-être pas tout ce qui me tombait sur la même et je lisais beaucoup mais j'ai jamais j'ai pensé faire ce métier est comme un père tue quand je vais arriver je suis libre expression je m'occupais des contrats avec ma formation puis bon commencer un petit peu à vendre des droits internationaux et les propriétaires ont vendu à ce moment là une partie de leurs actions au québec et on m'avait proposé de remplacer les deux fondateurs de libre expression moi j'avais dit non ces deux ans plus tard où j'ai dit andré bastien ok je vais y aller mais au bout d'un an je me disais c'est pas pour moi l âge et je me disais c'est pas ma place qui finalement de fil en aiguille j'ai vraiment beaucoup aimé ça et j'ai commencé à faire de l'édition vraiment là en direction intéressant vous fait tant que ça mais vers 2003 2004 mais le lien les liens avec les gens et de créer aussi une équipe je pense que c'est un peu pour moi assez important alors les liens entre les gens quand on travaille dans une maison d'édition c'est oui vos équipes avec lesquelles vous travaillez mais c'est aux auteurs et les autres y ce que vous faites à devenir j'ai envie de dire et donc je vous invite ceux qui sont là et qui nous écoutent à aller sur le site du salon du livre et vous allez voir deux vidéos qui ont été réalisés autour du travail de nicole et de johan et dans cette vidéo on voit des auteurs des autrices sont des femmes parler de leurs éditrice et je trouve que en les entendant tu parlais de liens en les entendant on sent tout ce qu'elle vous dois tout ce que vous leur devez mai mais c'est absolument magique alors j'aimerais peut-être que nico tu nous parles de ce rapport avec les auteurs et avec les autres ici parce que on le sait c'est un rapport maternant sert à un rapport de tous les instants donc ce serait intéressant pour ceux qui ont envie de se lancer dans ce métier que tu puisses nous en parler d'abord les auteurs je suis désolé mais moi j'aime pas le terme motrices alors je continue à utiliser auteurs mais les auteurs en général lorsqu'il nous confient leurs oeuvres c'est leur bébé donc ils viennent dans un état de vulnérabilité que je n'apprends rien aux éditeurs tout le monde si c'est sûr ça fait partie de notre métier ils nous confient leurs bébés et ils sont extrêmement vulnérables y sont dans un état il attend notre critique mais il faut être tellement délicat faut faire attention parce qu'on les atteint dans l'or dans leurs fondements mais se développe au fil du temps lorsque lorsqu'un auteur demeure avec la maison longtemps évidemment se développe à un lien de confiance entre les individus et ils ont je vais pas dire que cette délicatesse mais la confiance se bâtit et se développe un lien de paix d'amitié réciproque est plus que ça même quand j'étais parce que j'ai peut-être plus d'édition plus jeunes maintenant c'est plus de la direction que je fais mais dans les débuts de la maison d'édition il y avait des auteurs qui me kim consulté sur toute leur vie c'est et ce sont les m'appelait me demander des conseils sur leur vie amoureuse sur leurs finances personnelles on était devenus des conseillers débat pourquoi parce que probablement parce qu'on s'occupait de leur bébé de leurs enfants et on je vais pas dire qu'on qu'on leur permettait de réaliser un rêve parce que c'est plus que ça il ya des gens qui aspirent à faire une carrière on a souvent dit dans notre métier on réalise le rêve d'un écrivain lorsqu'on publie c'est vrai mais c'est plus que ça et quelque part comme tu dis je le dis oui il nous ils se sentent heureux devant mais je dois dire quelque chose quand même ils sont très heureux et content lorsque ça fonctionne et lors qu'ils ne fonctionnent pas mais c'est notre fond c'est clair je vois ne tu as fait advenir un peu kim thuy et avant cette rencontre on parlait justement de comment parfois un auteur ben il arrive au bon moment dans une société dans avec les questions qui se pose est ce que tu peux nous parler de cette rencontre avec kim tu vois ce que tu raconte avec émotion à faire c'est drôle parce que c'est contraire mme adam qui m'est arrivé par deux voix je dirais pas plus important parti met donc la même journée il ya deux personnes de la boîte qui ont reçu une rencontre qu'ils ont dit j'aimerais ça madame suis voudrais vous rencontrer puis on la connaissait pas vraiment beaucoup et je pense qu'elle avait déjà aussi parlé à une autre maison d'édition quand on le rencontre et c'est devenu mais ça a été tout de suite on a lu le texte en se disant mais mon dieu qu'est ce que c'est c'est extraordinaire quand tu découvres dext mon dieu quel plaisir de se dire il ya quelque chose peu importe dans quel genre d'ailleurs que ce soit dans les livres pratiques dont je parlais des aliments contre le cancer vous dire c'était un livre qui était au delà de ce qu'on avait vu aujourd'hui donc cette rencontre avec kim apprécié c'est fait avec beaucoup de beaucoup de chaleur et ben c'est devenu comme tu dit quelqu'un qui est proche de la maison puis je pense que tous les tous les employés qui on a travaillé avec une hauteur doivent avoir quand même un petit base en psychologie mais ils apprennent cela parce que ça demande beaucoup beaucoup de pas ce que c'est vrai 2 le bon mot nichols et la vulnérabilité de ces auteurs là et même imaginer un deuxième livre kim quand elle a écrit un autre livre la vulnérabilité est encore pire parce que le premier est un si grand succès on dit souvent à six fer à l'insuccès bravo et le deuxième est hyper dangereux les attentes sont les attentes sont élevées autant d'auteurs que du public qu'il réponde public comme un film tu regardes une surprise on peut aussi bon que le premier et c'est dur parce que tu es chez toi et tu es l'auteur même si une équipe autour mais jeudi il n'y a pas 150 personnes comme à la télévision ou au cinéma non c'est vraiment une je pense que c'est vraiment un lien de proximité l'auteur et l'éditeur ou sa relationniste où c'est vraiment proximité puis pittis excuse moi je vous dit quelque chose même des auteurs prolifiques une chez nous qui est fidèle à la maison depuis depuis très longtemps qui a publié à son 55e romain on la voit sur la vidéo on la voit sur la vidéo mais même louise tremblay décembre lorsqu'elle nous envoie son manuscrit elle est dans tous ses états elle est encore insécure le même même après cinquante cinq romans qui ont su très conviviale pour moi c'est le grand parce que l'insécurité d'un auteur qui a créé seul une oeuvre qui est à sa première étape c'est je trouve un peu normal et sain il faut savoir gérer ça faisait quatre sont très très sûrs d'eux c'est plus difficile parce que ben éditeurs regardent isabey donc peut-être un petit peu de travail donc mais c'est notre job c'est notre job c'est d'avoir un recul sont là parce que l'auteur est collé est trop près de son oeuvre c'est normal mais nous notre notre travail c'est de dettes à la place du lecteur et d'améliorer son oeuvre donc il faut que l'auteur soit prêt à accepter la critique c'est pas tous les autres qui sont prêts à accepter la quille alors quand tu parlais diplomatie nicole on a bu quelles sont les qualités parce que c'est pas évident de dire à quelqu'un qui a travaillé pendant des mois voire parfois des années de dire mais il ya encore un peu beaucoup pas mal de travail à faire c'est quoi les qualités pour toi psychologue beaucoup mais c'est comme dans toute relation humaine quand il veut faire passer un message m contre ans par les côtés positifs qui comprend et puis évidemment dans l'oeuvre son voeu la publier c'est clair qu'il ya des éléments positifs oui autant été rejetée mais oui alors on met on mêle mais on est on insiste sur l'ailé les points positifs puis on arrive à la psychologie pas seulement positif puis c'est tout à fait raison qu'on s'adapte aux personnalités c'est ce qui fait que après trente ans de métier je deviens en possession parce que tu as vécu et oui pas mal tous les cas de figure que ce soit la mortalité quelqu'un parce que la personne qui qui vient envie aussi de l'otan l'auteur remet aussi je la misère avec vos tristes mais c'est ces gens là arrivent avec une vulnérabilité et une vie quotidienne dans le qu'il faut adapter j'avoue que il sait si l'expérience je pense pas que ça suive y est pas un cours qui va te donner c'est la vie c'est mais regarde france puis il ya des auteurs qui refuse de leur travail et de retravailler qui c'est leur droit puis on leur dit ben très bien puis en a qui vont voir ailleurs et ils reviennent souvent nous voir parce que aucun autre éditeur qui a accepté non sans blague quand ils reviennent pas toujours réclamé alors avant de avant de parler publiquement on se disait que ce qui vous réunissez cd d'avoir ni d'avoir mis de l'avant et d'avoir revendiqué la place de la littérature populaire j'aimerais ça que vous ne parliez de cette littérature populaire et on est dans un lieu où de la diversité un lieu du livre pour tous tous les âges ce serait intéressant qu'est ce que c'est pour vous cette littérature populaire pour moi la littérature populaire c'est unitaire une littérature qui est accessible à tous tout simplement

notre notre slogan c'est ont fait lire le monde et nous on s'en fout que qu'un individu lisent un roman même les romans de gare les romans fleuves pour nous ce qui est important c'est que quelques sept personnes lisent la lecture et puis oui on se rappelle que tu lisais les paquets de serre et oui c'est ça toi mais tu vois ça m'a menée et ça m'a mené ailleurs mais quelques cas n'est qu'une personne lisant un roman populaire un roman historique ou un roman très très intellectuel très littéraire tant mieux c'est super mais il faut du choix pour tous donc que ce soit du même des ouvrages pratiques comme tu disais tout à l'heure des ouvrages de développement personnel des guides sur l'astrologie n'importe quoi c'est l'issue de la lecture et de l'écrit est pour nous la fête ici ça fait rêver le lecteur si ça lui apporte c'est un divertissement la lecture donc quelqu'un lit quelques oeuvres que ce soit et qu'il en retire un plaisir du rêve du divertissement pourquoi pas mais ce que je veux moi c'est de ma bataille dames c'est la bataille de ma vie c'est à dire que ce qui me frustre et puis qui continue encore même si c'est un petit peu moins pire c'est la non reconnaissance de ce que c'est donc le snobisme littéraire comme je dis ça il y en a moins mais il faut travailler fort ça ça m'a toujours blessé j'ai toujours été blessé et aucun de nos auteurs sont en nomination aux prix littéraires des libraires aucun en 27 ans en nomination je les accepte toujours pas c'est pas normal qui gagne pas c'est correct mais je dis culte un bon ben si c'est pour les premiers romans ou les romans de terrain dit que c'est pour ça là il y en aura pas de problème c'est là le résultat est toujours aussi grand chapiteau raison de ces les auteurs qui est comme une occasion des prix grand public là mais s'il ya quelque chose d'un autant au niveau de la des médias où elle avait dit aux raisons la visibilité dans les médias n'en ont pas pour les la littérature avec un grand m comme ça qu'on pensait moi j'ai des auteurs g excusez nous avions nous avons toujours j'aime beaucoup alors fait ça les éditeurs et les édifices et le géant c'est mon auteur oui parce que c'est le lien avec sellerie avec le l'auteur mais c'est pas c'est pas personnel met dans la boîte des auteurs qui ont fait partir et je l'avais dit ibra disant tu te rends compte qu'il ya des libres il ya des auteurs qui dit je veux aller dans une autre maison pour gagner un prix littéraire puis je reviendrai devoir mais quelle frustré il ya quelque chose il faut qu'on arrive à ça je dire je veux nommer michel gens ont gagné quatre prix littéraires en europe 0 ça commence là le film commence il ya eu lui ici il ya eu le corps d'élite mais honnêtement s'il ya quelque chose et c'est pas plus michel que des auteurs je dis juste pour juste qu'on trouve un équilibre là dedans parce qu'en fait je dire si livres qui se vendent c'est pas des mauvais rible c'est pas parce que tu sais comme si il ya des livres qui se vendent puis tout le monde les vendeurs sont très contents puis ben ya des livres qui est des prix si on peut faire découvrir des auteurs qui sont pas connues pas trop moi je suis la première à le dire mais soyons soyons égale moi c'est plus ma bataille celle là j'avoue que je suis content quand je vois de kim thuy quand je vois de michel quand je vois tous nos auteurs altéra turquie avancé mais sa formulation travail s'est jointe que les ses auteurs dont tu parles comme luis tremblay de saint louis on commence les médias commencent à parler d'elle de ces personnes pourquoi parce qu'ils ont un succès incontournables mais un paquet d'autres auteurs qui ont un succès moindre mais quand même beaucoup plus important que beaucoup d'étudiants littéraire dont ils ne parleront jamais c'est qu'ils ont comme réaliser ses chroniqueurs que ouais je voudrais bien parler de ses auteurs le oui mais tu vas tu réalises sont aussi qu'ici comme moi le travail qu'il faut faire une bataille de raison alors bataille des femmes qui se battent c'est d'ailleurs pour ça que vous avez reçu le prix fleury mais plaît parce que dans votre travail avec l'auteur et dans votre maison d'édition c'était une partie de votre activité et puis l'une et l'autre johan on a compris que c'est parce qu'elles venaient à l'associatif la pression fait partie du comité puis de 2,2 conseil mai je vis j'étais directrice générale mois de l'année oui 1 école a été plus d'un an oui oui donc jouanno on comprend d'où ça lui vient la bataille le combat pour le groupe pour le collectif et toi nicole comment est-ce que cnse besoin ou je sais pas si c'est un besoin mais cette nécessité de t'impliquer dans le collectif ça fait partie de ma nature j'ai des valeurs familiales qui m'ont été inculquées d'abord mon père était très impliqué dans le milieu à part avant il a été et mon père bon j'ai comme un peu suivi ses traces mais mais j'aime travailler avec le monde est en fait moi je fabrique dans l'associatif contrairement jaune ou tout début de ma carrière chez guy saint jean éditeur au monde si j'avais tout à apprendre je jetais un ennemi dans ma maison d'édition puis je me sentais isolée et juge donc j'ai dis à papa faudrait qu'on devienne membre de l'association je veux côtoyer d'autres personnes je le savais je veux apprendre des choses mais moi je suis allé au début pour apprendre et en découvrant tout ce que le milieu du livre comprenait pas ce que je connais c'est juste que nous on faisait mais j'ai appris qu'ils avaient des éditeurs qui faisaient du manuel scolaire c'est un des buts complètement différente les éditeurs de poésie de jeunesse puis j'ai découvert qu'on avait tous des points communs on avait tous les mêmes problèmes et ça m'a vraiment stimulé à à ce qu'on se mette ensemble mais qu'on améliore notre sort à tous alors l'une et l'autre quand vous regardez le parcours là de 30 ans de bataille un johan a dit pour vous qu'est ce que c'est le peuple un beau succès ou quelque chose qui vous tient à coeur d'en dans cet engagement du collectif vous dites là j'y étais j'ai participé à ça moi je vais à paris j'ai participé à ça je pense que ce n'était pas pour moi où j'étais employé de l'anel mais qu'un à l'association est arrivé parce qu'ils ont eu départs volontaires d'à peu près la moitié des membres à une époque quand ses revenus qu'un jean françois bouchard nikon est un petit peu aussi quand on est revenu il ya quelque chose qui le moi je voulais aussi être membre le poète président mais je vous le demande là il ya quelque chose pour moi qui était ok ça se peut ça se peut que l'on fasse avancer les choses mais dans le collectif c'était au delà de moi j'ai représenté une même grande maison que quebecor mais on était capable là avec les plus petites maisons littéraire les pratiques on était capable de se regrouper moi je pense que c'est le moment que j'ai le plus aimé et je pense que la présidence de nicole nous a amenés à bien solidifier ça aussi je pense qu'il reste à solidifier tout le monde même si ça vaut mieux vaut dire que la pandémie a pas aidé non plus dans cette ça a aidé l'industrie parce qu'on s'est mis à vendre des livres des livres parti plus vite en expédition le numérique les ventes le marketing numérique a été mieux mais moi c'est ça je pense c'est d'y avoir participé plus que de la voir imposer moi de mon époque c'était la taxe savez qu'il ya pas y avoir à mon sens dacquois sur le livret ben y en a je suis non non non non assuré une bon ça m'a amené dans un bonheur moi j'ai pas été capable de me rendre mais c'est formidable parce que jusqu'en même une taxe puis une autre chance après c'est peut-être le truc oui j'y étais et j'ai payé cher et toi nikon j'en ai quelques battues a le droit d'en avoir mais oui mais je dirais que le premier c'est il y à plus d'une vingtaine d'années alors que à l'association on avait décidé de demander la création de crédit d'impôt pour le livre alors il en existe un pour l'audiovisuel et on avait formé un comité il y avait un représentant à l'époque de 10 colère du littéraire et du pratique et moi j'étais sur ce comité et j'ai travaillé à la création du crédit d'impôt pour le livre qui sert toute l'église est aujourd'hui que ça j'en suis vraiment très bien et ensuite j'ai il ya eu quelques années un schisme bas y en a eu quelques-uns dans l'association mais il ya eu un schisme à propos du prix réglementé et j'ai été la médiatrice entre les associations laïques eu l'association des libraires l'association des distributeurs et l'analogisme gg j'ai peint en sorte qu'on s'est entendre vu toute l'industrie parce qu'on était en vraiment en guerre à ce moment là que ce soit je suis vraiment très fier de soi puis aussi johan comme tu dis dans l'antre que dans les années moi j'ai été présidente qui m'ont été je le répète constamment c'était de voir l'unité du milieu de voir tout le monde qui travaillent ensemble c'est plus beau cadeau alors si vous aviez si quelqu'un vous téléphone et vous dit j'ai envie un genou une jeune j'ai envie de me lancer dans ce métier de l'édition parce que je vous ai entendu ou vu à une table ronde au salon du livre qu'est ce que vous lui qu'est ce que vous lui diriez qu'est ce que vous lui conseilleriez

nicole donc un chacun son tour

cancer est parce que actuellement il ya une un bon match et les éditeurs et beaucoup chez les éditrices de jeux ds sonic all year je suis je trouve ça fascinant et ça me rend d'une fierté de voir toutes ces jeunes femmes maintenant partir de maisons d'édition des librairies des petites librairies c'est formidable on n'était pas beaucoup il ya trente ans puis avait beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup d'hommes jeu rien que des hommes mais c'est bien fun qu'un équilibre là dedans le conseil d'administration de l'anel je pense que plus de femmes maintenant que d'hommes je me trompe pas choisi n'importe quoi oui je vois aujourd'hui qui opinent du chef donc ça c'est extraordinaire donc je j'aurais tendance à discuter avec cette personne là pour revoir ses motifs pourquoi me faire ça puis après seul à diriger parce que je considère que mon expérience sert à beaucoup de choses mais pour tout ce qui se passe actuellement je la dirigerait vers un de ces jeunes maisons d'édition qui vit des choses très différentes que moi ce que j'ai vécu ou donc ni colle ni elle a hérité d'une maison familiale mais je la dirigerait match très très curieuse de savoir quelle est la motivation son amour du livre pour faire de l'argent andré bastié des adducteurs se faire de l'argent button en pharmacie ou ou encore les endroits

et toi nicole qu'est-ce que tu conseillerais un garçon ou une fille qui viendraient cognac a pas d'accord avec ce que je viens de dire mais en plus je lui dis je lui conseillerais d'abord d'être patient parce que ça prend du temps à vendre deux en fait surtout si cet individu veut voeux de succès je veux réussir veut vendre beaucoup de livres parce que les gens qui sont en dehors de l'industrie du lait ne savent pas ce que ça veut dire quand tu publie un premier roman qui peut dans 300 copies non il faut savoir pourquoi mais je les fais à plusieurs reprises de plusieurs personnes qui débutait dans le mets typiques qui me demandait des conseils et je le redis ne te décourage peau soit patient un moment donné qui va tomber sur quelque chose qui ça va débloquer parce que dans notre milieu montlieu des subventions oui on en parle beaucoup et d'ailleurs ça j'aimerais ça faire une petite parenthèse sur les subventions tout à fait ce que on entend constamment dire les écouteurs sont subventionnés les c'est vrai qu'on reçoit des subventions mais les maisons d'édition comme libraire c'est comme la nôtre les subventions qu'on reçoit ne représente qu'à peu près 10 à 15% de 9 ans quand on dit on est subventionnée donc on devrait tout accepter ce qu'on nous demande il ya des limites donc parenthèses en mai dernier j'ai perdu le fil de ce que je disais qu'on vous parlait donc les narrations ben oui parce que les programmes de subventions ne sont accessibles qu'après trois ans mis trois années d'existence donc pendant tout ce temps là les éditeurs doivent se financer eux mêmes et ensuite peut faire une demande de subvention conseil d or peut-être qu'ils vont être accepté un jour peut-être que non peut-être que ça peut prendre dix ans qu'ils soient acceptés mais il faut être patient avant d'avoir des revenus et nos distributeurs qui nous pèse 90 jours donc il faut financer beaucoup de choses à l'avance et il ya beaucoup de choses à apprendre surtout quand on est un petit éditeur il faut tout savoir faire il faut savoir faire les les médias les communications avec les médias il faut savoir la production il faut il faut tout apprendre donc il faut être prêt ce l'industrie changé beaucoup de oui je poserai attention je marque l'autre chose que je trouve qu'ils qui vaut la peine d'être dit c'est la façon aussi les choses ont changé c'est à dire que la vision avant des jeunes maison d'édition sur les plus gros c'était systématique que toi on sait bien c'est gros je me suis même fait dire en assemblée on y dit à pau nous autres on savait pas ce que ça voulait dire édité une chance que pascal assathiany m'avait calmer parce que je parlerai mort du trafic que dit cette connerie le mais je dis parce que oui on travaille comme un autre maison d'édition aujourd'hui c'est puceau et c'est ça qui est ça c'est déjà beaucoup plus 5 parce qu'elle veut dire à ce moment là des mauvaises analyses des mauvaises vision on dit à peu près n'importe quoi des grottes et ce site est petit et cela toi tu as vingt dix opérations tout en a pas je pense que ça ça commence à c'est parti ou presque à part de quelqu'un est important alors ce qui vous différencie beaucoup c'est les maisons pour lesquels vous travaillez parce que on l'a dit nicole c'est une entreprise familiale c'est pas forcément tous les jours évident de d'avoir l'image de son père et de tout le temps de voir ce référé ou de de se libérer à lui puis après on passera parce que c'est ça peut être un point aussi d'être dans une entreprise familiale en fait si en parlant de mon père vous devez savoir que quand je suis arrivé chez guy saint-jean en stop papa était a répondu diffusion prologue est passé tout son temps là et la maison d'édition est enrobé pour lui donc papa n'était pas impliqué à la maison d'édition caché arrive n'est une journée par semaine c'est moi qui faisais tout donc il n'a pas le poisson poids n'était pas présent la maison d'édition il est devenu quand il est revenu à la maison d'édition quinze ans plus tard quand il a vendu ses actions de chez prologue et là il a intégré il est arrivé puis à ce moment là on était les quatre marques clermont mairie jacques et moi et papa lost est prévu dans lost est vraiment prévu dans les chicanes qu'on avait pas ce qu'on n'avait pas du tout les mêmes visions éléments de la famille aucune retenue un sens c'était d'aider les portes claquaient mai et ensuite c'est quand on a engagé des en étant petite maison d'ailleurs c'est quand toi t'es un gros tout est une grosse maison même si urgent ils nous ont publié quatre de quatre nouveautés par année j'étais un ennemi on est rendu 80 nouveauté une douzaine d'enfants non mais c'est ça qui est un moment donné il ya une petite heure plus tard moi je me suis identifiée comme une petite maison d'édition puis un jour il ya quelqu'un qui exalte la grosse maison d'édition gt2 quoique web les pilotes ont jugé gilles auger l'assument là je réalise ont mille maisons important mais l'esprit de famille oui c'est bon le pote papa était pas si importants et d'autant plus quand il est décédé il ya déjà quinze ans mais la dynamique familiale pour moi c'est un plus parce que on se tient on se parle on s'entraide l'esprit de famille et la chine nous puis les gens que j'ai embauché depuis que j'ai amené à la maison d'édition c'était avec cette vision et 7,7 culture d'entreprise on ne conclut steve encore jean mon meilleur ami qui est arrivée il ya huit ans il est venu dans cet esprit de famille l'eau et l'eau c'est mon meilleur ami donc cesser c'est devenu une famille pisser il ya beaucoup d'avantagés parce que pour nous ça marche pas pour toutes les familles mais non la famille semble oui alors toi joanes tu tu fais pas la maison d'édition pour laquelle je travaillais fait partie d'un grand groupe qui a connu toutes les étapes libre expression était petite maison avec cinq employés quand moi je fais rentrer en 92 et ils ont vendu 50 % de leurs actions 94 à quebecor donc j'ai vu le passage des cinq années où est-ce que c'était 50-50 j'ai vu donc les actionnaires de base discuter avec les grands avec le plus grand groupe bon faut dire aussi que quebecor à cette époque-là vidéotron de cet apport en fait il n'était pas chez eux si j'ai vu tous à apprendre à grandir et quand on m'a donné la direction en 2000 c'était libre expression et après société la fusion alors j'ai plusieurs des cinq entreprises mois à cinq ans et que j'ai fait j'ai appris en fait j'ai appris plus la justice pendant ce moment là des choses que j'ai jamais voulu comprendre mais parce que ce point important la désuétude le saut content mais se contente de ce endroit alors ça fait rire les réducteurs à la désuétude à vouloir rien comprendre la désosser merci ça fait ma journée et au fur et à mesure c'est sûr que les contraintes des groupes ben oui à des contraintes mais c'est beaucoup un gros qu'on pense en fait les gens en font une histoire bon c'est vrai que les concurrents qui ont été les deux chats mais la halle interne on peut gérer très bien en fait moi j'ai jamais eu tout ce qu'on a pu faire on le faire une peu de pression vraiment mais ça demande un autre type c'est surtout de gestion de désuétude et de machins parce que c'est une compagnie publique mais une fois tous les saints le métier où la passion d'édition passe au oui j'avais pas le choix mais je dis ça c'est est compensé par l'édition l'équipe éditoriale les discussions animées les programmes de promotion oui c'est différent pis il a une part de ce sommet une des différences c'est que soit peut-être trouvé étrange jamais moi j'ai jamais eu à présenter un budget à personne je sais que ça ça fait partie de vos réalités de passer beaucoup de temps présenter des budgets nous on fait ce qu'on veut c'est quand ça arrive quand arrive le programme de fond du livre canadien oui c'est dommage on passe pour des êtres ya quelqu'un qui passait alors oui le temps passera madame vous ne me faites pas oui c'est ça vous êtes sûre on n'a pas la même montre que oui ok on est dans un salon du livre vos maisons sont au salon du livre qu'est ce que ça représente pour vous les salons du livre alors tiens nicole pour moi ça j'ai oublié de dire que et l'une et l'autre avaient été très impliquée aussi un dans les salons du livre et dans l'organisation des salons du livre c'est vrai et tu vois mon père était au conseil d'administration pendant une dizaine d'années moi j'ai été pendant une dizaine d'années toi aussi un peu moi mais c'est madeleine chez nous qui madame de chez nous qui est partout et qui elle est impliquée depuis très longtemps mais pour nous le salon c'est une vitrine c'est important à plusieurs égards c'est important pour nous comme éditeur parce que ça nous permet d'avoir un contact direct avec les lecteurs parce que nous dans le métier il ya plusieurs intermédiaires il ya un autre distributeur et le libraire et le lecteur donc ça nous permet donc d'avoir le contact avec le lecteur ça permet nos auteurs eux aussi d'avoir un contact direct avec leurs auteurs et ça permet de faire découvrir des choses à tous ces passionnés du livre qui viennent chaque année au salon pour moi c'est la promotion on vient pas ici pour faire de l'argent si on en fait tant mieux mais on compte pas là-dessus mais ça nous permet aussi d'avoir le pouls de ce que les lecteurs aiment de ce qu'il n'aime pas c'est un peu comme une une analyse de marché si tu veux mais c'est surtout contact avec les lecteurs pour nous et pour nous autant je vois tu dirais la même chose je rajouterais deux choses en fait pour moi c'est beaucoup plus une rencontre entre l'auteur et son lecteur

sinon je verrai -2 en fait c'est l'effet des salons du livre une vitrine au tout ça oui mais c'est l'auteur rend compte très peu son lecteur en fait dans une wii des petits trucs que de temps en temps pour eux la rencontre avec les lecteurs et aux discours est plus important que pour moi sincèrement je parle moi comme individu je parle pas de moi comme dirigeant mais les contacts partout au québec et tous se sont essentiels ce que c'est la bonne formule je suis moins certain mais je trouve bello la pandémie au permis à faire beaucoup de changements ce qui me réjouit dans un certain sens et ses erreurs sur moi je suis toujours pour ça pour aller pour que ça permette j'ai souvent rêvé de jouer notre bus jaune puis d'un mètre cinquante auteurs de dire on va prendre une teinte puis on va dire au jambon bienvenus les auteurs sont là pour les rencontrer parce que je trouve ce groupe je trouve que c'est une période qui est lourde la période des salons fausse il faut penser à tout ça prend beaucoup d'énergie du personnel c'est peut-être ça qui m'a qui fait que je trouve que les salons du livre l'idée est très très importante mais peut-être que la forme doit évoluer mais déjà cause de pandémie je vois que les choses changent et je trouve ça très bien comme ça très bien de voir dans la ville avant le salon pavant salon en fait comme j'ai entendu tout à l'heure c'est pas juste les quatre jours qui sont importants cette année donc oui on fait une fête mais je pense que c'est comme els toute l'industrie ensemble et trouver une méthode peut-être un peu plus simple un peu plus souple pour que les auteurs rencontre avec nous aussi parce que tu as raison c'est une étude de marché tu regardes les ja des passagers lui se jette et on le sait pas on sait d'un manque pas pareil il y en a que c'est évident donc non et pourquoi le lecteur mais tel type de romans qu que toi tu te mets mais pas comme ça pour ses petites anecdotes pourquoi je parle que c'est une étude de marché il ya chez pas une quinzaine d'années au salon venait de sortir un livre s'appelait les meilleures recettes à l'autocuiseur et les gens au salon nous disait au téléphone mais vous avez pas l'autre lot machine la mijoteuse et le samu lui a donné l'idée de faire un livre sur la mijoteuse et se livrent leur condition est nommé l'année si on n'avait pas eu cette information s'est jamais fait une raison mais si certains cas l'homme et non monsieur raison ouais d'accord alors pour terminer oui pour terminer qu'est ce que c'est pour toi le plus gros défi pour ta maison d'édition pour l'avenir là or tu fais pas de budget mais tout laisse rien à des défis excusez moi qui me prend par surprise le plus grand défi mais je suis sans mots et qu'elles sont moches winch 2 je dois réfléchir pour moi c'est pas moi et je dois je dois dire que je vis au jour le jour - donc je pense finalement empêché les merveilleux on vit aussi au jour le jour bon on est peut-être des petites contraintes parce qu'il faut donner des plans d'affaires mais au-delà de ça je pense que c'est aussi de ramener les gens nous il ya quand même beaucoup de monde de ramener les gens en présentiel parce que dis je trouve que on a perdu un peu cet esprit c'est de l'équipe parce que tu parles nous les gens travaillent encore en vie avant je sais pas si tout le monde est comme ça je pense qu'il faudra consulter seul c'est c'est pas loin l'homme et donc je pense que c'est le défi à court terme mais le reste c'est de continuer à suivre constamment ce qui plaît si on se disait le grand succès d'un livre c'est très souvent un alignement des toiles topo prévu et mais c'est ça qui ont pas parlé tous ses disques on en a et il doit continuer toujours à être lopy c'est que quand ça arrive il faut que tout soit autour de ce faux pas que tu as à perdre bien sûr tous les ans lui mais il faut profiter de ce port pas financièrement faut profiter de ça parce qu'un message c'est caen qui m'est arrivé je dise au delà de ce qu'on pensait altéra tueur mais tu veux rendre service à l'automne puis tu veux vendre service à l'auteur il ya quelque chose qui se passe puis je pars seul défi mais il ya le défi aussi de conserver la place du livre qui vient lui aussi dans la société et puis oui en fait beaucoup de fiction chez nous et après disant ne voir la fiction baissé partout ça fait un an et demi que c'est reparti et ça c'est pour moi même et tout en écoutant johan mes idées me sont venues et je trouve qu'un un des défis qui est important pour nous c'est la place pour vendre le livre parce que il ya les librairies mais il ya d'autres endroits où on vend du livre et il ya une concurrence énorme pour avoir cette place là d'autres produits que le livre par exemple dans les costauds et les walmart l'espace dédié aux livres se rétrécit comme peau de chagrin peau de chagrin et ne veut pas dans le genre de littérature qu'on fait nous ces endroits là sont très importants pour rejoindre notre lectorat et on est passé en concurrence quand tous les autres divertissements et les tablettes et tout ce qui tout ce qui est divertissement en ligne ça vient gruger le temps les rayures et et quand il parlait de best-sellers tout à leur écoute mes revenus une idée en tête c'est quand on parle à des gens qui sont à l'extérieur du milieu des banquiers où on leur raconte des histoires on le raconte ce qu'on fait on on 10,9 un best-seller avec soi et avec ça il me répond régulièrement systématiquement mais pourquoi ou fait pas juste des bas salaires

je leur réponds pas généralisées menacent de dbc oui eh ben voilà c'est la fin de cette discussion entre nos deux récipiendaires du prix de fleury mais plaît johanne guay récipiendaires 2020 nicole saint-jean récipiendaires 2021 merci beaucoup à ce que j'ai dans leur message à damas

j'éprouve souvent une grande fierté de les lire pour pouvoir les croiser sur les réseaux