Le Salon dans tes oreilles

Le Salon dans tes oreilles - S2E86 - Le voyage intérieur vers de nouveaux horizons

February 15, 2022 Clara Dupuis-Morency, Maya Ombasic, Vic Verdier, Samuel Larochelle Season 2 Episode 86
Le Salon dans tes oreilles
Le Salon dans tes oreilles - S2E86 - Le voyage intérieur vers de nouveaux horizons
Show Notes Transcript
Le roman de fic­tion tire sa force de l’imaginaire de son auteur·rice et nous emporte jusqu’à la dernière page. Dans cette table ronde, l’animateur Samuel Larochelle tente d’explorer l’idée du roman comme voy­age au cœur de soi avec les auteur·rice·s Vic Verdier, Maya Omba­sic et Clara Dupuis-Moren­cy. L’écriture peut nous men­er très loin, vers de nou­veaux hori­zons où la quête devient un ter­rain de jeu fascinant.

Avec:
Clara Dupuis-Morency, Auteur·rice
Maya Ombasic, Auteur·rice
Vic Verdier, Auteur·rice
Samuel Larochelle, Animateur⋅rice

Livres:
Dans les murs
L’Empire bleu sang
Sadie X

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#slm2021

vous écoutez le salon dans tes oreilles une baladodiffusion dans laquelle des auteurs des autrices et des personnalités discutent de leur livrer des sujets qui animent l'actualité littéraire les enregistrements ont été faits lors du dernier salon du livre de montréal et bienvenue au salon du livre de montréal éditions 2021 avec une présence de la foule on est très content de vous revoir et bon jour où ça tout ce qui nous rattrape sur youtube en ti père et vous êtes à la table ronde qui est intitulé le voyage intérieur vers de nouveaux horizons c'est un long long de site pour vous dire qu'on va réfléchir sur l'écriture de fiction toutes ses facettes tout c'est possible la source de la fiction mon nom est samuel larochelle dans la vie je suis un journaliste un écrivain et j'ai l'honneur d'animer ces tables rondes avec trois magnifiques artistes que je vais vous présenter brièvement avant de plonger dans le vif du sujet d'abord à ma gauche mayamba sick kids à la fois aux tristes et enseignante en philosophie en 2006 à elle son livre mostar jiao remporté le grand prix du roman métis et le prix des racines et des mous de la littérature de l'exil et cette année au salon du livre de montréal elle vient présenter son roman dans les murs qui est publié chez vlb éditeur un peu plus loin à neuvic verdier qui de son côté est diplômée en histoire en communication à ce jour et le publier huit romans de genre littéraire très très différents les uns des autres et cette année sur le dessus de sa pile sur la petite table qui chambrent ans parce que trop de livres il ya deux titres entre autres jack et le haricot magique dans la collection des comptes interdit et rapidement l'autre titre dont il veut nous parler mercurochrome mercure chrome et avant d'en parler davantage je vous présente et clara dupuis morency qui est diplômée depuis 2016 au docteur en littérature comparée qui enseigne la littérature en tant que chargé de cours et qui a publié cette année son deuxième roman chez héliotrope sadi x bonjour alors avant de vous lancer des questions 1 million de dollars je veux que les gens devant nous et à la maison est aperçu de votre oeuvre publiée cette année donc clara si je te donne le micro pour nous présenter stade ix quelle est l'histoire qui lie la tonalité littéraire où on veut en plongeant dans ce roman je te laisse la parole j'essaie de penser à cette question du voyage c'est d'y exceller l'histoire d'un voyage d'une migration s'est dit c'est un personnage qui qui a tout quitté à 25 ans qui a quitté montréal qui a quitté sa famille qui a tout laissé derrière pour se réinventer et qui est parti vivre à marseille et puis elle a aussi quitté elle est étudiante en philosophie puis elle a fait une conversion la science est devenu scientifique qui est allé étudier les virus géants à marseille donc c'est pas le pandora virus ne s'est pas le corona virus mais c'est le pandora virus et et c'est une découverte qui lui a fait reconsidérer tout ce qu'elle savait sur la vie tout ce qu'elle pensait sur la vie alors on la suit dans cette nouvelle villa mais il ya il ya un événement qui a la moitié du livre va la ramener à montréal pour la première fois depuis 25 ans dont 25 ans plus tard après son départ elle va revenir à montréal et re découvrir ce milieu qu'elle a quittée et qu'elle n'a pas revu depuis ce temps là et on est dans quelle tonalité motive dans ce roman on est dans une tonalité motel 6 est un concept intéressant c'est on est à la fois dans sa toxine scientifique donc dans la première partie du livre on voit les on voit le monde à travers ses yeux à elle donc on est dans un esprit qui analyse tous qu'ils observent tous qui est parfois un peu détaché des affects qui ont vu des émotions parce qu'elle a un regard qu'on pourrait penser froid sur les choses mais peu à peu on va comprendre pourquoi elle est un peu détaché d'elle-même pourquoi elle est plongée parce qu elle se plonge dans ces virus là elle fait partie de ce monde là quand elle se plonge est ce que votre force et à reconnecter un peu avec ses émotions un certain mais peut-être le voyage intérieur n'est ce pas et maya si je te donne l'occasion de nous parler de du roman dans les murs comment tu ne le présenterai alors c'est l'histoire d'une femme qui vous cacher son identité alors elle c'est une ancienne réfugiée en fait cac et qui a connu la guerre civile et vit à montréal sous un autre sous un pseudonyme parce qu'elle n'a pas envie de retrouver ou revivre son passé pourquoi parce qu'il va être plutôt tragique étant donné qu'elle a été violée durant la guerre civile en ex-yougoslavie elle a perdu sa soeur jumelle et elle est devenue prof de littérature à montréal et à un moment donné lors d'un voyage anodin elles seront en italie à trieste en essayant de faire des recherches sur les inédits en fait des écrivains de trieste et là il fait connaissance d'un personnage masculin qui la chambre ou premièrement sexuellement érotiquement et par la suite en fait il va la forcer un peu à retrouver ce passé tragique et grâce à lui elle va voyager un peu à travers plusieurs villes dans istanbul dans beyrouth et alba termine à sarajevo et elle va retrouver à la fin mais je vais pas vendre le point de vivre mais voilà elle va c'est une quête en fait mystico spirituel souffrante mais qui je pense se termine bien et vous allez voir donc on va réfléchir tous ensemble à la fiction mais avec des auteurs et des autres et ce avec des hommes très différentes vic verdict elle parle nous dessus en forme vraiment ailleurs la meilleure écoute et manger qui plein de choses pour pleinement j'ai écrit du trailer j'ai écrit de la check list de gaulle j'ai fait toutes sortes de choses il a présentement j'écris beaucoup de romans d'horreur et des romains des 10 romans même qui qui nous permette d'aller dans des zones d'écriture qu'on a rarement fait ici j'ai un romain dont vous êtes la victime au moment qu'ils proposent effectivement d'avoir des choix et je le fais dans un univers tenez vous bien d'un roman de zumbi on est ici en plein milieu de la couronne nord de montréal alors que là alors que le la pandémie coronavirus est devenu tout d'un coup la peste bleus qui s'est mis à tuer terriblement on a vacciné et tout d'un coup il y a des gens qui se sont mis à hurler se sont mis à se dévorer et on est six mois plus tard verdi est un survivant six mois plus tard et il doit faire des choix déchirants entre ses deux filles entre entre ceux qui pourraient aimer sa femme qui a perdu on est vraiment dans un roman qui nous permet d'avoir deux trois quatre cinq je pense qu'il y assez fins différentes en deux grandes dents dans deux grands axes narratif nous parler en tout genre de jack et la recommande jacques hiller le comminges et que ça se trouve à être un conte interdite c'est dans la série des contes où on décide de reprendre les comptes classiques et des réinventer à la façon moderne ici on est dans un roman de cambriolages se trouve à être ce qu'on dira mme anglais reist 9 ans où on suit le cambrioleur parce que vous vous rappellerez que jack et le haricot magique c'est celui qui monte en haut du haricot pour aller voler le fameux gr c'est là dedans qu'est la poule aux oeufs d'or version très adulte beaucoup plus beaucoup plus rude une version donc de roman d'action et là dans la notion qui était évoquée pour le titre de cette table ronde était question oui de voyages intérieurs mais beaucoup d'écriture de fiction je vais un peu abordé les deux jeux parler d'abord de l'écriture de fiction en me permettant une petite tranche de vie quand j'étais en cinquième secondaire installé dans mon prof de français me demande comme premier travail de france est d'écrire d'inventer le journal intime de personnages fictifs on nous demande à tous et 2 250 mots j'en ai fait 1300 parce que j'avais trop de choses à dire je n'étais pas capable de m'arrêter j'ai senti que de pouvoir inventer des émotions des personnages en univers pour moi c'est extrêmement grisons donc j'ai envie de savoir est ce que vous vous rappelez dans votre vie du des clés que vous avez senti à quel point l'écriture de fiction vous galvanise à l'intérieur est ce que vous savez vous vous souvenez de ce moment là vick je prends la peine parce que j'ai longtemps pas voulu écrire me suis longtemps dit que je serai pas seul mon père disait date je lui porte un foulard ici parce que il disait tout être un foulard vous le dit quelque chose d'artistique c'était sait pas compter que je mets mon foulard d'artistes des paquets les voir je pas cartésien et un moment donné je me suis dit garde je travaille changent et je gagnais ma vie et radio-canada décide de faire une concours de récits québécois avec jean barbe ça fait vraiment quelque chose comme 15 ans et je soumets une affaire qui s'appelait con comme un chasseur il se trouve est un espèce de variations sur une histoire que je vais raconter plein de fois et puis que j'ai mis cette fois ci un mot en disant est ce que je suis capable de faire ça mais ça c'est le proto verdier dans sa danse que j'ai appelé l'adjectif de gand ouest et c'est ça qui m'a amené à publier chez x y z le premier en main et je me suis rendu compte à ce moment alors que de se raconter juste à côté de soi c'est un formidable plus depuis ce temps-là verdier c'est mon nom d'auteur c'est aussi le nom de mes personnages à l'intérieur des romains iodé verte' mais en tant que ton père peut-être voix et des pêcheurs hâtivement le monde des artistes je pense qu'ils auraient voulu lui avoir ce genre de talent là son père à lui avait ça d'ailleurs mon grand père ont publié de la musique sous le nom de vers et mettrait alors que tu as longtemps plutôt envie d'écrire et quand vu le concours steacy tu essayé pour la première fois quand j'ai été un jeu les faits deuxièmement quand on en a choisi texte pour faire partie de l'anthologie tout d'un coup je me suis peut-être que je peux écrire pauvres est peut-être que je peux pas juste gagner ma vie à écrire comme communicateur c'est ce que je faisais à l'époque et que je peux aussi faire de la fiction et sa mort ça m'a complètement réaligner depuis ce temps là j'ai publié une dizaine d'oeuvres clara est ce qu'on remonte à l'enfance à l'adolescence ou aux premières années de la vie d'adulte ou tallieu point de bascule vers l'écriture de fiction et je ne sais pas si j'ai encore eu d'enfance ou gdrive x que tu racontes sur le mois juste à côté de nous c'est à dire que pour moi il ya encore j'ai encore du mal à différencier la fiction d'injuste l'écriture à dire que j'ai je me suis j'ai toujours écrit à partir du moment où j'ai pu écrire là j'ai toujours eu un journal intime ou ge qui quand je relis j'ai regardé tous les journaux intimes chute juste comme ça puis je quand je relis ces journaux l'un des projets comme j'ai commencé à faire ça ces dernières années peut ainsi comprendre l'enfant que j'avais été puis je me rends compte que j'étais déjà dans une fiction c'est à dire que même quand on parle même quand on n'est pas dans une dans une fiction à proprement parler on est déjà dans une fiction inventée par l'histoire mais je vais chanter l'histoire oui puis je raconte et puis je mets inventé une histoire d'ados qu'aujourd'hui quand je réalise là je me rends je me rends compte à quel point je m'inventais des histoires mais quand j'étais septembre donc pour moi il ya quelque chose de terrifiant dans la fiction aussi parce que c'est de se donner une liberté de faire une liberté qui me terrifie l'adar décrire ce biais que c'était terrifiant parce que pour moi c'est beaucoup plus facile d'écrire le réel mais après ça de laisser le réel délire et bien sûr mais j'ai l'impression que déjà dans un rapport vraiment fictionnel ou réels c'est à dire que je pense pas que je crois au réel alors je n'aurai sort de quatre et ça c'est beaucoup plus difficile de différencier mais et si dans les journaux intimes tu racontais une part de réel mais peut-être que tu mettais en scène ou que tu écrivais autre main est-ce que quelques années plus tard essayez volontairement d'inventer une histoire qui ne parle pas du tout de toi ce que tu me dis qui terrifie mais j'ai inventé une histoire mais qui parlait de moi c'est à dire que j'ai inventé une autre version de la réalité je pense que c'est c'est aussi la fiction c'est d'inventer je ne vis que vous inventez inventé une façon d'être 7 ce personnage de famille extrafamilial aussi là mais en même temps à partir du bourg main vous où j'ai exorciser sa dans les premiers romans mais maintenant il reste des choses dans les romans que j'écris est manifestement n'est pas grand chose de moi à l'intérieur de ça ces histoires là sont la fiction c'est un lieu des ressorts narratifs là dedans qui ont rien à voir avec le réel à l'ail et j'ai migré dans la halle autrui belgique manger de la maison à quoi content qu'ils aient jamais de soi sa tâche par tout en soi mais pour répondre à ta question comme une bonne élève par exemple jeu j'étais en secondaire 4 ou 5 aussi et on devait faire un projet personnel entre eux sans doute tout le long de l'année donc j'avais voulu écrire un roman donc j'avais mis en scène mon groupe d'amis mon noyau d'amis proches et cet ami qui était la plus une des plus proches de guy avec qui j'étais presque une soeur j'ai imaginé sa mort alors je mettais en scène cet ami locke qui meurt et nous qui vivons cet émoi qui sombrait dans dans dans une souffrance que j'étais pas grave de vivre dans la vie mais il y avait quelque chose qui essayait de se dire dans cette fiction là quand même à quoi te goûter quand cet exercice là est ce que c'est encore terrifiant où il y avait quelque chose qui palpite à l'intérieur oui oui bien sûr mais c'est mais pour moi c'est dans l'écriture ça pour moi c'est dans l'écriture c'est dans la mise en langage c dans ces temps il ya quelque chose qui s'expriment puis pour ce que c'est pour moi c'est patent fiction invention ou ta doc et à partir du moment où il ya quelque chose qu'on investit de soi dans le texte dans l'écriture c'est là où la palpitation arriver là où il ya quelque chose qui s'invente malgré tout pays qui s'exprime de soi qui peut pas s'exprimer dans le monde réel si on veut on a déjà de réponse qui me semble assez différente mais je suis curieux de savoir comment tu fais ton rapport à l'écriture de fiction moi je pense que j'irais plutôt dans le sens de clarens même si je trouve votre approche libératrice j'aurais aimé pouvoir faire ça mais j'y arrive pas j'y arrive pas parce que pour moi c'est la même pulsion en fait du départ qui s'exprime dans l'écriture maintenant quelle forme ça va prendre ça sur la poésie la fiction j'ai toujours l'impression de parler de moi et j échappe pas donc même lorsque c'est la pure fiction je sais quand même mais c'est quand même la même énergie qui s'exprime donc j'admire des auteurs qui ce qui rend dans des univers complètement à l'opposé éclaté je voudrais faire ça mais j'y arrive pas donc j'essaie rapport de qui est quand même assez libérateur dans la mesure où il ya quelque chose qui se met en marche et est là parce que j'attends de voir quelle forme ça va prendre et qui n'est toujours de parler de poésie ou d'écriture de fiction est ce que d'autres géants littéraire auquel tu as touché oui j'ai touché à la poésie là je suis en train de faire un essai roman récit est ce que je peux te poser une question un peu large de m'expliquer ce que tu ressens en touchant ces différents genres est-ce que c'est vers 1 il ya plus de sérieux quand même dans un récit où dans une autobiographie parce qu'on a comme l'impression de devoir être fidèle aux faits mais même à ça comme disait clara c'est quand même une reconstruction de l'événement a posteriori donc quand on pose la question dans mon avant dernier mot steria s'est largement autobiographique légende me pose la question est-ce que tout est vrai tout est vrai mais seulement - ouais voilà ta vision du réel exactement donc si vous demandez les mêmes acteurs qui est ok on fait partie des ces événements là peut-être qu'ils auraient ils raconteraient pas de la même façon et quand tu es dans la poésie est ce que ça te fait vibrer autre main ou c'est l'acte d'écrire et donc c'est très similaire c'est quand même une autre vibrations parce que c'est moins réfléchi c'est beaucoup plus en tout cas dans mon cas un pull si c'est beaucoup plus sensuelle j'ai moins tendance à vouloir réfléchir à ce que je fais je laisse vraiment les muses s'exprimer elle me mène en fait plus dans la poésie que dans le c'est drôle parce que cette année j'ai publié pour la première fois des livres qui sont les écritures aux accents poétiques et moi je trouvais ce vertige non je trouvais ça plus difficile plus des parents d'aller dans la poésie alors que chez toi ça semble plus naturel pour l'instant peut-être ça va devenir plus difficile en vieillissant je sais pas quels sont les genres littéraires depuis tes débuts auquel tu as touché que moi j'ai fait quand j'écris comme je vous ai check list de gars là ont pas vraiment de quelque chose de très léger où on est dans le journal intime presque et dans ce cas là c'était plutôt d'être est fondée il ya beaucoup de base entre de l'auto fiction là on est vraiment c'est dans cette zone là j'ai touché à autre erreur historique 1919 à québec j'ai fait du polar ça soit même pas de 19,2 j'ai vraiment fait du commun une enquête mais avec le policier bleus en les policiers qui patrouillent g j'ai ensuite toucher à j'ai fait de la coupe du steampunk je gagnerai a pris la science fiction avec un roman sur qui est en fait une rétro fiction steampunk où québec et le centre du mans qu'est ce que le steampunk pour les intimes faillite leur écoute et à écouter compliqué on va penser à on va penser à jules verne on va penser au fait qu'on ait dans le passé avec une avec une technologie qui semble plus développé puis souvent qui est appuyée par le fait qu'il ya une différence dans cet univers là entre ski ce que nous envient est ce qu'il y a dans cet univers là dans mon cas c'est simplement que la ville de québec vous savez sur le cap diamant ouais hein le cap diamant dans cet univers et les remplit de diamant ils savent bien tout changer ça fait que québec est un espèce de gotham city de metropolis et ça nous pose plein de questions politiques sociales économiques et l'on parle de plusieurs genres littéraires et est nommé aussi d'autres sorte d'écriture est ce que tu as fait de la scénarisation de la poésie de l'essai et autre écoute on prend devrait faire une différence entre les romans que j'ai écrit et les romans dont vous êtes la victime oui parce que ce sont pour moi de deux façons d'exprimer l'histoire mais ça ça reste dans le même dans un univers le premier était probablement plus un récit au départ mais rapidement c'est devenu du roman est ce que tu sens que d'un genre à l'autre ça vient chercher quelque chose de différent toi non parce que ce soit dans ton esprit dans tes émotions mais je je je rejoins beaucoup ce que clara a dit au départ c'est à dire que tu as dit il toujours de soi là dedans et clairement il ya des choses moi aujourd'hui je sais très bien que des thèmes qui me hante de la question par exemple des dés de ce que les gens font quand ils sont dans une situation impossible soit pour moi c'est évident que ça revient là la quête de se libérer du matériel c'est toujours important pour moi aussi des choses qui reviennent mais les façons de le faire sont très très différentes puis les émotions qui viennent cherche sont pas les mêmes je me rends compte que moi j'ai besoin d'écrire des choses qui sont basés dans l'action alors souvent il va y avoir des cinq qui sont durs mais des cinq qui sont décrites et qui vont provoquer le sentiment par le fait d'avoir été décrit par le fait d'avoir été ressentie monsieur vous là dedans c'est donc quelque part on voit peu à dire les choses crûment et je vais laisser au lecteur le soin de vivre ça de vivre cette agression aulas non pas par quel personnage et par le fait qu'ils en étaient témoins j'ai envie de faire du pouce là dessus en te demandant que l'art est que des thématiques qui te hante dans ses différents projets ce que tu vois qu'il ya certaines choses sur lesquelles écrit tout le temps mais avec une norme ias différentes oui je pense que souvent je pense que souvent on tourne autour d'une même cause alors que justement on essaie de temps prêté différence chemin pour arriver au même peau quel point nous parle mais je pense qu'elles sont c'est peu quand je regarde quand je regarde devant les juges quand je regarde pas ce que j'écris ma thèse aussi quand j'écrivais mon premier livre mer d'invention que je regarde séville fc d écriture qui sont très très très différente pour moi des façons d'écrire qui ont été très différentes aussi des espaces d'écriture qui était différent mais ce qui revient je pense que c'est à la fois je pense que j'essaie toujours de chercher quelque chose d'un peu informe c'est à dire que genre à part l'écriture qui est assez fort mais j'essaie j'essaie de me défaire la forme mais j'arrive jamais parce que juge approche cette chose doit peut-être un peu visqueuse peut-être un peu peut-être un peu indéfinissable peut-être un peu collante qui peut être plein de choses parce que c'est le désir est ce que c'est est ce que c'est la folie est ce que c'est quand les choses glisse qui sont pus classable mais plus on s'approche de sa comment on fait pour s'approcher de sa soeur crispé puis quand refaire plus de forme c'est à dire que souvent plus on essaie d'aller vers quelque chose d'incontrôlable plus ont vu le contrôler donc je pense que c'est une des choses qui me qui me hante et à dire que ça prend différentes formes le ce a pris la forme du virus parce que ça cadre pas dans nos catégories dans ma thèse j'essaie de parler du mollusque chez proust et c'était dans l'hyper formés dans ce qui est très très très structurée dans ce qui est très élaborée de chercher là où ça peut-être que ça ça se met à glisser un peu ça vient d'où cette propension à l'est dans l'écriture forme et on a combien de temps c'est naïf de croire que d'avoir étudié jusqu'au doctorat en littérature comparée ça ça vient façonner un peu la plume ou le regard sur son oeuvre et celles des autres oui mais je pense que c'est aussi l' inverse c'est à dire qu'on va faire un doctorat pour aller essayer de comprendre quelque chose qu'on peut pas comprendre ça donc on verra s'il ya beaucoup d'énergie qui est mis à essayer de comprendre les choses avec beaucoup qui investit dans l'intelligence et puis je pense que c'est ce qui peut-être qu'il va être quelque chose quelque chose de récurrent dans mon écriture c'est d'essayer de comment est-ce qu'on peut laisser un peu sont ceux sur prendre soi-même sa dose de piéger pour défaire un peu l'intelligence donc c'est un peu de 2 comment est ce qu'on peut et est en train d'écrire sans trop penser comment est-ce que ça peut venir justement cherché m parler de poésie comme est ce que ça peut venir chercher d'autres régions oui quelque chose qui peut être un peu plus donc c'est c'est d'où vient ce besoin de forme cette fois que c'est un besoin primaire d'une défense primaire de de protection puis des contrôles contre l'inconnu mais aussi une origine question de métier là dedans c'est à dire que vous voulez que moi j'écris souvent dans des choses qui sont pré formaté un polar sa fonction avec des ressorts d'une école très délicat de là dedans l'horreur aussi des codes là dedans et donc normalement je sais très bien où je m'en vais ce que je racontais mais la force du temps je tombe dans des moments où qui ressemble à ce que tu dis là c'est à dire je me surprends à écrire ce que je pensais pas écrire dans la forme alors que je suis dans le pas quelque chose de très codé je sais que ça oui quelqu'un va devoir découvrir quelque chose mais la façon qu'ils ne quittent les mots qui sortent à ce moment là les images qui sont à ce moment là sont souvent très surprenante puis quand moi le premier je me lis indien là ça veut dire que j'ai touché à quelque chose qui m'a surpris moi-même pigé que j'espère produire chez les lecteurs maya est ce que tu comptes parfois cette impression d'une attente vu que moi je peux résumer naïvement avec la magie qui vient de se produire bien sûr et c'est le moment le plus extraordinaire de l'écriture c'est là où on a l'impression d'être totalement possédé où j'ai l'impression d'écrire et que finalement c'est quelqu'un d'autre qui écrit à travers moi la passion des trains courroie de transmission de l'histoire existe à quelques pins puis comme si on a été choisi en quelque sorte pour raconter cette histoire de cette façon là et est ce que je trouve très surprenant c'est quand j'apprends des choses au fur et à mesure que j'écris là je me dis mais si lyon galets raison il ya vraiment à l'inconscient collectif en possède un savoir sans le savoir qui est là on peut l'expliquer de mille façons mais c'est très surprenant et parfois c'était peur aussi parce que je me dis mais comment ça se fait que je suis allé là et comment je sais qu'elles sont qu'est ce qui se trouve dans mon inconscient qui me donne en fait des pistes pour que je puisse décrire des lieux où j'ai jamais été ou des endroits c'était la fameuse perte de contrôle tout à fait ça c'est vraiment extraordinaire je vais aussi savoir si tu de ton côté taux identique des thématiques auxquelles tu tournes alors oui moi c'est l'exil l'enracinement le déracinement la mémoire

les traumatismes intergénérationnel la quête de soi c'est d'une oeuvre à l'autre voilà et je me demandais quand vous écrivez j'essaie de décortiquer pour les gens qui nous écoutent l'écriture de fiction est ce que quand on invente un personnage et qu'on lui fait vivre une situation qu'on n'a jamais vécu on se demande qu'est ce qu'on vivrait comme émotion qu'est ce qu'on aurait comme réaction et on les donne à nos personnages ou c'est un travail qui ressemble plus à celui d'un acteur ou on devient son personnage et on laisse monter des émotions ou peut-être même une troisième réponse un troisième choix que j'ai pas donné c'est quoi votre démarche j'ai l'impression qu'un personnage ça devient comme un laboratoire c'est à dire que ça devient vivant aussi mais pas vivant comme une personne qui vivraient dans le monde la doc après s'associer c'est ce qui m'est personnelle pis si ce que j'observe aussi chez les écrivaines d'écrivains qui m'intéresse c'est à dire que les personnages deviennent plus que des êtres humains plus que des personnes et surtout de romans personnage de théâtre et autres choses personnage mes personnages de romans de fiction ça devient comme un espèce de condensé de tellement de détails que ça oui ça devient une espèce de laboratoire ou en mettant certaines choses ensemble lui faisant traverser différents milieux situation ça prend vie puis on observe aussi c'est à dire que c'est entre moi c'est c'est comme ça que je travaille c'est à dire il ya quelque chose qui est de l'ordre de parce que le personnage concentre plusieurs existences qu'on a croisé plusieurs même si c'est pas nous il ya certainement de nous aussi mais je pense qu on essaie de comprendre aussi quelque chose de soi quelque chose d autre qu on n'arrive pas à comprendre tout à fait en explorant un personnage oui puis y ait quelque chose de lors d'une performance ou si je pense vraiment qu'on laissait on essaie de messine performance de langage donc au lieu d'être une performance de danse ou de théâtre justement qui serait aussi dans une certaine chorégraphie et une performance de caisse comment ce personnage va se débattre dans le langage dans le langage ça vous dans une situation dans une émotion mois quand j'écris je devais que ce soit un homme une femme quelqu'un de plus jeune de points aux yeux quelqu'un de très différent de moi je deviens que ce personnage là est ce que c'est quelque chose que vous partager ou pas du tout c'est clair que oui dans les réponses que tu donnais au départ le fait de 2,7 de s'imaginer dans ce personnage là de se projeter dans le personnage moi c'est évident c'est ce que je fais clac clac la tendance que tu faisais aussi à des affaires qui m'interpelle parce que tu vois moi al'inverse je travaille beaucoup avec dialogues alors je suis très rarement dans la tête des personnages j'ai c'est de m'assurer que l'on comprenne ce qu'ils pensent avec ce qu'ils disent ce qui fait aussi que mes dialogues sont très très longtemps poulets du tout comme se détendent ou que tu veux décrire la situation et la réaction mais pas dans l'intériorité ça veut dire que je vais avoir par exemple des dialogues décousu parce que on va se rendre compte que la personne comme on le fait d'ailleurs dans notre vie courante on est en train de nom pour répondre à la question qu'on vient de poser mais d'affirmer quelque chose qu'on avait dans la tête depuis un certain temps ça fait qu'on n'ait pas vraiment à bab il se promène ses et là on sera donc quand que le personnage était pas dans la discussion il était pris dans une autre histoire qui se racontait alors ça pour moi j'essaie beaucoup de le faire par justement l'interaction par le dialogue une montée et puis ça se fait beaucoup en imaginant comment je le dirai ou comment ça je dirais par ce personnage là malaise que tu imagine ce que tu vivrais pour le donner aux personnages août devient un personnage tu te des tâches de toi mais ça dépend ça dépend de ce que je suis en train d'écrire c'est vraiment ça dépend de l'histoire on dirait que c'est elle qui décide vraiment la façon dont le personnage je vais raconter l'histoire donc je peux pas vraiment répondre les deux je me refroidit un peu dans les deux exactement et là je vous parlais de cette idée de battre un peu comme un acteur de devenir son personnage et je veux faire un lien avec le théâtre quand on suit des cours quand on fait des pièces on peut découvrir quels sont nos ombres d'aisance on peut réaliser qu'on a une grande facilité à l'hiver la comédie ou qu'on ait des blocages avec le drame avec certaines émotions est ce que en écrivant la fiction vous avez appris des choses sur vous même en naviguant dans différents genres avec différents personnages différentes situations est ce que ça vous a fait comprendre que des émotions avec lesquels vous êtes à l'aise ou pas du tout des situations où des contextes est ce que vous avez appris sur vous je pense que ça dépend beaucoup de notre rapport à l'écriture manger rapport où j'essaie toujours d'aller au plus difficile c'est à dire que pour ce qui m'intéresse dans l'écriture c'est pour me donner une expérience que je peux pas voir dans la vie c'est à dire que dans la vie forcément on va essayer d'aller là aussi le plus confortable c'est dans cette chaise par on va on va essayer de pas aller là où ça fait mal mais dans l'écriture c'est pour moi c'est le seul endroit où tout d'un coup je peux je crée un espace pour essayer d'aller là où ce avec le plus inconfortable et gsm j'essaie de me méfier justement de ce qui me serait facile de ce qui me serait naturel ou 10 qui me serait plus aisé parce que je me dis il ya quelque chose là qui est trop complaisant donc si c'est trop facile si ça cool trop dessous il ya quelque chose qui peut il ya des moments quand même 2 2 qui coule dans l'écriture mais si ça m'amène dans des espaces qui m'apprennent rien sur moi ou pis surtout là où ça va m'intéresser ma boussole si on veut dans l'écriture ça va être qu'est-ce qui peut m'apprendre ce que je ne veux pas savoir sur moi même c'est à dire que si ce que je veux pas savoir sur moi même c'est exactement là où je vais aller parce que c'est là où la seule façon dont j'ai l'impression de pouvoir être intéressante pour les autres c'est à dire que si je vais juste l'eau j'ai déjà aménagé tout mais les lecteurs il se passera pas j'ai quand même un peu envie de mettre les lecteurs et confortable à dire que c'est un peu c'est un peu ce que je recherche mais le vote test dans l'écriture tu explores l'inconfort dans des trucs d'aider des hommes que tu ne connais pas ou ce qui est plus difficile parce que ça reflète ce que tu es dans ta vie est-ce que qui préfèrent aller voir ce qui est plus complexe oui puis je pense que même si un problème j'aspire à écrire de vie plus facile à l'avenir les hausses il faut une question c'est une question d'équilibré à dire que il ya aussi une question d'âge tg 35 ans donc je pense qu'il ya une période dans la vie où il faut essayer on essaie de construire quelque chose on essaie de construire les limites d'un mois puis un moment donné aussi arriver à 35 ans qu'on arrive en 35 ans 40 ans je pense qu'il ya aussi une période pour pour ma part l'idiome quand tout cet de notre et ça notre apport à l'ego c'est à dire qui on est dans le monde comment est-ce que qu'est-ce qu'on veut croire de soi même mais c'est peut-être de commencer à ramollir un peu puis de défaire un peu ses limites là mais pour ramollir il faut aussi ne pas être que dans la difficulté mais des fois c'est aussi un piège devant la difficulté ça devient ta routine oui elle est étrangement il sa réponse est pratiquement la même que je mesure si je me laisse aller dans les cultures se voit et vire est très présent chez toi oui mahias que des trucs que tu as pris sur toi à travers l'écriture de fiction j'ai appris j'ai appris à prendre soin de mes lecteurs à travers je m'explique là c'est à dire que je me pose toujours la question ce que moi autant que les cris des actrices j'aime mouais et donc quand j'écris je me dis toujours mais il faut il faut il faudrait que j'écrive des choses que moi je voudrais lire et il faut que ça me réussissent en fait parce qu'il ya des choses que je déteste faire et puis c'est une littérature par exemple le descriptif à une à une oeuvre fictionnel qui va vraiment beaucoup dans les détails qui décrit énormément on ne peut passer on peut lire dix pages sur la description d'une porte ou d'une maison gemma et noble en soi mais c'est pas pour moi et j'ai souvent tendance à être impatiente et c'est pas d'emblée des oeuvres que je cherchais les eaux chez les autres et c'est parce que j'écris non plus donc je sais qu'il faut que j'aille là parce que je vais m'emmerder joints et si moi j'ai pas du plaisir j'ai c'est que les lecteurs vont ressortir ressentir que c'est du construit donc l'écriture de fiction peut dénoter chez toi une volonté d'efficacité de progression de l'eau littéraire une certaine impatience que le nommer le permettent de la renommée est-ce qu'il ya d'autres choses comme ça dans les zones émotive que tuer tous les genres littéraires ou même la poésie est ce qu'à autre chose que ça t'a appris sur toi il ya des émotions que oui qu'il faut pas que je touche parce que on n'a pas mûri on est on n'a pas encore je ne sais pas peut-être à 50 ans je vais être en mesure de parler de certaines choses je peux te pousse à les nommer mais est ce que tu sais à l'intérieur de toi quels sont les émotions que tu n'es pas prête à toucher à ce moment c'est ta vie oui puis c'est souvent ça ça a quelque chose à voir avec notre for intérieur par rapport à notre passé par rapport aux enjeux qu'on n'a pas résolu toi logiquement je suis plus ou moins en mesure de de les détecter je pense qu'il ya certaines choses dont je suis pas prête à en parler même dans ma vie personnelle et donc là je me dis bon bah on va laisser le l'âge mûrir tout ça puis on verra ce que ça va donner vie qu'est ce que toi tu avais des blocages nom de la destine me répondent non il ya un peu rêver parce que c'est clairement pour moi l'acte d'écrire thème m'amène à me poser toutes sortes de questions mais je vous le dis je me rappelle avoir écrit un premier roman où j'espérais terminer dans la psychologie du personnage au cabba j'arrive à la fin du roman p oui je ressorte dans l'action ça me prend la catharsis il ya quelque chose j'ai besoin d'eux on s'est alors les ja est ce que je veux dire que peu d'émotion dans mes romans non du tout et beaucoup d'émotion mais ces émotions là sont très détaché de moi donc je me je lis des choses horribles où j'écris de l'horreur je mange écrit un slash de quelques années où on est en retrait de 2 t2 de tuer de torturer ce genre de choses existe aussi dans mon écriture mais je suis pas en train de m'investir émotionnellement là dedans alors je j'y vais j'y vais vraiment comme en plein détachement puis en laissant justement en pensant aux lecteurs qui de son côté voir faire ce qu'il ou elle veut c puis ça pour moi c'est fantastique parce que le roman ne m'appartient plus il appartient à ceux qui lisent et puis clairement je fais exactement ce que tu fais c'est à dire je pense à écrire quelque chose qui me ferait plaisir souvent ce qu'il faut à ce moment là c'est laisser au lecteur pour moi en tout cas de l'espace a inventé ce qu'il ressent alors je lui dirai que très rarement ce qui se produit je laisse réagir à un acte horrible par exemple c'était ce qu'il trouve sa triple oui trouve ça horrible ouais ça lui appartient je ne me positionne pas sur ça mais par damon question qui est frontale est ce que ça signifie que tu es mal à l'aise avec des propres émotions que bonne question je sais pas je ne crois pas moi je joue plus avec toi et puis je puis j'ai l'impression qu'il ya plein d'émotions dans lesquels je prête à aller mais est-ce que c'est l'acte d'écrire pour moi ne révèle pas nécessairement mes émotions à moi elle cherche à produire des émotions chez l'autre oui mais encadrées alimentait les mots sont dramatiques de l'autre il faut connecter à cette même émotion chez soi versement là il n'y a pas vraiment de zones dans lesquelles je ne me suis pas permis à l'est que possible et la trahison que le que le fait de dans la bande ans je suis touché à ça mais la crainte aussi de la douleur j'ai dû toucher à ça j'ai ya plein de choses dans lesquelles je suis allée en même temps je pas l'impression de m'être mis de limites catch et si on parlait de voyages intérieurs mais ça peut être ça peut aller au delà de celle ci je demande l'univers le personnage ou le contexte le plus loin de vous que vous avez visité à travers l'écriture de fiction qu'est ce que c'est moi c'était un moine orthodoxe au mont athos donc montagne sacrée en grèce interdite aux femmes qui existe depuis mille ans donc je me suis projeté dans l'ensemble ces personnages là et c'est amusant ou c'est j'imagine et la vie des moines normand atos et ça m'a presque ont donné le goût de fuir le monde de devenir moine j'ai compris en fait ce voeu de silence où finalement c'est c'est dans la non action que les choses sa complice qui est très différent de moi parce que je suis hyper active je fais toujours mille choses en même temps et là j'ai compris à travers ses personnages personnage c'est quoi le choix de vraiment se retirer du monde et d'agir en fait à travers les prières ou à travers une autre un autre degré de conscience une autre façon d'être dans le monde donc éloigné de toi tu viens de comprendre et rendre son personnage crédit est allé fouiller un peu plus de lemieux 2006 et des nuances et clara est ce que des hommes personnage univers émotions très très loin de toi qu'est-ce qui est le plus loin de ce que tu connecte à visiter je pense qu'une des choses qui étaient le plus loin c'est dans un court texte que j'avais écrits qui s'appelle verso me dit c'est pour un requin collectif non en fait non excusez-moi je vais changer de réponse ces textes que j'ai écrits sur la marquise de sade c'est à dire que c'est un texte d'une odeur une autre il s'appellera shield du 19e siècle en france d'une 20e tournant du siècle et elle a inventé un personnage de femme sadique qui qui maltraitent is a man puis qui donc on la suit de l'enfance jusqu'à l'âge adulte et moi j'ai fait une sorte de réécriture de ceux de ce personnage là pour essayer d'aller chercher ce qu'il y avait à la fois de cruelles chez elle mais aussi de de plaisir à être maltraité par un de ses personnages fument masculin l'acquis j'essaye penser un peu le féminin chez chez ce personnage masculin là et je pense que cette idée de femmes sadique c'est à dire que ce qui me fascinait chez elle qui était très éloigné de moi qui ne s'est jamais assis me mettre en colère dans la vie une kiki moi qui fais jamais de crise dans la vie qui s'y passe et sadique certainement mais dans l'écriture temps et je dois me fascinait décrire un personnage féminin qui qui avait eu besoin de la violence pour se construire comme personne comme femme comme personne tandis que dans son milieu où était tellement empêché comme femme dette de devenir une personne il n'y avait qu'à travers une espèce de forme de cruauté et de violence c'est pas nous qui pouvait devenir quelqu'un qui pouvait vivre et puis ça il est donc ça me fascinait beaucoup beaucoup dépensé cet espèce de forme de cruauté et j'ai envie de conclure avec une question qui volontairement naïve banale mesure que vos réponses vont être plus intéressante que la question je demandais de définir votre imagination avec un mot et de m'expliquer le choix de se moquer ce que ce serait elle est comment l'imagination de clara mais je vais essayer de ne pas répondre à la question savoir que je déjà je me réduit au modèle final j'ai beaucoup de mal avec l'idée de définir je vais citer georges didi huberman dans un entretien pour longtemps que j'ai écouté où il disait je plutôt que de définir j'aimerais finir et juraient que c'est peut-être la seule façon de te répondre ce à dire que je préfère finir sa vie ouvrir toujours d'autres sa tour je n'ai pas sur ma tête est faite de 2,2 bronchioles de petites veines qui s'ouvre toujours vers d'autres de réseaux de ryzom et j'ai beaucoup de mal à fermer les trois jours des tiroirs je vous dis trois tournois sont étendues de sable un contribuable c'est à dire que je n'agis nations après s'il ya plein de choses qui qui qui agissent contre elle mais c'est comme ça que ma tête est fait en tout cas c'est ce que je pense mahias je te demandais de kalinka ton imagination n'ont jamais poser une question pareille demos me semble passer par la tête je dirais émanations pourquoi ben qu'est ce qui émane en fait de mon imagination et je dirais même transcendance qu'est-ce qui me transcende en fait à partir de cette émanation et qui devient autre chose que juste ma petite personne de commandes mortelle qu'est ce qui émane de jeu c'est pas quelque chose qui va me survivre après on espère et le mot de la fin à vic deux mots également et si c'est moi c'est vraiment le ca traverse et souvent me posant cette question du ici que que j'invente les différentes histoires que j'ai envie de raconter c'est la plupart du temps et si le personnage est si l'histoire c'est de ce qu'on appelle en anglais le what if vraiment ça mais j'avais raison de croire que vous répondrez intéressante même si mac et ont été mal donc c'est tout pour la table ronde je vais simplement vous renommée vos nom et vos livres pour que les gens puissent aller vous voir dans le salon du livre ou ceux qui ne regardent à la maison acheter vos livres les loups et les découvrir à leur maillot en basic le plus récent roman est dans les murs chez vlb éditeur verdi on peut parler de jack et le haricot magique à la collection des comptes interdite et puis clara dupuis morency ses 10 x chez héliotrope alors à tous les trois je vous remercie pour cette discussion est bon salon du livre avec déjà