Le Salon dans tes oreilles

Le Salon dans tes oreilles - S2E73 - Entretiens express: le voyage dans notre littérature

December 25, 2021 Joanne Rochette, Annie Perreault, Vincent Brault, Audrey Martel Season 2 Episode 73
Le Salon dans tes oreilles
Le Salon dans tes oreilles - S2E73 - Entretiens express: le voyage dans notre littérature
Show Notes Transcript

Trois entre­vues en solo et en rafale avec des auteur·rice·s autour d’un même sujet: le voy­age. En pre­mier lieu, l’auteur Vin­cent Brault nous par­lera des raisons qui l’ont mené à choisir Tokyo comme des­ti­na­tion pour la quête de son per­son­nage dans Le fan­tôme de Suzuko. De son côté, Annie Per­reault nous fait voy­ager vers la Russie dans Les grands espaces. Finale­ment, Joanne Rochette nous trans­porte en Colom­bie pour vivre Le rire de Gar­cia. Ani­ma­tion: Audrey Martel.

Avec:
Joanne Rochette, Auteur·rice
Annie Perreault, Auteur·rice
Vincent Brault, Auteur·rice
Audrey Martel, Animateur⋅rice

Livres:
Le rire de Garcia
Les grands espaces
Le fantôme de Suzuko

Le Site Web du #SalonDuLivreDeMontreal : https://www.salondulivredemontreal.com/

📲 Retrouve-nous sur tous nos réseaux sociaux ⬇️

INSTAGRAM: https://www.instagram.com/salonlivremtl/ 
TIKTOK:  https://www.tiktok.com/@salonlivremtl 
TWITCH: https://www.twitch.tv/lismoimontreal 
DISCORD: https://discord.gg/7MP3veRP 
FACEBOOK: https://www.facebook.com/salondulivredemontreal/

#slm2021

vous écoutez le salon dans tes oreilles une baladodiffusion dans laquelle des auteurs des autrices et des personnalités discutent de leur livrer des sujets qui animent l'actualité littéraire les enregistrements ont été faits lors du dernier salon du livre de montréal bonjour tout le monde mecs d'être là premier salon en présentiel pour moi depuis deux ans voire même trois aujourd'hui j'ai la chance de m'entretenir avec trois auteurs québécois qui ont comme point commun d'avoir fait paraître dans la dernière année des romans qui nous amène ailleurs je pense qu'on en a grandement besoin de ce genre de livre leur après avoir passé presque deux ans confinées à la maison merci d'être avec nous j'étais imprécis dit que j'ai appris que je remplaçais à l'animation de cette causerie hier matin seulement donc j'ai réussi à lire l'heure presque la moitié de chacun de vos romans je vous demanderais de ne pas vendre de punch ne peut pas gâcher mon plaisir parce que je compte bien les terminer le après la rencontre alors comment ça se passait quand je parlais qu'une quinzaine de minutes avec chacun des auteurs donc c'est pas une table-ronde à proprement parler vous allez avoir la chance de découvrir un peu plus sur l'univers de chacun des auteurs qui seront je pense tous en baie du casse dans leur stand respectif après la rencontre donc j'ai commencé sans plus tarder avec madame johanne rochette donc joindre recettes après avoir complété une maîtrise en histoire à l'université de montréal vous enseignez au collégial pendant une vingtaine d'années en même temps elle développe son l'écriture d'abord en poésie puis en scénarisation et choisit ensuite de se consacrer aux romains elle a publié 20 salles et aux éditions vlb en 2011 et quartz chez mémoire d'encrier en 2014 une résidence de création en colombie obtenu grâce au conseil des arts et des lettres du québec lui a permis d'amorcer les rechercher lecture du roman le rire de garcia que voilà publié aux éditions l'instant même johan bonjour votre roman est paru au tout début de la pandémie en janvier 2020 au moment où le voyage devenir soudainement impossible voire même dangereux mais également où la promotion du livre prenez un tournant un peu particulier quand même comment ça s'est passé pour vous la publication du rire de garcia effectivement tout de suite après la publication tous ces fermes et les gens aient le réflexe de se replier alors j'ai pas pu faire les activités habituelles venir dans les salons du livre et c'est donc très heureuse de pouvoir revenir cette année c'était en janvier 2020 et de pouvoir échanger avec les gens est un petit miracle qui s'est passé il y à une publication qui s'est fait en espagnol en colombie une version espagnole de mon livre et ça m'a amené à faire des activités de promotion en ligne je pouvais pas me déplacer en colombie mais finalement le fait que tout le monde se soit habitué à faire beaucoup d'activités en ligne m'a amené en faire énormément d'entrevue à distance finalement c'est intéressant parce que bon on parlera un peu plus de deux secondes raconte de ce don par le rire de garcia il ya quand même une petite notion de presque de dénonciation quand même d'un jeu qui sont importants en colombie on s'en doute est là en le lisant je me dis est ce que il ya un risque de publier un tel livre et là on sachant maintenant qui est publié même en colombie est ce que c'est quelque chose qui est dangereux mais dont les colombiens me trouve courageuse en colombie les gens qui dénoncent que ce soit la corruption ou les problèmes environnementaux ce sont souvent des leaders sociaux des leaders autochtones les leaders de groupes de former des journalistes ils se font enlever il y en a qui sont ils sont assassinés c'est dangereux c'est j'ai lu la semaine passée avec la coop 26 que le la colombie est devenue le pays le plus dangereux pour les leaders environnementalistes par contre on en parlera tout à l'heure le lien avec le canada et moi je me dis moi ici j'ai le droit de parler ce n'est pas parce que j'écris ce moment là que je vais me faire emprisonner donc je pense qu'on a le devoir de parler aux autres la possibilité profiter de la possibilité de parler de certaines choses dit il donc rapidement le rire de garcia nous raconte le parcours des risques qui va compléter ses études universitaires et qui décide de faire une recherche comparer sur le travail en colombie et le travail des mines au canada c'est la mort duhai durham en voulez vous nous en dire un peu plus sur l'histoire du roman oui absolument le roman se passe entièrement colombie mais j'ai choisi de prendre le point de vue d'une québécoise savoir un petit peu plus de quoi je parlais et non pas que c'est pas possible pour un auteur de prendre une voie étrangères mais je préférais je me sentais plus à l'aise de prendre la voie d'une québécoise qui décide d'aller compléter son dr en colombie une histoire comparée un doctorat en histoire comparée entre le québec et la colombie parce qu' une des choses qui me motivait le plus au début c'était comment ça se fait qu'on n'a pas un regard plus globale sur les amériques commencer ce qu'ici mettons au québec on on se perçoit comme un bourgueil québec l'amérique du nord puis le reste c'est s'il restait le sud ce serait qu'on n'a pas une conscience spontanée de l'ensemble des amériques qui ont pourtant vécu la même chose les mêmes finalement décolonisation les autochtones qui étaient ici depuis des millénaires qui ont développé des cultures riches très développé et le grand choc de la colonisation européenne qu'elle soit espagnole ou française bien sûr il ya des nuances mais les européens sont arrivés avec les mêmes motivations alors ça entraîner des conséquences qu'on vit jusqu'à jusqu'à aujourd'hui voilà donc j'avais envie d'explorer sa donc effectivement on le livre commence on débarque avec iris si le nom de mon personnage qui débarque à bogota pour étudier pendant deux ans et on va découvrir la colombie à travers et lé on veut découvrir un enjeu bien particulier au début du roman vous dites que la colombie est un pays qui exagèrent qu'est ce que vous voulez dire alors c'est aussi renversant je vais le goût de travailler là-dessus la colombie est un pays d'abondance mais d'abondance je vous fais juste une petite image juste mon petit plan que j'essaye de faire pousser dans mon salon qui est une petite fleur tout maigre qui réussit à sortir si je mets ma plante vraiment collé dans la fenêtre j'arrive en colombie puis c'est un arbre cette plante l'appui à dix mille fleurs dans l'âme c'est un pays de surabondance à la fois dans la nature les richesses naturelles mais une abondance de tendresse beaucoup beaucoup de tendresse j'ai découvert ce qu'on peut appeler un cercle d'amour en colombie une abondance de violence abondance de corruption abondance de beauté abondance d'une vie culturelle et intellectuelle qui est extrêmement riche piste qui m'attire is la richesse de la vie intellectuelle la base j'ai eu envie de suivre cette piste là parce que ça allait tellement l'encontre de l'idée générale qu'on se fait de la colombie colombie on pense tout de suite que cai et non pense à pablo escobar on pense aux narcotrafiquants et on pense au conflit armé qui a déchiré la colombie et quand j'ai découvert à quel point il ya une vie intellectuelle très très riche la littérature est très valorisé là bas j'ai envie de suivre cette piste c'est pour ça je lis tu es dans le milieu universitaire c'est intéressant parce que vos trois romans annie perreault son livre se passe en russie on pourra en parler vincent brault 1 à tokyo au japon et ce sont des pays qui sont pour lequel on imagine très riche mais qui est quand même un peu pris dans les idées reçues si on veut et je pense que celle on pourra en reparler avec avec vidéo mais c'est peut-être un des enjeux aussi d'aller au delà des idées reçues et du côté de la colombie notre imaginaire est assez noir oran puis c'est intéressant que vous exploitiez ce filon là qui est plus riches vont parler ça donne envie d'aller chercher sur google de voir on parle de l' architecture tous au pire c'était un enjeu principal j'imagine de se débarrasser de seuil et j'ai jugé j'aime sortir des sentiers battus alors c'est ce qui m'a intéressé d'abord quand je suis allée la première fois c'était pas commun d'aller en colombie c'est pas le premier pays les gens choisissent ici pour aller pour aller visiter un petit peu plus maintenant parce qu'il ya beaucoup de régions qui sont beaucoup plus calmes et j'encourage tout le monde à y aller en pensant même si on parle du danger les régions touristiques sont assez sécurisé c'est un pays magnifique à visiter mais aussi ce qui m'intéressait c'est de voir complètement une autre image du canada je sais pas si je peux en parler

et iris le personnage va découvrir complètement une autre image de notre pays je pense qu'on est nombreux à voir encore cette image d'un pays paisible qui fait du bien dans le monde et bien quand on sort ce qu'on découvre ce que le canada est devenu un pays impérialiste d'une manière précise à travers ces compagnies minières alors vite vite je vais pas vous embêter avec les détails mais 60 q 2 75% des compagnies minières dans le monde sont inscrits au canada sont inscrites à la bourse de toronto parce que le canada fait des conditions particulièrement avantageuses pour ces compagnies là puis les multinationales arrive ailleurs et cause d'énormément de thor pas toujours mais souvent des torts environnementaux terrible des torts aux groupes autochtones également et c'est à ça que mon personnage va être confronté et donc va avoir une réaction de colère et la question c'est qu'est-ce que je fais par rapport à ça est ce que je m'engage ce que j'essaie de lüthi ce que ça donne quelque chose et j'ai pas voulu créer un personnage qui est l'héroïne vient sauver les colombiens ce qui serait encore une attitude colonialiste elle se pose des questions elle va explorer et elle va apprendre je vais pas de vendre plus de punch mais c'est elle va apprendre en colombie finalement mais c'est intéressant parce qu'au final de s'ouvrir à l'autre de partir de quitter son chez soi ça change les perceptions que l'on analyse des ressources sur le pays que l'on visite mais également sur son propre pays énormément puis finalement la trame du livre si ça c'est vraiment la transformation la métamorphose du regard d'iris sur l'ensemble des amériques donc je passe par la colombie je passe par le québec c'est une transformation de ce regard à la j'avais envie que les lecteurs puissent vivre cette même transformation donc au début on est avec elle c'est une vision superficielle que quand on arrive à quelque part on a toujours une vision superficielle de des choses et plus on reste la plus on vit des événements plus on va avoir une vision en profondeur de certaines portions du pays le but c'était pas de d'essayer d'expliquer la colombie au complet ce que je pense que vous auriez pu écrire ce roman le st allez en colombie sans avoir visité le pays ils auraient été très différentes très différents j'ai vraiment profité de mes séjours en effet plusieurs j'essayais beaucoup d'écrire sur place j'ai fait beaucoup de recherches en étant ici mais j'essayais de multiplier les recherches mais multiplié les temps d'écriture là-bas pendant qu'on sent les atmosphères pendant que tu es assis dans un café ou dans ta chambre dans un parc ou sur une place publique tuchan l'ère du son la lumière tu vois les gens qui sont l'énergie des gens la fatigue des gens dans le transport en commun des choses comme ça c'était très important pour moi de sentir les atmosphères remarquer les détails qui permettent de construire des dessins

parce que c'est une déclaration d'amour la colombie s'est rompue ont pu le voir comme ça une espèce de d'amour haine non non ça c'est pas correct des hameaux 1 mais j'aimerais parler du titre qui est le rire de garcia pour moi le mot rire était vraiment pris dans les multiples sens du rire on peut rire de joie on peut rire d'énervement ont pu rire jaune aussi alors c'est pour moi c'était une façon d'exprimer à la fois l'abondance la joie la beauté c'est un pays qui d'une beauté extraordinaire et en même temps leur argent de se dire on découvre bien sûr aussi la corruption la violence et c'est ça j'avais envie de d'en parler et les gens tombent beaucoup en amour avec la colombie j'ai rencontré beaucoup de des français des allemands des américains les gens tombent en amour parce que il ya vraiment quelque chose de très attirant plusieurs niveaux là bas beaucoup de beauté beaucoup d'abondance beaucoup de joie de chaleur humaine de tendresse dans votre roman le personnage par l'espagnol on se doute que c est plutôt nécessaire pour aller faire des études universitaires là bas mais c'est intéressant le rapport à la langue qu'est ce que vous voulez nous en parler un bain c'est une grande aventure pour moi parce que quand j'ai décidé d'écrire un roman qui allait se passer en colombie je ne parle pas espagnol et je me suis dit personnellement mais tu es folle tu t'es en train de faire un plan extrêmement compliqué et je me suis dit bon goût un peu à la fois donc le premier passe avait de m'inscrire à un cours d'espagnol j'ai commencé à apprendre l'espagnol puis évidemment j'ai pris plusieurs courbes et à chaque séjour je me suis je me suis amélioré et je continue avec mais je me suis fait de nombreux amis avec les activités là bas alors la découverte des risques dus la découverte du pays s'accompagne d'une découverte de la langue la langue qui porte un point de vue la langue qui porte une bien sûr un rapport au monde qui est unique et là votre livre a été traduit en espagnol on le disait en début de rencontre est ce que vous l'avez lu dans la version traduite oui j'ai une collaboration très étroite avec le traducteur qui est venu ici oui oui et qui sait grâce aux échanges du conseil des arts une espèce de collaboration avec la colombie et lui parler des particularités du français québécois en général ils sont formés par des profs français à cause du réseau de l'alliance française et oui une collaboration très étroite et de lui-même a fait évoluer la langue dans ligne en espagnol aux vraies mesures qui risquent maîtrise mieux son espagnol c'est vraiment intéressant c'est quand même un plus de pouvoir lire la version traduite de son oeuvre est ce que vous le reconnaissez que vous reconnaissiez votre votre style c'est toujours passionnant c'est complètement une autre question la traduction c'est une transformation du texte mais le traducteur vraiment travaillé très très bien les éditeurs aussi à faire une heure et visions soigner de la traduction alors bien sûr à la fois c'est un choc parce que ya une transformation de ton style mais en même temps c'est une grande joie parce que c'est rendre le texte accessible à d'autres personnes et lorsque vous travaillez sur un nouveau projet oui absolument je vais profiter de je vais juste dit que je vais profiter maintenant de ma connaissance de l'espagnol pour poursuivre un petit peu dans cette voie ah oui au fait qu'on poursuit dans la la découverte des amériques multiples entre autres en même temps que lui dans l'écriture de nouvelles en ce moment c'est ça me passionne merci beaucoup je rachète donc on peut vous retrouver en dédicace oui de la valeur aux stands je vais être en dédicace aussi à 13h mais je vais aller au kiosque eu tout à l'heure c'est en a qui ont des questions aux pieds bienvenue ça va me faire plaisir je me suis changé le merci bon salon bon retour à la vie active faites-nous parvenir c'est beaucoup alors annie perreault bonjour merci d'être là merci à toi

dans l'ordre alors bon anniv vous êtes né au milieu des années soixante dix sur le boulevard taschereau c'est la description de l'éditeur jeu repose sucer autrement vous n'avez d'autre choix alors que de grandir avec des envies de dépaysement c'est gentil pour le boulevard taschereau vous fomenté donc des plans d'évasion vous cherchez la beauté la poésie dans les livres les films et les voyages diplômé de l'université mcgill en études russes et en littérature française ou publié en 2015 l'occupation des jours chez druide un recueil qui vous veut mention d'honneur du prix adrienne choquette en 2018 la femme de valence publié aux éditions alto et finaliste au rendez vous du premier roman qui paraît puis paris en france chez le nouvel a dit là et en anglais au canada chez québec fiction vous êtes paraître les grands espaces cet automne romain encore une fois chez alto un roman qui est surprenant ou trois voix centre croise des personnages qui sont à montréal d'autres qui sont en russie pourquoi avoir choisi de faire s'entremêler comme seules les voix dans votre roman mais au départ ça devait être un livre avec deux personnages donc anna et l'ours qui devait seulement se passer d'une berge à l'autre du lac baïkal en sibérie donc j'ai essayé de me déjouer parce que je sais que j'ai tendance à faire des romans qui part dans toutes les directions alors là je me suis dit là tu vas voir une trajectoire simple pas moyen de ces partis et finalement c'est pas ce qui est arrivé donc c'est parti il ya un personnage en californie que surgit que je trouve intéressant après sa peine à faire que se sont ajoutés et j'ai décidé de suivre ce de me dire en fait c'est ça qui m'intéresse on n'ira pas contre nature même quand il fait des plans de romans avec une seule ligne c'est patent ce qui m'intéressait c'était d'explorer l'idée de traverser écrire un livre c'est aussi une traversée donc le point de vue de la création s'est ajouté des points de vues de mes propres voyages de jeunesse en fait il ya quelque chose aussi comme un hommage aux voyages de jeunesse dans ce roman là les rencontres qu'on qu'on peut faire dans une vie donc des gens qu'on avec qui on va partager un bout de train une chambre d'hôtel un verre dans un bar mais qui vont avoir une incidence sur notre vie qui a vu une partie de ce qui est intéressant parce que moi je ne suis que du côté de la lectrice la création de ce je trouve ça admirable vraiment et dans notre vie je pense que c'est en entrevue je vous ai lu vous disiez que vous vous donniez le droit d'aller dans dans tous les sens de vous laisser habiter par votre création et ce je trouve ce admirable aussi de laisser un peu la place au chaos final menant à travers la création c'est un peu finalement leurs résultats des grands espaces il ya une part de chaos dans la création dans l'accumulation matériaux dans ce qui revient de nous souvenir de nos propres obsessions mais écrire un roman aussi c'est donner une forme c'est organiser ses structures et moi j'adore la partie architecture donc je savais pour ce roman là que je voulais un roman divisé en quatre points cardinaux et à la fin et il me restait le sud donc le sonorités complexe et je me suis immiscé dans le sud alors qui peut le point cardinal qui me correspond le mieux à part d'abord peut-être grandi sur la rive sud

mais ces sagas des liens dans nos propres vies donc moi je cours dans la vie et je cours sur un lac le lac champlain en hiver en étant à la fois fasciné par la beauté des lieux est terrorisé à l'idée que la glace de sous mes pieds donc je pense que le point de départ initial initial vient de cette idée là de faire un parallèle entre deux lacs deux paysages différents de pays qui ont des histoires complètement différentes et pourtant moi quand j'étais étudiant en études russes j'ai eu la chance d'aller pendant tout un automne en russie et j'étais hébergés dans des familles gel à l'université et je me sentais tellement près et accueilli j'avais vraiment l'impression d'être en famille chez eux même s'il y avait plein de barrières de langues de conditions économiques donc c'était en 96 alors que la russie se reconstruisait après le l'effondrement du bloc soviétique donc c'était une époque déboussolante des orientante pour eux mais pour moi aussi qui visitent et que vous sentiez plus s'ils voient en russie que sur le boulevard taschereau oui mais ça sera le sujet du prochain roman d'où on vient d origine tout seule identité mais c'est sûr que c'est des questions qui qui m'intéressent qui m'habite que je trouve riches revenons au coeur du roman qui sont les trois femmes donc il ya en a qui est un personnage désorientés qui apparaît en pleine tempête de neige sur le lac baïkal et qui a une idée fixe un peu poétique détaché de la réalité qui est de traverser le lac mais pas traversé en courant ou organiser vraiment une traversée spontanée obsessive je vais me rendre de l'autre côté il ya le lac qui est un personnage aussi qui prend la parole qui raconte donc la traversée dana hanna va faire la rencontre d'un homme isolé au lac baïkal qui s'appelle l'ours donc ça c'est du côté du nord du côté de l'ouest il ya le personnage d'eléonore on est dans les années 60 qui voit le magnifique sourire de youri gagarine à la télévision et qui tombe follement amoureuse de façon obsessive aussi que déconnecté de la réalité donc il y avait une part d'exploration qui est de dire qu est-ce qui composent une part de rêverie dans notre vie qu'est ce qu'on peut faire qu'est-ce qu'on peut pas faire que ce que qu'est ce qui est autorisé qu est ce qui est autorisé donc ça c'est le personnage d'eléonore et il ya celles qu'on ne voit pas qui s'infiltrent dans sa création en racontant un peu comment les skis ski bien dans le roman d'où ça vient dans nos propres vies qu'est-ce qu'on qu'est-ce qu'on croise dans nos vies donc il ya une elle même et rencontre un homme russe à montréal et ça lui fait redécouvrir sa fascination de jeunesse pour la russie donc je n'ai je pas en dire plus ce roman là on le sent quand même assez personnelle parce que bon on le dit vous avez vous même écrit écrit mais est tout de même vécu en russie le personnage de celle dont on ne voit pas le nom on peut s'imaginer que en tant que lectrice en ce qu on peut s'imaginer que c'est grosso modo vous louis qu'est ce que ça représente comme défi d'écrire un roman qui équipe plus près de soi ben pour moi c'est aussi un franchissement de limites parce que j'ai toujours été assez secrète réservé et pudique dans la vraie vie et là j'avais envie de ça j'avais envie de d'une exposition d'un dévoilement et le petit pour faire un parallèle avec les lieux où les paysages donc le roman c'est aussi une exposition à la nature à ce qu'il ya de plus grand que soi dans l'ordre du vivant et moi même c'était une façon de m'exposer tout en respectant peut-être un certain mystère ou un petit flou entre qu'est ce qui est vrai qu est-ce qui est pas vrai donc mais c'est assumer le jeu je détourne le cours de mon roman tout en travaillant sur les deux fronts c'était le défi qui m'intéressait c'est à dire de le filon de la fiction pure vraiment du parement plein direction avec l'espace youri gagarine la russie mais aussi des choses plus anodine mais qui sont mises en parallèle donc avec ce qui se passe dans la fiction c'est une question que je me pose un peu que je poserai avoue trop apprécié mais quand on écrit comme celui que les frontières sont floues avec la fiction et la réalité est ce que c'est c'est un jeu qu'on fait est ce que on s'attend à ce que le lecteur soit déboussolé ce que ça vous dérange quand les jeunes landaises tu voues ce tu te sens vraiment réveillé on sait que la réaction qu'on ne parlera pas rasées ben c'est aussi le même jeu et pour en parler après puis rejoignent aussi donc c'est sûr que pour les semences pour les proches c'est déboussolant de lire un livre qu'on peut reconnaître des boucles et en même temps je pense quelque chose de touchant d'avoir accès ce qui nous l'univers de création ce qu'il ya en dessous mais en bout de ligne c'est pour moi moi même les personnages les situations les plus fictive sont parfois celle qui révèle le plus de moi il est parlé par les parties plus autobiographique si vous voulez dire si vous vous laisser je m'amuse plus ça à mettre autre chose là dedans donc en tant que créateur c'est aussi clair non plus

le premier roman que vous avez écrit la femme de valence se passer en espagne celui ci se déroule en grande partie en russie est ce que le voyage est un stimulateur un moteur de création ben j'aime partir d'une idée de lieux donc en espagne c'est un lieu de villégiature de vacances chaud et ça raconte le moment le plus glacial que j'ai vécu dans ma propre vie alors que là je partais de la sibérie qui est comme un grand cliché quand tu imagines la sibérie tout de suite dans les images de froid de blancheur de silence et la ligne verges j'avais envie d'en faire un endroit de confidences où on allait trouver une certaine chaleur une prise de parole donc briser le silence donc ça a été un roman de contrastes malgré moi je voulais partir parler du froid mais je pense que ça parle pas juste de froideur et de froid et au delà des voyages ce que ce qui semble être un thème récurrent des thèmes qui récurrent dans votre oeuvre c'est bon la course on le dit ça vous habite dans la vraie vie c'est présent également dans vos deux romans et les femmes qui sont forts qui sont courageuses pourquoi on retrouve ses thèmes le selon vous la coupe mais le mouvement général donc je pense qu'on se déplace beaucoup que ce soit en marchant train et les honneurs et se déplace en vélo a fait du surf sur les vagues je pense je suis quelqu'un qui a besoin d'être en mouvement dans la vie j'ai j'aime les femmes qui ont de l'élan qui font c'était une façon pour moi de rendre hommage aux femmes qui m'ont précédé aux femmes que je côtoie aux femmes que j'imagine venir après moi dans ma fille tout ça j'ai trop qosi qui les personnages de femmes mais il y en a des très beaux dans la littérature mais sont souvent plus tôt souvent passé il faut objectiver donc je me dis pas c'est aussi à nous de mettre les femmes qu'on écoute voir dans les romans moi c'était un parti pris de ce côté là qu'est ce que vous faites violence pour vous asseoir et écrire l inverse du mouvement moi si je pouvais écrire aussi bien que je cours avec la même discipline et raison ça irait très bien mais non c'est un défi je trouve ça difficile écrire confrontant je suis beaucoup beaucoup du côté du doute donc le doute est omniprésent et j'apprends à vivre avec donc le doute et le chaos en même temps en tant que lectrice j'aime les auteurs qui doute oui le scooter qui sont qui ont de l'assurance qui en mettaient trop et que c'est tout à votre

tout appris je m'entraîne avec avec vincent vous avez m'attendais année c'est pas fini le est resté là la cerise vous êtes vous avez en commun d'être tous les deux ce n'est d'avoir été finaliste au prix du premier roman qu'il organise en collaboration avec le festival de chambéry vous pour la femme de valence vincent pour le surprenant cadavre de kowalski et vous êtes en ce moment même tous les deux finalistes même tous aurait à l'esprit les nerfs du prix des libraires comment vous vivez avec les prix littéraire qu'est ce que ça représente pour vous dans votre vidéo triste d'être sur la longue liste du prix du libraire ça me fait vraiment plaisir surtout quand le livre sort comme ça ça rassure puis en même temps je mesure ma chance c'est comme un automne une année où il ya eu beaucoup de parution et pour avoir moi-même été sur des jurys oui ça veut dire quelque chose quand même temps il ya tellement de bons livres qui sont laissés de côté donc j'essaie de prendre les honneurs quand ils viennent puis quand ils viennent pas de tromper avec ça aussi donc je suis la meilleure façon de le faire est qu'on a un parcours similaire à cet égard on est un troisième livre c'est ça le parcours de liste un peu mystérieux nom l'accompagnent est-ce que vous travaillez sur un nouveau projet reçoit main avant de compléter oui et le prochain projet donc je suis moi même conscient des musées monde où j'ai situé tous mes romans à l'extérieur du québec je pense que j'évitais quelque chose et là je suis prête donc le prochain c'est vraiment un roman qui se passe au québec qui parle de filiation d'origine de classe sociale d'histoire je pense que je commence à perdre donc celle que je vais enfin comprendre ce qui se passe sur le boulevard taschereau est donc on vous retrouve en dédicace à votre stand après la rencontre merci beaucoup merci votre chance pour lui les prix des libraires vincent je me retrouve dans mes notes bon bonjour vincent et c'est d'être là vous êtes né à montréal en 1978 quelque chose d'aussi dans les data on est vraiment dans la même génération et pour nos trois autres aux auteurs vous avez publié trois romans le cadavre de kowalski en 2015 qui était finaliste on le dit au prix du rendez vous du premier roman la charge de clémentine en 2017 et le fantôme de sugo 1,2000 20h tous trois parus aux éditions héliotrope j'ai changer de page

alors dans le fantôme de sus du coup votre personnage principal qui je pense s'appelle vincent quand même pour nous mystifier encore plus ardents tokyo ville où son amoureuse et disparut mystérieusement et il a l'impression de la croiser sans arrêt dans la ville comment vous décrivez ce troisième roman qui a des allures de roman japonais ben ça fait assez plaisir de penser que ça a l'air de romans japonais parce que je pense que c'est un peu ce que j'ai voulu faire puis et en allemand sap a commencé l'écriture va pas commencer avec cette idée du deuil mais je pense que c'est l'idée que s'est imposée en cours d'écriture l'idée du deuil puisque sara molière commencé par une résidence d'écriture de trois mois à tokyo dans une galerie d'art contemporain et donc tout l'action se déroule dans le milieu de l'art contemporain à tokyo et à la base quand j'étais à tokyo j'ai fait des entrevues avec des japonais des japonaises qui ont vu des fantômes et j'ai collecté ces histoires de fantômes et je me suis inspiré de ses histoires qu'on me raconter pour écrire le fantôme de suzuka est à la base je voulais écrire une espèce de ghostbusters japonais avec l'histoire de fantômes esprits de chacune ou presque des histoires de fantômes qu'on m'a raconté j'en ai collecter une quarantaine quand j'étais au japon je les ai tous enregistré avec mon téléphone et donc mais c'est pas du tout ce que j qui n'est pas du tout ce que j'ai écrit je pense que quand j'étais donc à tokyo j'étais occupé par une ancienne histoire d'amour une femme qui devait venir me rejoindre à tokyo et qui peut malheureusement pas pu venir me rejoindre à tokyo et donc ça a été cette ce sentiment de manque ou jeudi dans le roman là la présence des absents comme si les absents finalement qu'il a parfois pointues parfois plus de place que les personnes qui sont sont vraiment présente moi ce sentiment de vraiment la présence des absents c'est vraiment une présence fantomatique finalement d'avoir l'impression de revisiter une ville dans mon prédécesseur tokyo la revisiter mes sens cent sept personnes qui auraient dû à quelques pas être là et qu'il n'est pas là et qui est donc d'autant plus présente dans le livre est ce que tokyo c'est une ville qui est difficile à décrire parce que encore une fois on le disait tout à l'heure il faut faire attention ceux des reçus en même temps il ya quelque chose de très japonais dans votre livre et on y va dans les politiques et même cinéma dans ce concert de tokyo en lisant et le fantôme de suzuka est ce que ça a été difficile de de créer ce personnage le quai tokyo finalement dans votre livre ben je pense que en effet tokyo c'est vraiment un des personnages principaux de mon livre je suis de toutes façons de tokyo ça n'existe pas 6 38 millions d'habitants il ya des tokyo puis moi j'habitais dans smieder qui est un petit quartier central mais tokyo il peut construite autour d'un centre lieu bon dans mon expérience peut être une dizaine de centre-ville à tokyo et c'est vraiment pas comme par exemple la morale ou de citadins vraiment l'oci s'est éparpillé et donc moi j'étais dans un de ces centres l'homme et qui est un petit peu excentré smid ans à près de la rivière semi d'ajustement et près de ginza qui est vraiment le quartier artistique de tokyo bon j étonnamment ginza un quartier qui la nuit et très blanc l'éclairage est complètement blanc et c'est un quartier vraiment magnifique assez paisible j'ai voulu quand même montré un tokyo peut-être qu'on vous certaines parties de tokyo qu'on voit pas si souvent dans ginza parce qu'on pense à akihabara où le personnage il veut une soirée placée très clinquant avec des lumières de toutes sortes de couleurs mais mais vraiment c'est une partie de tokyo où la plupart de tokyo c'est assez sombre malik les bains mal éclairé peut éclairer puisque le savent l'essai de de préserver un peu pas trop dépenser 2 d'électricité bon donc mais tokyo je pense que c'est pour ça que je dis ça existe pas ses 10000 ville dans une ville c'est la population du canada dans une ville c'est drôle parce qu'à la fois il ya des idées reçues qui sont bien présentés dans leurs mains mais il ya également quelque chose qui est très surprenant par exemple le personnage se promène en vélo en fait on dirait que c'est comme si c'était un tokyo vide on le sent pour le canada à l'intérieur d'une ville qui il se promène en bce qui va marcher d'un jardin d'hiver quelque chose de super relax qui apaisant qui est à des années lumière de ce que j'avais comme image de tokyo à travers le cinéma par exemple mais je pense que c'est ça aussi tokyo c'est à dire bon moi j'avais apporté mon vélo à torture donc j'ai vraiment parcouru tokyo à vélo et les rues sont étonnamment calme au niveau du sol puisque il ya beaucoup d' autoroutes aérienne à tokyo et donc le trafic se déroule sur les autoroutes aérienne mais qui sont au 6e 7e 8e étage donc on les voit pas on passe ou une autoroute date à est rien on n'entend rien c'est pas sombre c'est pas comme sur les autoroutes aérienne à montréal au deuxième étage y a rien en dessous il ya des habitations dessous il ya des commerces j'ai pris l'autobus pour aller au mont fuji puis je cherchais la gare c'est quoi la gare fallait prendre un ascenseur la gare et est au 8ème étage et donc la gare d'autobus et j'ai embarqué dans l'autobus ou 8ème étage et l'a donc tu es au deuxième étage du building et la rampe d'autoroute passe par là et donc on embarque sur l'autoroute depuis le 8e étage du building et donc tokyo c'est ça aussi est en effet le haut niveau du seul le personnage se promène beaucoup à vélo est

étonnamment tranquille et en même temps une ville comme celle-là avec c'est une ville de science-fiction presque déjà quelque chose d'amorcer dans la création oui j'avais l'impression surtout au niveau de l'architecturé on vient de refaire un peu la place des festivals à montréal il y aurait construit seuil à 30 ans à tokyo mais met littéralement eux ils sont 130 ans à l'avancé je rencontrais des architectes l'abeille c'est ce qu'ils disaient ils disaient tu vas voir ce qu'il va y avoir en europe dans vingt ans regarder ce qui se fait aujourd'hui à tokyo et donc oui je sais mais en même temps il ya toutes sortes de petits jardins c'est vraiment la manière bon ça c'est peut-être un cliché de le dire mais j'ai vraiment la modernité et en même temps une sorte de une sorte de paix ou plusieurs petits jardins

des sanctuaires shinto partout dans la ville beaucoup de ces matières des petits cimetières bouddhistes des grands cimetières par l'antimatière je prends la balle au bond ce qui semble habiter votre oeuvre depuis le cadavre de coheris c'est quand même la notion de mort aulas dans ce que vous me dites à propos du patron de sousse coup c'était même pas prévu et ça s'était infiltré finalement dans le récit ça vaut oui complètement mais au fond je pense que à ses consoeurs baisse ça s'est construit comme ces rendus conscients mon thème vraiment c'est la mort et ça vient de moi j'ai ma mère est décédée quand j'avais 19 ans et je pense que c'est des événements comme extrêmement ans que pour moi pour ma part je pense que tout le monde qui perd quand même leurs parents qu'ils me cheikh relativement calmes busage ben ça a vraiment marqué mon imaginaire j'y reviens le fantôme de siouxsie cause c'est peut-être ce fantôme de cette ancienne amoureuse mais c'est le fantôme de toute ligne toutes les pertes le fantôme de ma mère aussi où le même le fantôme de tokyo de cette perte là c'est à dire que cette vie senti quand même vraiment si bien va pouvoir y retourner seulement bon là c'est la pandémie j'ose espérer que je pourrais retourner mais quand même c'est des espaces de vie qui ont disparu et dont j'ai habité à tokyo mais aussi au bon endroit dans le monde et si je pense que j'ai un attachement à ces particuliers haut lieu j'ai habité aussi en écosse à edimbourg et ces deux lieux le finalement continuer à me hanter c'était assez étonnant dans l'écriture du fantôme de suzuka puisque je les écris à montréal est aussi bon en gros 2 ans de 3 ans à l'écrire et à chaque jour durant l'écriture du fantôme de suzuka j'étais à tokyo mais met littéralement je bouge beaucoup sur google maps mais j'étais beaucoup à me remémorer un des coins de rue la nourriture que je mangeais labeur évidemment les jambes au cou et je pense que ça a été une assez grande libération quand le livre est sorti dans la mesure où le jeu est un peu sorti c'est revivre une âme en club parti finalement oui mais je pense que tout ça ça s'est épuisé dans le processus et j'ai besoin de ça pour faire le deuil et finalement le deuil peut-être de tokyo mais aussi de cette ancienne amoureuse la leur il faut écrire la même façon si vous l'aviez écrit à tokyo je sais pas si j'aurais pu lui crée j'étais trop excité là bas je voulais je voulais trop profiter je voulais pas être dans je peux tellement d'introspection de d'écriture du réel dans le réel je suis revenu avec 500 pages de notes quand même mais c'était vraiment des notes j'ai rien écrit d'autre que des notes laboy je voulais vraiment vivre c'était vraiment des notes sur reprise journal intime que j'ai écrit à tokyo et justement parlant de journal intime ce roman long un sens plus intime aussi plus près de vous alors que j'ai complètement ailleurs de votre réalité d'une certaine façon oui tout à fait non mais je pense que c'est mon roman le plus le plus intime et c'est étonnant parce que c'est vraiment pas ce que je voulais écrire mais en même temps un moment comme un petit roman la 200 pages mais j'avais à peu près 1000 pages de texte avec les premières versions puis tout ce qui est resté en faisant le travail c'est c'est ce récit le plus intime qui apparaissait mais dans lesquels je mets qui me faisait peur je pense pour toutes sortes de raisons mais où peut faire j'avais pas assez confiance je me dis bah le cerveau peut intéresser tellement les gens mais finalement ou ses petons ça va pas intéresser des gens mais ce que moi même ça m'intéresse pas vraiment j'ai eu beau lutter c'est quand même ce qui apparut puis peut-être c'est un peu lié aux histoires de fantômes que je recueillais c'est à dire que j'étais cette hantise là qu'ils aient pris contrôle mon livre est ce que je peux faire trop de 10 aux terrines mai mais quand même c'est quelque chose qui s'est littéralement imposer ce qui s'est passé - produits pour mes deux livres précédents passages avaient plus le contrôle j'ai donné le contrôle a peut-être j'ai laissé cette idée le contrôle un peu de côté qu'est ce que la société japonaise vous a appris qu est ce que vous retenez de ce passage le rouge à pons ben je veux dire vraiment plusieurs choses mais le ski ministre il vient à l'esprit c'est quand même bien la gentillesse des japonais des japonaises et ça passe on a eu cette idée de la froideur des japonais moi c'est vraiment pas mon expérience et dans le roman ça apparaît un peu je pense que entre les japonais avec qui j'ai eu des contacts je pense qu'ils savent à face du bien il aimait bien les étrangers parce qu'avec les étrangers il pouvait justement se permettre plus d'affection et ça leur fait du bien cette affection le et donc moi j'ai reçu beaucoup de cette affection le de japonais japonaise que j'ai que j'ai rencontré et aussi peut-être que la gentillesse vient d'une sorte de politesse japonaise mais on peut penser que c'est superficiel la politesse mais c'est vraiment un lien social on rencontre des gens j'ai fait beaucoup des vernissages labeur au japon et rencontres 4 5 personnes au vernissage de lendemains de 4,5 courriel ça c'était vraiment sympathique dette rencontre et j'espère qu'on va se revoir peut-être que j'allais pas au revoir toutes ces personnes là mais c'était c'était tellement gentil est donc un peu la politesse et la gentillesse ont un peu entre melli ouais une douceur assez étonnante finalement parce que c'est pas ça à quoi on pense quand on pense au japon où une grande ville comme tokyo et tokyo ont encore une fois ci c'est des petites communautés moi j'étais dans la petite communauté de l'art contemporain est donc cette petite communauté label investi particularité est sa marche en ce que parce qu'on sent le japon dans votre roman on est déstabilisé ça ça vient flatter ce conseiller puis apprendre autre chose puis en même temps c'est la gentillesse tout seul on le sentait fait vraiment et vos trois romans sont merci et franchement ça fait du bien de lire autre chose et je n'avais pas envie de lire des récits de confinement est vraiment ça nous a amené ailleurs donc je vous invite à aller vous procurer ces romans récits vous avez besoin de sortir un peu de la maison vincent vous serez en dédicace au stand héliotrope annie perreault au stand de alto j'ai pas montrer vos romans alors le fantôme dessous du cours pour monsieur bros les grands espaces pour mon âme perron et le rire de garcia de madame rochette je vous remercie tous les trois pour votre générosité aussi parce que j'ai prise sur la volée et vous m'avez bien bien servi merci beaucoup merci