Le Salon dans tes oreilles

Le Salon dans tes oreilles - S2E72 - Cabaret de l’inquiétante étrangeté

December 21, 2021 Catherine Côté, Catherine Leroux, Fanie Demeule, Jonathan Reynolds, Patrick Senécal, Raphaëlle B. Adam, Audrée Wilhelmy, Véronique Marcotte, Guido Del Fabbro Season 2 Episode 72
Le Salon dans tes oreilles
Le Salon dans tes oreilles - S2E72 - Cabaret de l’inquiétante étrangeté
Show Notes Transcript

Les auteur·rice·s qui par­ticipent à ce cabaret cul­tivent l’énigme, inven­tent des mon­des, créent des cli­mats qui tan­tôt envoû­tent, tan­tôt glacent le sang. Lais­sez-vous entraîn­er dans un univers où tout peut arriver!

Avec:
Catherine Côté, Auteur·rice
Catherine Leroux, Auteur·rice
Fanie Demeule, Auteur·rice
Jonathan Reynolds, Auteur·rice
Patrick Senécal, Auteur·rice
Raphaëlle B. Adam, Auteur·rice
Audrée Wilhelmy, Auteur·rice
Véronique Marcotte, Animateur⋅rice
Guido Del Fabbro, Musicien·ne

Livres:
L'avenir
Abîmes
Brébeuf
Plie la rivière
Highlands
Flots
Servitude

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#slm2021

vous écoutez le salon dans tes oreilles une baladodiffusion dans laquelle des auteurs des autrices et des personnalités discutent de leur livrer des sujets qui animent l'actualité littéraire les enregistrements ont été faits lors du dernier salon du livre de montréal bonsoir à bon soir tout le monde à l'eau au christ afin qu'elle soit vraie je suis vraiment comme un chevreuil sur l'autoroute parce que comme tout vous autant c'est bizarre de se retrouver entre nous donc je veux remettre les compteurs à zéro parce que très heureuse d'animer ce cabaret de l'inquiétante étrangeté je m'appelle véronique marcotte on va passer la prochaine heure ensemble mais particulièrement avec les auteurs qui sont invités je vais commencer ça avec une citation d'edgar allan poe qui dit le démon du mal est l'un des instincts premier du coeur humain est ce que c'est ce démon qu'ont voulu mettre en scène les auteurs invités à ce cabaret de l'inquiétante étrangeté puis pourquoi nous les lecteurs lectrices on aime tant ça cette menace la ce est affolant c'est inexplicable je pense qu'on va répondre à ces questions ce soir mais on va voyager dans l'univers de ceux et celles qui se passe sûrement mille questions sur le mystérieux sur l'obscur sur l'impénétrable vous allez rencontrer de nouveaux auteurs pis vous allez retrouver ce que vous lisez déjà alors bonsoir et bienvenue à ce cabaret de l'inquiétante étrangeté

justement peut-être que vous dites qui lui on le connaît pas mais oui vous connaissez perdu ma soeur je vais vous présenter goëlo del fabbro qui va nous accompagner toute la soirée alors oui dolan il est connu sur la scène musicale québécoise allez voir pourquoi d'abord il est membre des groupes la photo pour ta vous dit peut-être rien l'ensemble super musique techno et ratchet orchestra il travaille régulièrement comme compositeur avec la compagnie tant ce contrat peurs contemporaines les ars mythe avec le théâtre incliné est ce qu'avec des quais mais des fils électriques il a également travaillé avec les metteurs en scène sylvain bélanger martin faucher benoît vermeulen et rené les chasser la clave commencent à comprendre qu'il est très connu sur disque il a collaboré comme musicien arrangeur réalisateur avec une panoplie d'artistes felipe groenland jérôme minière ecce terra et dernièrement il a semé la musique du film mieux qu'une vidéo de benoît pilon alors s'il vous plaît applaudissez guido del fabbro

oui donc il sera avec nous toute la soirée merci d'être là nous donc je me sens moins seul avec toi alors jonathan reynolds est originaire de brampton en estrie et ils publient des histoires de port pour adultes et enfants depuis 2002 son livre la légende de maintenir à l'emporter en 2014 le prix aurora boréale en 2001 il a co fondé les éditions six brumes oui il occupe encore le poste de co éditeur et il travaille depuis 2015 comme coordonnateur de la librairie de la revue littéraire solaris dans laquelle il a publié plusieurs critiques de romain en world series qui représente clairement une énorme passion on ne sera pas étonné de savoir que la musique métal en est une autre d'ailleurs dans son extrait de abymes jonathan nous amène voir le show

je contacte casser la glace alors ça va comme suit la chaleur s'est légèrement atténuée avec le coucher du soleil est ce la fin de la canicule frédéric en doute annie et lui se rendre devant l'imposante bâtisse de la bibliothèque gabrielle roy rue saint-joseph où se trouve l'entrée du bar novembre frédéric est souvent passer devant sans jamais y entrer pourquoi j'en restais son habitude d'aller à l'impérial ou travail anni qui lui obtient les entrées gratuites mais depuis qu'il a vu l'a nom du spectacle de l'abyme la curiosité tire en effet les fourmis à ce sont justement lorsqu'il ouvre la porte d'entrée de l'endroit laissant annie passé la première au fur et à mesure qu'ils descendent la vingtaine de marches vers le bar le volume de la musique énergique par deux filets qu'elle perce une loi empreinte de violence s'amplifie malgré la pénombre frédéric constate la présence d'humidité couvrant les murs de pierres grises et noires mais ce n'est pas une odeur de moisissure qui flotte dans l'air s'en est plutôt une d'alcool de fumée de tabac de la révolte au bout de l'escalier un grand bang sow les accueille à soir c'est gratis mais les appareils électroniques sont interdits ça comprend évidemment gros cellulaire ah ouais ouais c'est un ami comment ça c'est le groupe manceau on les met dans la boîte ici une fois qu'ils auraient identifié à votre nom les bouts de papier crayon je suis leur jeunesse participent toute la soirée ya pas de danger sinon bien fait comme ceux qui voulaient pas au pays partait lui sa première fois que je vois ça ils sont au top quoi rire des pauses douce n'a une main sur l'épaule dany pour parler de cas mais son emportement soudain elle semble sur le point d'ajouter quelque chose la bouche à demi ouverte mais se ravise frédéric dusoulier une fois leur cellulaire bien identifiés et déposé avec une bonne vingtaine d'autres dans la boîte derrière de peinture ils vont rejoindre la foule menaçante frédéric découvre une salle beaucoup plus vaste qu'ils ne l'avaient d'abord imaginé sous les plafonds assez haut une quarantaine de personnes hommes femmes discutent fument boivent ou bonjour et de la musique crachée par le parti miné un peu partout dans la pièce frédéric repart immédiatement la scène dans un coin opposé au comptoir de service remote est athènes surélevé du sol et caché en majeure partie par des rideaux noirs au travers de la foule où les chandails de groupes métal et les vêtements sombres pullulent le chercheur girl est connu qu'il avait leur éviter à cet événement non aucune trace de lui il aperçoit cependant quelques pas deux alex s à lui sa voix empreinte oui d'une assurance certaine mais également de se tourner à ciaccio énervé frédéric lasserre littéralement selex devenir peu importe la vraie raison s l'ex dany sa voix nasillarde legault dégage rien de sympathique surtout avec sa coupe longueuil sa moustache de vendeurs de il ose un clin d'oeil à l'intention des nids ouais ça fait un bout de temps frédéric constate que des pluies creuse le front son amoureux sont amoureuses comme chaque fois qu'il la voit mal à l'aise elle s'approche son oreille si je n'empêche pas de rester mais moi je suis je me dis que ça tombe de sa réaction c'est bien que n'est plus capable de sentir c'est imbécile mais de l'oat manque un spectacle attendait mais la voilà qui file un code décidé vers la sortie pierrick largarde disparaît à max on regarde toi celui provocateur d'alix son sourire en coin et semble marquer générique sans ride pendant un instant son estomac se contracte mais il reporte son attention vers la seine ou dans quelques minutes va débuter la prestation est il sans remonter en lui sa curiosité stabilité continue à la découverte de nouveaux sans terminer les lumières s'éteignent le nombre cris de réjouissance sauvage s'élève aussitôt une majorité de spectateurs s'agglutinent près de la scène les points dressées pour accueillir trois silhouettes qui se détache la noirceur des clés rideau s'écarte une lumière blanche éclat éclaboussé la salle où apparaissent les traits des musiciens deux hommes une femme et deux hommes malgré la haute taille et leur corps imposant ne se ressemblent pas du tout sur le crâne chauve du plus minces se creusent une profonde cicatrice comme si on avait tenté de lui couvrir la tête avec un couteau du front jusqu'à la nuque son visage dépourvu de sourcil heimberg ressemble à un masque de leurs masques de plantes sur lequel aucune émotion ne transparaît look torse nu tel un viking à longue barbe blanche doit peser au moins 300 livres et pas en grève cbre à présent des métiers développés frédéric pourra croire qu'il s'en est fait greffer des supplémentaires des veines aussi grosse que des couleurs parcours son corps sous cette peau d'une blancheur presque cadavérique mais c'est la femme qui attirent davantage l'attention de frédéric grand élancé elle est habillée d'une robe qui ressemble à un linceul blanc chante avec ça et là des taches foncées rappelant sang séché en l'observant plus longuement fédérer constate que sa peau par les cra clip arabe comme si ch trop mis six ans à pouvoir détourner d'elle son attention il se mêle à la foule et s'approche de la scène pour la voir de plus près et elle sous sa tignasse blanche elle présente des yeux et un aux contes oraux j on dirait qu'ils ont saigné sans doute est ce dû à une incurable fatigue ou à des plans 1 c'est sans son regard vague et lointain balance entre le bleu le gris l'air complètement déconnectés de la réalité ses dents sont pas visibles peut-être parce que sont aussi noir que l'intérieur de sa bouche ou lève maigre tirant entre le beige et le mouv sonné presque absents rappelant celui d'un cadavre comme si la peau avait fondu sur le sous les doigts sur les os elle ne possède presque pas de poitrine et ses épaules pour un tissu est relevé deux cornes sans emploi percer les yeux il cet instrument quelle viande cm d'une maigreur maladive est ce vraiment guitare électrique frédéric n'a jamais vu un tel modèle d'apparence ou six parcs et unique dit plus long que de la chair à vif le plus imposant des deux hommes celui à la barbe blanche c'est ça derrière la batterie pour engendrer une cacophonie sonnant en martyrisant les cymbales de ses baguettes la femme commence à caresser les cordes de sa guitare sans se préoccuper de son collègue nick la foule sur laquelle elle n'a encore levé les yeux une seule fois le deuxième membre retire deux sens sauf une base de ces 10-15 que le reste des instruments exige vers le micro lui aussi recouvert d'une couche luisantes à la fois rouge abej autres comme de la couille même les yeux fermés et les cris d'une voix écorchée qui donne la chair de poule et frédéric aussitôt le batteur entend un rythme très rapide il est aussi tout accompagné la base de la guitare toutes deux ont envahi par une distorsion monstrueux dans l'assistance plusieurs têtes commencent à bouger de façon frénétique d'avant qu'on a rien pour suivre le rythme de la musique et les moins sages et dans les attentats envahi limitée de timbres démentiel la batterie au delà de ce chaos musicale surgit aucune mélodie le chanteur se met à hurler démunis phrases incompréhensibles mais pour frédéric qui initie depuis longtemps à ce genre de musique où il faut déchiffrer ce qui au premier abord ne semble ne semble être qu'une des 14 équipes signification son coeur bat la chamade son estomac se tendent ce retour il n'a jamais rien entendu une telle lui vu des musiciens aussi fait alors public les membres du groupes agissent comme s'ils étaient seuls dans cette salle comme s'il ne savait pas qu'un public et regarder les entendez des revenus les bois une odeur de pourriture pénètre narines de frédéric guy patron yves et porto et c'est alex dont la reine en baisse d'un mélange d'alcool et de vous me frédéric pensait pourtant avoir été clair le corps n'a plus la moindre attention mais le voilà à présent ses cours dire que soulim aucun rencontre les délégations ont néanmoins certaines par un regard d'alix mais de quoi pulse et bien n'avoir pas la musique en s'éloignant quelque part et des lecteurs de pluie prête attention pourtant l'autre des visages chaque fois qu'ils se tournent dans cette élection frédéric sarre lead encore une fois alex approche encore tenté ce club a rappelé le cadavre de l'océanie s'en aller tantôt crise nos patientes ça te ferait que ça fait longtemps que vous font rire ensemble ou deux sans prévenir le point de frédéric s'écrase sur la jud alix celui-ci ne sommes qu'à demi surpris comme s'il cherchait ce date peu importe les prix y sourit à pleines dents les yeux bien ouverts en signe de provocation encore une fois pourtant frédéric y voit toujours c'est pas plus présent que dire quelques minutes et c'est dieu c'est drôle parce que moi c'était je me suis même allé mais savait - fourie cette fois frédéric trappe en prévent alex aux clients de mérite lui décoche un violent coup de pied dans la figure dans sa chute alex renverse deux autres personnes plus loin le consultant de tueries un passage jusqu'à 1,5 parvenait la musique s'arrête sans crier gare il s en place à un quasi silence aussitôt interrompu par des applaudissements et des cris bestiaux de la foule la tension fredrik ça détourne une seconde alex est allé au sol pour se porter vers la scène où les yeux de la guitariste elle qui l'observent s'empare d'essayer il une profonde douleur dans le regard de la femme puis ce qui rassemble un bref et violent coup de tonnerre surprend frédéric qui sort les dents et les poings ce sont 100 provenir de partout à la fois mais aussi de la musicienne et lui coupe le souffle le corps de frédéric soit tétanise et les poudres la sensation d'être sur le vecteur soudainement plus puissant capable de survoler cette salle emplie de sept mortels lui le démon venue des temps anciens des milliers d'éclairs invisible parcours sa peau et ses veines bientôt il explosera puis la femme de tourner la tête et le chaos sonore rené aussitôt la sensation de puissance était en vie digne qui redevient lui même le minable lui-même pendant qu'alex se relève et la trappe par le collège il regrette d'avoir été abandonné par 7 10 qui lui a fait miroiter un si bref est la perspective d'une vie meilleure d'une existence d'un ailleurs ou même son patron son maudit pattes on ne pourrait le conté de sacha nous y ait autour de lui la fureur grande et pendant qu'alex une forme de rage doublée d'une terreur sans nom dans les yeux le secoue sans ménagement tenez comprend qu'il n'oubliera jamais cet instinct se sont cette femme merci

un exercice physique merci jonathan ça donne le ton en fait ça donne le temps alors j'aimerais s'il vous plaît pour suivre cette soirée avec catherine côté catherine est une autre est montréalaise polyvalente elle a publié deux livres de poésie en explorant les thèmes du terroir et de l'identité outardes en 2017 dans ta grande peau en 2019 deux romans d'horreur destinée aux enfants de 7 à 10 ans l'un intitulé menace aucun et l'autre pensionnat hanter en 2019 ainsi qu'un recueil de nouvelles un team abordant les relations entre femmes intitulée les choses brisé elle a signé trois nouvelles dans des collectifs multipliant les incursions dans des genres d'horreur et de science fiction nous avons publié ensemble d'ailleurs dans monstres et fantômes en 2018 et elle a publié dans stalker en 2019 futur en 2010 décidément elle possède une maîtrise en création littéraire de l'uqam brébeuf et son premier roman policier c'est là qu'on s'en va ce soir avec elle dans un collège brébeuf des années 40 où les cadavres se multiplient et elle sera accompagnée bar-tabac fautif et catherine et les déjà 2 il ya un site être dans son ventre et elle sera aussi accompagné de mégane et d'audrey qui feront les voix à ceux ce mode se taire catherine côté

est-ce que je suis assez proche oui super donc si vous avez bel 20 perd avec le texte de jonathan renner je vais vous donner un petit break ce que vous aurez pas peur avec mosser roman policier ce n'est pas vraiment très très effrayant mais si ça se passe des années 40 à montréal donc je transporte dans une autre époque est-ce qu'on pourrait avoir monsieur guido du swing

swing

donc ce n'est pas le talent non plus de gens tant les notes pour lire des dialogues je suis accompagné de dolink d'aujourd'hui puisqu'il ya trop de personnages mais je veux pas sur les descriptions c'est juste to enjoy on va commencer sa octobre 1947 avec une certaine appréhension léo paul gaultier s'avance sur le chemin qui mène vers le quartier général de la police les feuilles mortes est mouillé ccravh sous ses pieds le rôdeur est partout dans l'air et ne peut plus désormais mais les nuages sont encore gris est lourd dans le ciel d'octobre ainsi elle sombre et enfumée par des plumes de raffineries du g20 vit plus à l'est le sergent-détective malgré son mari la tendance fumant mais mon premier jour de leur entraînement au gymnase la police markus mais déjà le cigare et le voir comme ça rappelle à léopold sont anciens les patrouilles de nuit la sûreté le gris et poursuite dans les rues de montréal les montées d'adrénaline et l'impression de vivre pleinement on dirait que c'était hier mais ça fait très longtemps six ans c'est une éternité il fait une accolade à son ancien maintenant il le suit travers les corridors l'amérique du quartier général jusqu'au tour de la sûreté responsable d'un homicide vols et autres délits graves marqués s'ouvre la porte il veut son ami à l'intérieur et le costume d'un geste de la main il est dit qu'il n'ya pas les autres détectives qui se rapprochent pour l'accueil et même si les partis depuis longtemps les automnes reconnaît plusieurs agents certains sont des amis de l'icône et d'autres d'anciens collègues et le salut lui serre la main comment votre femme comment va la maison qu'est ce que tu te trompes et au parlement les poignées de main et vendent des réponses un peu évasif je me cherche quelque chose peut-être dans le journalisme comme susan marc estève dirige vers son bureau l'eiopa n'y ai jamais mis les pieds ils étaient de simples agents son ami et lui quand il est parti pour l'europe depuis manqué c'est devenu celle gens et on lui a assigné son propre local une pièce mal éclairée et incompris dossier avec des murs jaunis par la fumée de cigare mais elle est au pôle s'est dit que ça doit être plaisant de ne plus travailler dans la pièce commune avec tous les autres un nuage de poussière se soulève quand on s'installe dans un fauteuil il passe le doigt sur l'accoudoir de cuir craquelé à certains endroits et demande est un thème savoir un bureau à toi scrimmage pour fermer la porte puis ignoré les visiteurs quand même y'a pas de quoi ma part la tour avec son bâtiment d'un jour posent des questions sur toi tout le temps ça demande quand je vais pas revenir je sais qui je suis tu disais la semaine passée avec i swim et c'est un peu ce que je vaux retour des nations josé sosa serait chaud pour une fois bien qu'une fois voiture comme une faveur de son capitaine robin un genou douloureux pourquoi tu as besoin de mon athlète par karine hier ça qu'on peut ça compte pas d'enseigné de man plus mal d'ennemis marquez ne semble pas s'être rasé depuis plusieurs jours sa cravate bleue et mal nouée et par mollement sur sa chemise parle il sans vagues mora et surtout pour cacher un nouveau nuage de mitiga rue léopold seulement ça lui est arrivé depuis six ans d'absence alès vraisemblablement mestras ça peut creuser des fossés du sel à combler mais il veut si il veut revenus que c'est quoi le ghana c'est ton ancienne école bref on est bien trop boy d'être exempt turbulent romilly rugby comme support money présent la période présent ce matin puis tout d'un coup pas trouvé mort par un religieux qui prenait une marche ça crame eux comme avec nervosité les opales tapote la table ronde il doit il a arrêté de fumer depuis qu'examine gourmand qui souffrit sa fumée en trop lui donne envie de recommencer juste un peu il a fumé sa première cigarette quand il étudiait à brébeuf jusqu'à y avait 15 ans il allait accompagner ensuite pendant ses études puis à l'école de police dans ces patrouilles à la sûreté et ensuite quand les partis pour l'europe pour la guerre la cigarette est devenu quelque chose d'autre pour lui un réconfort peut-être il avait toujours un paquet dans sa poche et avant chaque bataille se disait que s'il survivait il pour en griller une eau qui leur ait cette chance alors quand les tirs sincère il s'installer quelque part devant une maison désormais en ruine ou sur 1,3 de 1,5 il allumait une cigarette c'est doit mettre du sang sur le papier la fumée goutelle métal et chaque fois ça a débuté un peu plus mais il continuer parce qu'il fallait survivre il fallait qu'il passe au travers le jour où la guerre s'est terminée le 8 mai 1945 les repas la fumée sa dernière cigarette vous êtes installés sur les marches du palais a à z bo houss on est jeune on faisait de l'occupation depuis une semaine la sortie un paquet le regarder longtemps puis s'est allumée et à fumer en regardant l'horizon le ciel était bleu avec quelques nuages calme à ce moment là les opl s'est dit que ça allait bien aller désormais qu'il allait rentrer à la maison revoir sa femme suzanne qui n'aurait plus aussi peur tout le temps et c'était sa dernière fois tout ce qu'ils avaient vécu reste réussi tous les mauvais souvenirs les cigarettes ou six mais aujourd'hui il a vraiment envie de fumer pour une pression qu'il prend à la gorge je ne sens pas vouloir s'estomper il doit fixer étrangement le cigare de marquez parce que celui ci qui est indécent la pièce y revient avec un paquet de cigarettes on voudrait que se souvient encore des préférences devions lancer l'été tilburg le paquet machinalement mais avec des gestes encore familier l'espace d'un instant il dit que c'est peut-être trop fait en arrêtant de fumer et que ça lui prend pas penser à leurs hommes à la guerre à tout ce qui est vécu là-bas peut-être au contraire que ça va lui donner l'impression quelque chose sur place un peu long qui voudra devenir l'homme qu'il était avant man que suite à un bris qui est plus fou c'est que il paraît que la première caisse pour la première fois qu'un élève disparaître le boeuf je veux dire il y en a un autre hudgens prime qui manque à l'appel depuis deux semaines imagine pas j'avoue que c'est bizarre j'ai pas encore parlé à ses parents le comores il s'appelle franck esprits dans la paperasse son bureau est tombé un peu de centres sont mineures qu'il valait toujours la main il se passe la mâchoire aussi le temps de leur tête les abus de boisson jean dumoulin c'est ça inouï du planier disparues depuis deux semaines l'enquète est allé au bureau de la nouvelle section dernier étage de la moralité je venais le souhaitent de femmes c'est ça ben et les femmes police pense que c'est une désertion c'est là que j'interviens mien est amis les deux garçons risques et les soeurs non rejoignent avec 15 heures et se tenait avec les bios et avaient toutes une réputation selon vos petits boulots d'ailleurs une théorie intéressante par rapport à sa disparition vers laquelle ils pensent que jeunes se serait sauvé aux states pour travailler parce qu'ils ont entendu des enfants en parler entre eux 15 mai était au collège c'était une grosse vie qu'ils attendaient pour rire est faite sur ce poste je ne suis pas moi le fils d'un ouvrier de la meilleure maison com - embarrassés léopold baisse les yeux il a toujours eu tendance à oublier les origines wade est mon ami il reprend depuis 2000 est ce que je dis c'est pour ça que tu vas aller paris à la mer de 10 km soit il posé plein de questions you know jack je t'en parle de la donne le cap avec toi car niasse occupent des positions des frères ya des normes à ce job ce qui émet ou l'autre cas disparu ça relève pas de la sortie mais de l'amour de moralité je n'aime pas ce qu'il ya un lien entre la disparition pile ma taille on peut pas toucher aux taux gras pâques ce monde est ici pas que ça me prend quelqu'un pour vérifier demain que je pensais à toi vu qu'il n'était pas officiellement revenu serait comme un consultant extérieur comme un détective privé réseau nightwing tout est propre à ses amours au mieux non ghachi domaine du mas et traverser dans les gîtes tremblantois qui se rassemblent quelques morceaux papy qui tend à léopold une adresse une fiche d'inscription abri beurre une auto d'école qui montre un jeune garçon souriant avec un beau regard l'ennemi et opal examine le tout est de mon mieux afin d'arbitrer sur la mort de l'eau petit gars c'est sûr bingo est hélas matin où j'ai dit que je voulais te prie appelez pas que je t'en parle ses seuls abonnés saute voit passer pour moi given au prince merci beaucoup

enfin merci merci à vous trois merci catherine audrey mégane notre prochaine lectrices c'en est une autre prolifique aussi elle s'appelle fanny de meules elle est titulaire d'un diplôme de docteur en littérature littéraire de l'uqam où elle est aussi chargée cours en scénarisation littérature et création littéraire elle travaille à titre de responsable éditorial pour les éditions tête première et hamacs elle a signé les romans des terres et les eaux roux clair naturel moque bang et highlands le livre illustré bikers 21 ainsi que plusieurs nouvelles dans des revues et collectif ses oeuvres interroge les enjeux de santé mentale les rapports au corps et à l'identité la porosité des frontières entre le réel et la fiction en fait fanny écrit un peu pour ne jamais mourir contre complètement elle nous lie à un extrait de reliques et publiée dans le collectif condoléances

ce soir règes du partage mené taxer plus oh

netto météores aux ganglions et quatre ans les béarnais humeur qui migreront à mon cerveau à mon cal les imprégnant irrémédiablement quand il met horrifié se relâcheront de concert que mes couvertures se rafraîchiront et s'imprime grande mais ces questions je retournerai à ce statut bien distincts que je n'ai jamais cessé d'être et qui nous concerne plus seulement tes mains elles continueront de palper mon corps pour le réanimer je te le dis davance ce soap entre un autre cycle ce sera déjà enclenché et c'est toi qui devra guider le désordre et le verbe il devra d'abord fermer ma bouche laquelle ce sera abandonné puis j'ai dit dans une ouverture naturelle et terrifiant masse mois la mâchoire jusqu'à se détend et qu'elles se referment d'éloignement tu pour ensuite changer les draps pour des couvertures aux faire le mieux placé dessus sourira grand la fenêtre aux railleries mai dernier exhalaisons et faire pénétrer les parfums du sapin qui est bruce ébauche

surnom sera la tentation de faire jouer une musique de fond rien ne vaut la lumière du silence à partir de là j'ai appellera mes parents frères soeurs amis qui se présenteront avec crainte à mons tuèrent incapable de soutenir la vision de mon cadavre mes parents voudront d'abord garder leurs yeux clos ils refuseront de revoir mon visage de peur que ça ne me ressemble déjà plus de peur de rencontrer la tête de quelqu'un qu'il n'aurait jamais vu grugé par les verts dévoré par les bactéries de la peau en train de se liquéfier des eaux devenant creuse et desséchées la vérité est que je serai pareille et toutes autres exposants mon corps à son état le plus sincère à tel point qu'on en verra mon antre monothéistes et implacable c'est seulement lorsque mes parents se résoudront à embrasse images ou qui se buteront amarré d'heure et qu'ils constateront pour de bon mon statut presque minérale je deviendrai alors méconnaissables intimidante leurs regards dévieront de nouveau vers la fenêtre ouverte personne ne sera réellement surpris ne montrez pas d'une manière inconsciente et inavoués tout le monde avait suspecté monde et ces actifs ne serait ce que dans ma silhouette inachevé mon timbre voilé mais c'est un petit inégaux mon pied toujours suspendus comme prêts à sauter il ne s'agira que de la concrétisation d'un état en branle depuis un essence j'ai pour hisser vivante morte je serai impérissable personne ne voudra rester à mon chevet mais il te faudra les convaincre c'est moi qui le demandent et la parole des morts est incontestable c'est toi qui emplit enclenchera le processus d'abord en dénudant puis en mai nettoyant d'un linge humidifié jamais tu n'auras manipuler ma peau avec autant de douceur un soin qui te prendras l'après midi entier quand le soin reviendra et que le soleil ne gagnera une dernière fois tu te munira du couteau damas et le portera mon abdomen de geste ferme se découpera d'un trait de la poitrine au pubis se plongera les mains et les retire à plein de mai viscères aux parois accidenté que tu déposera dans un vase mes boyaux présenteront quelques tumeur elles serviront à engraisser le jardin pour que tu puisses me manger l'été prochain puis on taillera la carotide et ne basculera pour récupérer mon sens il s'agira de le distribuer dans des verts avec lesquels vous train créé je ne m'attends pas à ce qu'on boive mais le geste contre mon père s'occupe rende mes dents qui est l'arrachera à l'aide de pinces elle se détacheront sans mal leurs racines de mauvaise qualité lui faciliteront la tâche il placera des trous en leur centre les on filera pour en faire un collier qui l'offrira ma grand mère qui a perdu les siennes ma mère elle retirera mes ongles elle a rêvé de le faire chaque fois je me les rongeait ce ne sera pas facile au contraire de mets dans mes ongles résisteront longtemps mais elle réussira et elle conservera les morceaux maudit pour les brûler plus tard en secret je ne lui en voudrai pas ma mère se dira qu'il vaut mieux faire disparaître mes ongles abîmés témoin de l' angoisse de l'insomnie de la folie qui auront alimenter mon cancer ce sera pour elle une amère revanche envers les causes de ma déchéance

la nuit sera complètement établi quand la sorcière viendra à son tour elle s'invitera dans notre chambre s'approchera de mon chevet prendre à mon visage entre ses mains décharnées elle me contemplera ans souriante sa bouche dénué de langues et me souhaitera bonne nuit elle posera ses lèvres molle contre mon front il dévorera une partie de mes souvenirs ils ne servent plus à rien me soufflera tél et il faut bien que quelqu'un en face le ménage personne ne pourra l'en empêcher personne ne la verra sauf moi il faudra que tu tiennes le coup car ce ne sera pas encore terminée ce aura trouvé des pauses agence est de taille similaire en verre poli si petit reliquaire serti de plomb ils recevront mes yeux ma langue mon cerveau meyrin mon coeur mon équipe mon utérus qui n'aura jamais porté que stérile et rouillée oublié on reculera devant les mystères de mon ventre sa simplicité organique ordinaire support a alors rappelé que c'est aussi à ça que sert la veillée funèbre au partage des dernières parcelles d'intimité merci et bonne soirée

merci fanni

alors catherine leroux non pardon ce pas vrai audrey wilhelmy elle est née à québec en 1985 c'est une écrivaine qui se concentre sur le roman et la prose poétique et l'habitat un imaginaire grouillant de bêtes de femme sauvage et libre d'hommes tiraillé par leurs contradictions de village inquiétant de forêts gigantesques et d'océans qui nourrissent qui avale à travers ses romans hausse en 2011 les 100 en 2013 le corps des bêtes en 2017 blanc résine 2019 et plus la rivière 2021 elle a posé les premiers jalons d'un univers qui ne cesse de prendre de l'ampleur porté par les pulsions la mythologie et les femmes et c'est depuis ce qui sans foi seul ce puits audry wilhelmy

bonsoir donc je vais probablement être un peu moins inquiétante que fanni qui m'a précédé met donc un extrait de plus la rivière l'odeur d'os prend à la gorge longtemps avant que le village n'en paraissent d'abord les senteurs diodes et de varech fumée jusqu'à ce que les oublis redevienne palpable comme si bas sur les berges un gisement d'huîtres et des algues naufragés se décomposait côte à côte puis ses effluves disparaissent ou se faire re vaguement sensuelle des charognes et du sang le parfum s'estompe ressurgit selon les courbes de la route c'est quand le négoce y attend plus que la puanteur et creuse changement si brusque une ligne sont définir la frange de cet enfer naguère lointaine l'odeur est tout à coup un manteau épais elle imprègne les cheveux et vêtements la peau colonna rennais à la gauche au pestilence des baleines échouées s'ajoutent les vomissures d'autres colporteurs passée par là écoeuré qui ont engraissé les visées des bords fétide et les renouées poussé en bordure de la voie brouillard olfactif opaque ce qui le franchissent parle du nuage dos sans comprendre qu'il fête au village aussi clair qu ailleurs que ceux qui voient leur sens n'a rien à voir avec leurs yeux et voilà les bicoques qui pourra une croissance est assez leur toit gondoler se découpent contre le fond gris du fleuve bien avant et messi la jument à flers et la proche du hameau elle ne se donne pas des puanteurs abattu comme un goudron sur leurs voyages il ya longtemps que tout repose sur l aimait se laisse porter sur les routes dans sa vie chaque année là je m'en suis la chaleur de mars à octobre puis elle s'enfonce dans les terres tracy sa boucle annuel elle connaît le calendrier du saison la lenteur des arrêts le long de la côte est et quand aimé suivre sa charrette et vans d'effrayantes et sur les plages elle va trop tendre lui reste assis à la place du père cm l'âge pendu chaque faute et de son corps ils regardent des films en plat ou montagneux du paysage et la mer déroulé and what keyboard leurs courses une fois passés les premiers miasmes agement bifurque elle s'engage dans la pente qui relie la grand-route ok dos le pays qu'ils pussent s'étend devant tous les objets balle aux arbres des coquillages les crânes mammifères des vertèbres de chiens qui s'entrechoquent quand le vent souffle dans les terres très au sud celle où la touffeur ne tombe jamais les sorciers accroche des grigris à l'entrée des cases à mes six mois les séparent dos et et messi ne connais personne entre les deux qui partagent cette tradition la cellule of demandaient les baleiniers dirait qu'ils ignorent eux mêmes comment les offrandes pose aux branches leur feront tourner toujours du bord des cachalots il laisse aux esprits le territoire dans la charade carottes sur la route elle dépasse les premières maisons le cimetière du côté du port les baleiniers terravin la prise du jour des zones noires à l'estran hilal le cachalot puis ils ont créé leur bateau et disparaissent avalés par les maisons restées ce et messi observe l'essoufflement cétacés et la mort qui bientôt fige la bête la nuit déroule son nom sur le fleuve elle mange l'horizon les berges dos la balle est quand même son attelage s'est évanoui et que le pet leurs doigts à tâtons allumé le fanal de la charrette pour s'éclairer les portes des big up saw est à nouveau tout à la fois et les maisons recrache dix femmes elles sortent dans lampions armée de perches de l'âme elle approche la baleine lance du sable en offrande sur son francs en baisse les paupières puis sans bruit elle pose les gestes de leur subsistance tranché le cuir séparer les graisses des chaires seigner salé m a souri et messi se laisse emporter par le ballet des noirs parfois un bruit marron leur silence c'est que nous a laissé tomber depuis le col de la baleine une pièce de vote biangue large comme un veau en bas une autre s'en saisit la hisse dans la brouette de celle là retourne à plein bras ses seins presse sur les bandeaux de toiles qui sous sa chemise tiennent les formes en place et messi regardes tu admires il songe au sucre de grumes se demande si toutes celles qui danse la gaude pareil les algues et le miel brun la fatigue des doubles des corps les bras les tresses disparu des heures dans le magasin général noïd apparaissent soudain et son chant gonfle eu l'air elle redescend vers les battures une chaudière sur le crâne un fagot sous le bras elle emprunte le trottoir de planches puis sont à pieds joints dans le sable de l'autre côté des foins dos elle papillonne enfants avant habillé en petit noirceur comme si la nuit suffisait à la vêtir et se penche sur la rive récolte des méduses la lune tape son épaule sa cuisse la baleine désormais n'est plus qu'une masse indifférente posé sur la plage et messi ne voit que l'enfant l'a fait une descente sans bandeau sans chemise sans personne pour lui dire mais couvre toi on laisse pas son âge à portée de doigts comme ça couvre toi dans des feux s'allument et part sur la grève les garçons font brûler ce qu'ils attrapent des coquillages un cloporte il fume sens caché d'autant qu'ils n'ont pas la permission d'acheter eux-mêmes leurs bonbons les balles ennemies qui ressorte ne restent pas ils embrassent leur femme sanglant mais de rentrer dormir elle s'arrête un temps cebu rif elle tire des pistes blanches de sous leurs jupes et les baux alors le vent saab edel qui se met à parler leur voix chouette incernable et la nuit coule sur leurs chemises tandis que en retrait la petite nourrit les flammes en broche les méduses elle s'approche des mici sert le vin noir le feu elle attise les braises va de la plage convoi repart revient plus rien n'existe qu'elle fantôme grise qui on doit sous la lune cet enfant est trop habiter trop elle pousse tout en fureur lice son corps des bords de la vie de sa peau tantôt à lille droite comme une barre battus par les vagues tantôt l attente accroupi sur la table qu'est messi boivent qu'il veut de la méduse les poisons de la cour

merci audrey alors je suis en ce moment plongé dans l'avenir de catherine leroux ça me fait plaisir de vous la présenter je suis complètement dans cet avion ambiance là qui ma foi est extraordinaire et catherine elle est née en 1979 après avoir exercé plusieurs métiers comme celui de journaliste elle a publié en 2011 son premier roman la marche en forêt finaliste aux prix des libraires du québec le mur mitoyen paru deux ans plus tard a été couronné du prix france québec publié en 2015 madame victoria a remporté le prix adrienne choquette et al a par ailleurs signé plusieurs traductions dont celle de nous nous qui n'étions rien de madeleine tient pardon pour laquelle elle a reçu un prix littéraire du gouverneur général depuis janvier 20 elle est aussi éditrice chez alto l'extrait qu'elle nous présente provient donc de son dernier roman l'avenir publié justement chez alto l'an dernier catherine leroux

bonsoir vous m'entendez vient donc dans ce livre il ya une communauté d'enfants qui vivent à peu près en autonomie peu à peu près complètement en autonomie sans adulte et ils ont tous des surnoms je vous donne les surnoms des quatre enfants que vous allez rencontrer ici pour que vous compreniez c'est quoi ces mots là dans le texte il ya adidas deuxième section que je vais lire p dans la première il ya méthode yatim et volumes descendre la rivière leur pris deux jours de plus que ce qu'ils avaient anticipé plus de vivre que prévu + d'éraflures de bleu plus de soif plus de larmes et de coups de soleil plus de vie la chaleur de l'après-midi pèsent sur eux comme un pied qui voudraient écraser leurs ados ils n'ont plus la couronne des arbres pour les protéger ils ont atteint l'endroit où la rouge ralenti s'élargit pour des dizaines en apparence déserte qui continue néanmoins de déverser leur magma dans l'eau et trois enfants aussi soif qu'ils en ont des hauts le coeur mais il leur reste à peine quelques gorgées d'eau que le soleil semble vouloir aspirer plus tôt dans la journée ils sont passés à côté de la vieille mosquée où selon yatim l'autre groupe d'enfants a déjà habité mais il était trop épuisée pour aller voir le courant est vif cet endroit est accostée aurait impliqué des efforts qu'il n'était plus en mesure de fournir ils se sont contentés d'appeler oui oui à la manière de naufragés et leurs cris se sont engouffrés comme des pigeons à travers les portes béantes tournoyant sous la voûte de l'édifice avant de ressortir à toute volée l'endroit est évident ils ont poursuivi leur route à présent libre d'en bas que la rivière permet une descente aisé de part et d'autre des à leur rongés par la rouille et des cargos coque chauffé à blanc sont accrochés aux rives ils émettent des grincements douloureux les enfants frissonne en les dépassant l'eau est maintenant d'un turquoise laiteux une couleur sublime et sa tête c'est qui qui brûlent les rétines quand on la regarde trop longtemps provoquant des visions leurs ados semblent trop grand pour eux les planches ne porte plus l'odeur de la terre ni celle des algues elles sentent la piste et le poison leurs jambes sont croûte est debout leurs cheveux grouille de poux m'étouffe nick tosches enfin au but la forme accord de l'île gus apparaît c'est l'épicentre de tous on n'a qu'à regarder la structure pharaoniques des installations leur couleur mâchefers et les silhouettes vertigineuse des hauts fourneaux pour comprendre que le destin de la rivière est tributaire de ce qui se fait sur cette île plus approche est moins saisissent comment des enfants ont pu choisir d'habiter si près d'un endroit pareil le bruit des fournaises est infernal un rugissement porté par une implacable la surface de l'eau grise et sous le soleil comme si ce qui flottait était en train d'offrir les trois gamins se sente ce stage au centre de l'embarcation craignant les éclaboussures malgré que le ciel soit d'un bleu limpide et le monde semble noirci recouvert dessus la rivière décrit un coude qui suivent lentement sont plus contrôlés leur trajectoire commune même malade mais bienveillante et les guides loin de lille sur la rive opposée l'odeur les suit se métamorphosant à chaque instant tantôt chimiques dont au brûlis tantôt organique puis très vite ces volumes la première qu'ils reparlent qu' une longue structure en bois vieilli presque anachronique dans ce décor c'est yatim qui aperçoit la masse secours buss qui s'y amoncellent il s'empare de la perche et il tente le fond tout proche mais il est trop tard pour changer de direction il se dirige droit dessus versant des larmes qui sont davantage celle qu ils échouent mollement contre les corps entassés certains grands grêle d'autres cours airplay entre les chevelures et les bras en mêlée ils distinguent des plages des pâtes la tête d'un furet affublé d'un petit collier de perles il ya des jouets des poupées des couvertures de laine est détrempée des visages vidés de leur couleur des yeux ouverts sur l'horreur

il rêve encore il le sait et pourtant il peut pas ça pousse empêcher d'avancer dans cet espace qui est à la fois extérieur et intérieur une langue scories fier et un point sur son corps qui brûle avec une telle intensité qu'il ouvre un horizon un territoire dans le territoire en marchant elle réalise que cette brûlure est une douleur et cette douleur est une guerre une erreur un exploit il porte sur la jambe une vengeance un terrorisme pur demi dieu il marche à la fois dans et hors de son corps et le paysage ça et comme des dents sorties de la terre les cheminées des pylônes des citernes des fours nom des décanteurs des pompes des réacteurs les tubulures des condensateurs des turbines des convoyeurs des griffons des hydrocraqueur des structures dur qui mange le monde et le vomissent cru et des faits et qui tout à coup s'embrase

ce n'est pas un fait ordinaire on croirait que les femmes dansent en accéléré et dans cette urgence adidas continue de s'approcher sans ressentir la chaleur du brasier seulement une immense satisfaction une révolution accompli mille fois et répété jusqu'à ce que tous sont écrasés venger jusqu'à ce que victoire la fumée tourne sur elle même à une vitesse égale à celle du feu le mâle fusent vers le ciel les oiseaux scandé quand adidas tape dans ses mains il tombe le ciel suffoque dans les fautes de la terre

arrivés près du brasier ils baissent les yeux sur sa jambe et voit s'ouvrir sa peau fendue ses muscles écarté son os percée et le sang coule avec les secrets les souvenirs avec la moelle l'everest lui ans de l'horreur ils vont mourir ils vont mourir des silhouettes humaines l'entourent noir et indiscernables dans l'absolu contre jour de l' incendie et il les voit petit à petit engloutie par le feu vaporisez dans l'instant la main pour les attraper les retenir de tomber dans leur propre piège mais une à une elles lui échappe sublimée dans cette chaleur qui dilate l'univers

adidas s'éveillant soir dans la nuit percée de bruit le pain ne dort plus merci merci beaucoup catherine

raphaël b adam est née en 1989 à shawinigan elle est passionnée de littérature de l'imaginaire détentrice d'un baccalauréat en études françaises de l'université du québec à trois-rivières et d'une maîtrise en création littéraire de l'université de sherbrooke elle est aussi lauréate du prix clément-marchand en 2011 et du prix alfred desrochers en 2021 elle a publié des nouvelles noires et fantastique dans plusieurs revues spécialisées pardon et dans les collectifs les murmurante à l'est de l'apocalyspe de l'apocalypse ce pardon est cruel son premier recueil de nouvelles fantastiques servitude est paru en ou 20 20 dans la collection satellite des éditions triptyque raphaël collabore depuis des années comme critique littéraire à la revue brain d'éternité et à l'émission de radio le coc chaud chaud après avoir travaillé pendant trois ans à titre de responsable de la programmation et des communications du livre de l'estrie est bien là elle est devenue la responsable des communications pour le salon du livre de trois-rivières elle nous livre un extrait de la nouvelle voleurs publié dans le recueil servitude dans lequel un mystérieux bébé aurait le visage de madame drouet

cassandre galloway n'avait jamais cru aux fantômes c'est qu'elle en avait vu d'autres durant ses trente ans de carrière comme préposée aux bénéficiaires est la vente à nu toutes les histoires d'horreur possibles et imaginables c'est pourquoi ce matin-là elle leva les yeux au ciel quand elle surpris la discussion de l'oea et justin en entrant dans la salle de repos adossé au réfrigérateur les a répété les mêmes mots avec insistance elle l'avait vu un bébé qui rampait sur la table de la salle à dîner elle n'avait pas lu ciné novo de sol est incertaine en face d'elle je suis aussi un sourcil perplexe l'infirmière ne paraissait pas croire un mot de ce que sa jeune collègue raconté qu'à son soupir à un musée juste une entreprise viguier que l'année précédente léa disait avoir entendu du bruit dans le haut parleur du bureau on apercevoir le fameux bébé sur l'un des moniteurs un bug de l'écran sûrement mérité furieuse non non par bug impossible le bébé elle avait vu et il était à plat ventre sur la table dans la salle à dîner vide il remplit elle ni mal reste frissonnant avec exagération personnes la taquine gentiment sur son déficit de sommeil des derniers jours elle avait dû s'endormir en poster revevol à tous la résidence était tellement tranquille malgré ces explications les ânes s'apaisa porte alors qu'elle disparaisse dans le couloir nrb l'assemblée change un regard complice avec justin il était temps de se mettre au travail le reste de la journée s'était déroulée sans encombre et la nuit avait été courte les lueurs de l'aube commençait tout juste à teinter le ciel lorsque cassandre engage à sa vieille pontiac dans l'allée qui menait à la résistance soudain des lumières de gyrophares est la booster l'asphalt une ambulance passent à vive allure sur sa gauche sirène enclenché inquiète cassandre se garent elle s'empressa de sortir de son véhicule près de la porte elle distingue à la silhouette de l'oea debout dans la pénombre du stationnement cigarettes presque éteinte aux lèvres ses doigts qui en attend sans arrêt contre 6 la poitrine de cassandre se serra l'interpella la jeune femme se tournant vers elle un visage déformé par l'ambiance est là les partants au nom était pas question qu'elle retourne entre les âges et à sa cigarette par terre en ressorti aussitôt une offre de la poche de son uniforme trois tentatives richon nécessaires avant d'allumer cassandre marquant à la lueur du briquet que c'est mais tremblante était h et sont doucement on demande à sa collègue qui s'était passé les ascquois la tête confuse elle ne savait pas un état plus certain de souvenirs c'était madame droit mais il y avait aussi le bébé le bébé wifi était là lui les a laissés chez perdre s'il en est revenue sur une bouffée de cigarette cassandre fronça les sourcils encore cette histoire les paie donc arriver quelque chose à madame drouin l'ambulance demain son amitié lie à lui répétant que tout est la faute du bébé l'intégration de malouda - d'être juste devant elle devant elle et malgré la peur elle n'avait pas fui et là elle avait vu son visage elle n'aurait pas dû regarder or on n'aurait pas dû parce que ça n'avait aucun sens parce que le bébé avait le visage de madame drôle un long frisson ce coin de personnes soudain il lui sembla que les environs billets dans un silence anormal plus de 20 entre les branches plus de clapotis son lot de la rivière un calme presque sinistre on aux réflexes quels gestes ou ridicule cassandre jeter un oeil par dessus son épaule elle était seulement stationnée à se donner une contenance de voler à cassandre se tournant vers la résidence il fallait parler à quelqu'un d'autre qui n'était pas aussi ébranlé marketing c'est de lui qui était de service cette nuit là sans attendre cassandre sociale et à kehl à l'intérieur qu'elle reviendrait vite le regard dans le vague les agneaux que notre réaction que de prendre longue ou fait nicotine la sambre déverrouiller la porte et se faufile à dole à l'obscur seul le bureau d'accueil baigné dans une lumière franches derrière le comptoir mardi discuter au téléphone cassandre l'entente de s'excuser à quelques reprises avant de mentionner l'hôpital de rivers brook lorsqu'il raccroche plusieurs fois sa main sous son crâne rasé cassandre lui demanda ce qui s'était passé mark lee confirmant que madame droit y avait eu un accident las il expliqua que la résidence avait fait une résidente avait fait une chute de 7 et ouvert le visage sur le coin de sa commode cet élément qu'il avait trouvé madame devons était dans un état critique lorsque les ambulances ils avaient embarqué marque laisse entendre qu'il valait mieux aller nettoyer de gauche hors de question qu'un autre résident aperçoivent la scène dérangés par cette idée cassandre lui proposa son aide lorsqu'ils arrivèrent devant la chambre de madame drouin le préposé lui fit signe des temps ils devaient récupérer la vadrouille et le soudan le placard de laitages cas fondre leurs gardes à s'éloigner la lueur des veilleuses selon minute couloirs déserts elle décide à l'entrée dans la chambre la première chose qu'il est perçu en poussant la porte est à l'odeur forte et 40 ans suit et de ville sans que l'on prenne et dégoulinait le long de la commode jusqu'à former une flaque sur le plancher une scène d'une rare violence une main sur la bouche cassandre avancer à pas prudents jusqu'au en repensant parole de l'eedd jettent un regard circonspect à la ronde elle se sentit tout de suite dire un bébé en chemin dès que marc reparu avec son matériel cassandre lui demanda s'il avait une idée de la manière dont l'accident s'était produit préposé aux sur les épaules en plongeant sa vadrouille dans l'eau tiède une chute en bas de son lit peut-être cassandre lui demanda s'il est à lui avait aussi parlé de son histoire de bébé marca qui est selon lui madame brooks était défiguré sur le point de la table elie avait été frappé parce qu'elle avait vu les a pas l'air dans son assiette depuis quelques temps cassandre ne peut pas le contredire après un dernier regard en coulisse odorantes qui maculait la commode elle qui salle n'est sorti de la chambre

un nouvel éclair zebra le ciel le nez dans la fenêtre cas sans compter les secondes avant le coup de tonnerre qui ne vint pas au dessus de la rivière l'orage semblait encore loin après s'être assuré que les rats étaient rentrées chez elles cassandre avaient entamé sa journée comme à l'habitude quand les autres résidents s'était enquis tic était arrivé à madame droit elle avait été évité d'en dire trop le ciel s'illuminera nouveau d'un mélange de mauvais de blanc une pluie diluvienne se mit à marteler les vitres dans la salle commune quelques résidents joue aux cartes ou avaient les yeux rivés aux téléviseurs l'après midi s'annonçait morose cassandre se diriger vers le bureau d'accueil arrivé à proximité elle constata que quelque chose n'allait pas derrière le comptoir justin pianoter à l'ordinateur son visage grave éclairé par les clans cassandre népal tonnes pour cette question l'infirmière levant les yeux vers elle la fille de madame droit venait téléphoner la résidente avait succombé à une hémorragie et sa dépouille était méconnaissable cassandre ne put s'empêcher de songer est mark hugues bedi elle revit la panique dans les yeux en une boule de se loger dans sa gorge c'était la faute du bébé david visage de madame droit un fracassant haute teneur se fait alors entendre et toutes les lumières de la résidence se tenir en même temps merci

non

merci raphaël alors vous connaissez patrick senécal qui est passionné par toutes les formes artistiques mettant en oeuvre le suspense le fantastique et la terreur il a publié depuis 25 ans une quinzaine de romans et de nombreuses nouvelles en collectif patrick excellent et se passionne pour l'exploration du côté sombre de l'humain on va faire un tour le roman sur le seuil et 51 50 rue des hommes ont été portés à l'écran par éric tessier potes à réaliser les sept jours du talion et jack dion a adapté à l'iss en bd que vous pouvez vous procurer d'ailleurs en ce moment vous pouvez voir aussi la série patrick senécal présente sur l'île ce soir il nous offre en exclusivité un extrait de son prochain roman qui va s'intituler résonance et il nous fait vivre un moment je vous dirais claustrophobique avec théodore moisan patrick senécal

comment ce biais alors bon soir oui c'est sûr je me lance dans ah si tu voulais pas je vais essayer je voulais le début de mon prochain roman c'est un premier geste qu'à travailler un peu plus casion mais bon si vous voyez des gens j'avais le goût de l'impasse que je trouve que le thème voit bien que ce début là je mens contexte il faut passer un irm savez c'est quoi rien n'est gratuit on embarque la table quand on est passé un mois mais ça m'a donné l'idée de dix romans et mon personnage théodore est un écrivain et un puck il est un peu claustrophobe mais pas trop il sauve aubaine à l'éloge un passeport cloud mais ça devrait pas sauf qui apprend qu'il va être là dedans pendant trois quarts d'heure finalement ont ils dit qu'on va mettre la musique qui vaut beaucoup de bruit fait quoi mettre des écouteurs pour me sentais bien que ça va cogner fort et ils peuvent remporter pensé à monter de ramadhan voir là dedans et on lui donne aussi un bouton panique un accord qui soit car de sortie si capote qui appuient là dessus pour contrefaçon de ses yeux alors et on prévient que dans les écouteurs temps en temps une fois que vos luttes et arrêter de respirer puis recommencer à respirer alors voilà qui s'attend à ça l'extrait comme en ce début du roman l'oeil de trois pages de passer où je vais résumer ce qui se passe il va entrer y est couché puis voir rentrer dans dans le tube

théodore sans la plateforme glisser lentement le plafond de la salle disparaît peu à peu de ses vues remplacé par la voûte concave du cylindre puis la plateforme s'immobilise théodore constate que l'espace est vraiment exigu au point qui n'aurait que quelques centimètres de jeu s'il souhaitait déplacer ses bras au moins il ne fait pas noir et il se sent confortable la musique émerge alors des écouteurs directement dans ses oreilles sorte de jazz aux relents latino il ne comprend pas l'utilité du casque puisque le vrombissement de la machine s'avère léger et discret mais après quelques minutes des coûts métallique le font sursauter des impacts tout près de lui et la musique s'avère peu efficace pour couvrir ce tintamarre après quelques secondes les sons sont remplacés par une série de sonneries qui rappellent des alertes dans des films de série b doit être remplacé presque aussitôt par une mitraillade rapide de course est qu on a beau l'avoir prévenu c'est vraiment intéressant surtout dans un espace cyclo puis c'est le silence et la guitare devient audible théodore espère que ce bouquin ne sera plus dira pas trop souvent il dit rappelons aux généralités qu'il a eu ce matin pour son nouveau roman il ferme les yeux pour mieux se concentrer lorsque la musique coupe pour laisser la place à une voix féminine et mécanique cessé de respirer il retient donc son souffle pendant 5 secondes respirer normalement il respire puis la musique reprend ferme les yeux pour se concentrer à nouveau depuis combien de temps structure dans le cylindre quatre minutes à peine va-t-il se sentir confortable pendant encore 35 ou 40 minutes déjà qui est un peu moins à l'aise que tout à l'heure non il se faisait entre 10 t il en sait trop simplement il ouvre les yeux il a l'impression que la vôtre être un peu plus près de son visage de cette reddition tout à coup les coûts métalliques des sirènes recommande suivi de la mitraille sèche comme si quelqu'un se défouler à coups de marteau sur les parois du cil 1 même si le casque quand le tout un peu moins assure ça c'est vraiment très désagréable ça doit être terrible ça allait cesser de respirer et louis c'est cette seconde huit doublons coûteux leur nom photo faire dix ou douze secondes maintenant respirer normalement il expire était plus que tout à l'heure arrêtons un peu plus noir aussi il refaire mes yeux c'est la nervosité il se trouve dans ce type depuis une dizaine de minutes maintenant peut-être un peu plus ou un peu moins celle à évaluer s'il en a encore pour 30 minutes ça ne sera pas simple mais peut-être est-il moins de temps le testament reprend assourdissant ils se sont malgré lui il ouvre les yeux il perçoit à peine la vôtre maintenant comme ses lumières c'était encore tamise et on recommence au silence at on vraiment mais n'y arrive pas de plus le bruit dure beaucoup plus longtemps tout à l'heure et maintenant c'est comme si on s'acharnait à plusieurs contrées cylindres il a vraiment très chaud ce n'est plus du mal à être il ressemble et de l'angoissé de la vraie basé sur rien ils se détestent tout à coup des 10 faible il doit se raisonner c'est la première fois qu'il est immobilisée dans un endroit si exigu et c'est plus pénible qui ne leur ai cru rien de grave ne peut se produire ici tout sera terminé dans une vingtaine de minutes ou un peu plus les bruits s'arrête en fait cessé de respirer et libye les seconds s'allonge au moins 20 n'ai pas pu se retenir longtemps respirer normalement et prendre grandes goulées d'heure ya quelque chose qui cloche c'est certain ici tout ça n'était pas uniquement uniquement du cas son imagination ou son angoisse cette absurde et laissé important le silence les temps soudain il comprend pourquoi la musique a cessé dans ses écouteurs il perçoit sa propre respiration et le soleil lui apparaît plus seule que jamais et les cours commencent maintenant si fort qu'ils en sont déformés et 16 brusquement au bout de longues minutes une minute paris combien juste là les prisons qui se trouvent dans cette machine depuis des heures ce qui est bien sûr et est impossible cessé de respirer il oublie mais en poussant petit gémissement après quelques secondes pour métallique ici rien envahissent le tube apocalyptique il ne respire plus depuis presque trente secondes avec la voix le téléviseur commencé qu'à cause du bruit la prétendue tant pis il respire mais bruyamment en râlant jamais une c'est sans doute ses angoisses et de sa vie même si c'est très bien qu'il ne se passe rien d'anormal le silence tombe à nouveau sauf une respiration pas la sienne une autre pas très loin près de ses pieds se suffit il n'en peut plus il sait qu il délire là on va le submerger pendant dix jours et dix jours mais tant pis il appuie sur le bouton d'alert dans sa main mais rien de ce produit il appuie encore et encore on ne tire pas au soleil il ne se passe rien le bouton et s'est brisé une idée grotesque lui traverse l'esprit il est coincé dans cette rue pour le reste en six jours on l'a oublié voilà ce qui s'est produit il est prisonnier ici avec cette respiration pourrait de lui et je veux sortir il a crié mais sa voix est étouffée dans ses écouteurs lavoisier alors cessé de résister at il bien entendu et la tonalité elle-même a changé c'est maintenant une voix d'homme et tout à coup une main se pose sa cheville il posera hockey comme si vite fait cesser de vous agiter la voix est calme égale du 100 de seconde main sur sa cuisse plus la première large sa cheville et atterri sur son ventre contentez-vous de respirer avec terreur il comprend que quelqu'un grève sur lui tandis que la voix continue dans les écouteurs en détachant presque chaque syllabe contentez vous de vivre tu auras voudrait ce cru tout son corps mais n'y arrivent pas ils voudraient hurler mais notre parier qu'à émettre une respiration sifflante est empreinte de panique les mais atteignent maintenant sa poitrine tandis que la voix poursuit parce que je le veux théodore a si peur que les sur le point de vomir rien de tout cela n'est vrai il délire complètement il doit le croire il doit se convaincre bokassa et ce cauchemar et soudain dans l'obscurité du cylindre une tête apparaît à quelques centimètres de son visage et cela même si d'étroitesse la machine rend un passé d'une telle présence les treize apparitions sont camouflés par la pénombre à l'exception de deux yeux qui brillent qui le fixe avec une calme autorités et lorsque la voix parle à nouveau n'est plus des écouteurs qu elle jaillit mais de cette silhouette suspendue au dessus de lui parce que je décide t adore ouvre la bouche c'est cette fois son cri jaillit mais les touristes ou enterrée par le tintamarre qui reprend des coûts bruts au les sirènes et la mitraille aux silhouettes se retire au dessus des prix 20 et les mains larges les sons se poursuivre pendant quelques instants puis c'est le silence sauf la respiration et celui de théodore domaine que la musique qui joue à nouveau dans ses écouteurs comme s'il ne s'était jamais arrêté puis lentement la plateforme commence à coulisser en clients des yeux théodore fixé à votre youtube qui défilent à nouveau éclairer normalement et enfin la salle apparaît même que le visage de la technicienne la musique dans les oreilles de l'écrivain s'arrête et la femme annonce voilà c'est fini merci

merci patrick merci au salon du livre c'était une judicieuse sélection d'auteurs dos tres merci aussi à vous de vous êtes pressé pressé prêter au jeu j'ai pue ça arrive prêté au jeu vraiment des textes différents très sentie merci aussi à guido vous avez entendu jonathan reynolds catherine côté fan idole audry wilhelmy catherine leroux raphaël b adams et patrick senécal sous la direction de guido tous les auteurs sont en signature ce week end vous pouvez aller sur le site internet salon du livre de montréal vous verrez leurs horaires je m'appelle véronique marcotte et edgar allan poe vous dit nous sommes près de nous réveiller quand nous rêvons que nous rêvons ok beifen soirée

à