Le Salon dans tes oreilles

Le Salon dans tes oreilles - S2E66 - Cabaret Place de la poésie

November 26, 2021 Diane Régimbald, Mykalle Bielinski, Marie-Ève Comtois, Valérie Forgues, Benoit Pinette | Tire le coyote, Olyvier Leroux-Picard, Frédéric Dumont, Tristan Malavoy, Gaële Season 2 Episode 66
Le Salon dans tes oreilles
Le Salon dans tes oreilles - S2E66 - Cabaret Place de la poésie
Show Notes Transcript

La poésie envahit les rues. Elle épouse les mou­ve­ments intimes comme les mou­ve­ments soci­aux; elle se mêle des enjeux de notre temps et façonne celles et ceux qui la font et la reçoivent. Le Salon lui fait la fête en con­fi­ant la scène à quelques-unes de ses voix les plus significatives.

Avec:
Diane Régimbald, Auteur·rice
Mykalle Bielinski, Auteur·rice
Marie-Ève Comtois, Auteur·rice
Valérie Forgues, Auteur·rice
Benoit Pinette | Tire le coyote, Auteur·rice
Olyvier Leroux-Picard, Auteur·rice
Frédéric Dumont, Auteur·rice
Tristan Malavoy, Animateur⋅rice
Gaële, Musicien·ne

Livres:
Mythe précédé de Gloria
La consolatrice des affligés
Au plus clair de la lumière
Radiale
La mémoire est une corde de bois d'allumage
Volière
Les retrouvailles

Le Site Web du #SalonDuLivreDeMontreal : https://www.salondulivredemontreal.com/

📲 Retrouve-nous sur tous nos réseaux sociaux ⬇️

INSTAGRAM: https://www.instagram.com/salonlivremtl/ 
TIKTOK:  https://www.tiktok.com/@salonlivremtl 
TWITCH: https://www.twitch.tv/lismoimontreal 
DISCORD: https://discord.gg/7MP3veRP 
FACEBOOK: https://www.facebook.com/salondulivredemontreal/

#slm2021

vous écoutez le salon dans tes oreilles une baladodiffusion dans laquelle des auteurs des autrices et des personnalités discutent de leur livrer des sujets qui animent l'actualité littéraire les enregistrements ont été faits lors du dernier salon du livre de montréal 

bonsoir bonsoir à toutes et à tous bienvenue à l'agora l'agora qui pour les 75 prochaines minutes va se faire place va se faire place de la poésie nous allons attendre ici quelques-unes des voix les plus riches les plus significatives de la poésie actuelle au québec et je sais pas vous mais moi actuellement la poésie me fait beaucoup beaucoup de bien la poésie qui décloisonne les têtes la poésie qui déconfite les esprits la poésie qui nous fait entendre le coeur de l'humanité qui continuent de battre toujours envers et contre tout place aux poètes donc la poésie vous savez c'est un peu comme l'amour en autres les misères du monde à la décrire mais on sait quand elle est là ce thème a links chizy la soirée je tenais la place et place à la place à la poésie dans quelle arrivée en plus ça va être habillée magnifier propulsé caressé par la musique de gaël mon ami gaël que je suis tellement content de retrouver sur cette scène c'est légal gaël qui viennent nous interpréterons vous avez peut-être reconnu le morceau en dents-de-scie nos d'aram khatchaturian sans plus attendre donc notre première invitée trace par les mots une carte où sont convoqués l'enfance l'amour les saisons qui restent à décrypter avec elle on avance sur un territoire fragile des lacs au creux des mains est les poètes elle est éditrice aussi aux lézards amoureux elle est également de l'équipe de la maison de la littérature à québec elle nous ouvre son quatrième livre de poèmes radiall superbe parure lézard amoureux valérie forgues

l'impact de mes nerfs le long de la jambe ou le se déchirent le bas de nylon

j'admets que les voix en fleurs ont survécu aux plans d'origine

hors cadre droite au mur mais contours à la craie mais honte en bouquet la cuisine tang je pars au vent les loups aime les loups et c'est elle et moi sur l'élan je supplie les avions de me reprendre pendant que les forêts rougissant depuis lors d'un moteur je me retiens 100 fois de t'appeler

mes prières fond de la vitesse je charge les armes interlude

la route en reflets art à la mort je la jda mèche l'asphalté est un vol le métal froid je me tire dans le pied la nuit scindé en deux je tenais ma main le muscle chaud des étoiles un coeur de boeuf à écran dit

c'est toi la vallée à la hache

le poumon et l'air la carte des massifs je la quitte pour mes terres vague je veille en corsaire au lustre des toits en bras de chemise des lacs au creux des mains

je me couche sur la pelouse couronné de noeuds en tranche net je prend la pose la collision fait flamber ma faute ma jeunesse je les love spécimens sous la loupe abrite met à plat ce gars de mai espace éventré ils repousseront en brousse mon infraction à la partie nous et de tout ce qui est perdu je trompe j'ai fait le récit de l'accident mes enfants costaud implose

mon paradis à larache aux quatre coins du territoire j'ai peur que tu viennes la beauté sangles et au thorax ma bonne fortune me martel de filer doux vous

je garde dans ma penderie des routes glissantes des boucles à descendre en tête à queue j'attends un langage à l'abri un langage qui marche sur un fil qui s'installe en panique un calmant avant la foudre mes mises en échec brasse les enfants qu'on renverse à la hauteur du visage les orages console

je me crée samba sans lever les yeux je me plante dans ton axe sans lèvres ni pour brûler on vise les rideaux on ne ment jamais ce commandes l'émeute je m'arrache les cheveux comme si tu allais surgir tu es une chemise nerveuse combat le coffre ouvert le pied sur l'accélérateur j'ai le coeur qui branlent ta voix trouve le blanc le bleu le temps long par la ficelle le sol fixe mon courage nos accident d'oiseaux le massacre joue des tours amis chute volontaire la voiture est off sur une route de bois je te pique elle trouve sa cage merci

merci et bravo valérie superbe dès le premier contact j'aimais beaucoup sa poésie une poésie qui fait revivre celles et ceux qui sont plus là les fruits évaporé de la rencontre son recueil les retrouvailles paru chez poètes de brousse c'est un livre qui réchauffe qui estompe l'espace entre les êtres au coeur d'une époque détraqué il a été finaliste au prix de poésie radio-canada en 2019 retenez son nom olivier leroux picard

vous êtes peu nombreux et peu nombreuses je suis souvent vos côtés je vois vos angoisses se cacher dans le manque de lumière et vous pour se coller à toutes les saisons vous rires non pas d'âge vos blessures quelques siècles de père sortie de mr rentrer vos blessures n'ont que quelques secondes pour se taire

parfois je suis la foule qui vous encouragent j'ai une voix pour chacune de vos fatigue une maison à chacun de vos retours secrètement j'anticipe sans cesse le moment où je vais vous perdre de vue la fenêtre et courte pour dire et le temps interminable à vous aimer je vous écris pour que vous ma part et si plus clairement quand vous n'êtes pas là quand vous êtes à côté de votre feu je colle aux allusions qui a fait l'ombre à propos de votre éclats

je vous entend souffler sur les bougies quelquefois par jour j'ai hâte avec ici les masques se reconnaissent mieux que les visages l'air s'épaissit de bulles expiré sous les draps la nuit sous l'eau le jour je n'entends pas seulement vos bronches se vider de leurs aspirations j'entends la plus simple expression de la hat prêter une orbite au sens un muscle aux caprices une enfance à l'adulte j'ai hâte avec vous en attendant vous marchez dans la vue avec un lampion ont cru des pommes un petit avoir à protéger des deniz et du vent une dignité quand l'un très cher un désir affaires souvenir un soleil autour duquel tourne et comme les plus légers des soufis les plus beaux des tanins vous avancez sur la pointe des pieds sans mesurer votre amour

je ne sais pas combien de regard vous occupent les paupières fermées combien de fois vous avez tenu votre image comme une promesse trop longue pour vos nerfs une pause trop rigide pour vos éclaircies

j'aimerais être une personne avec qui vous n'avez pas honte une fête d'où l'on ressort démêler un champ ou crier n'est pas qu'une conséquence aucun autre animal ne fait le mort pendant des mois parmi les siens je vous entend parfois par tirs c'est mince entre nous vous savez si mince comme un texte dense comme un tabou à fendre avec le ciel renversé des poumons et la mer qu'on devienne au loin

à nous savons rarement quand ça commence quand ça finit nous marchons droit ballons de fête accrochée à la ceinture la tête moulée dans un océan la mâchoire musclé d'avoir retenu trop de répliques la peau épaisse verrouillé nous attendons un spasme qui a donnerait qui crèverait la violence son sac étouffant comme un visage nous attendons un bordel ou laisser traîner nos fleurs un coin ou cassés blottie une épaule en attendant nous faisons la fête trouveront toutes les raisons de la fère et de l'oublier les corps ont dû y dans l'alcool l'individu dans la foule maintenant dans maintenant flash après flash les corps enfle s'embrassent et s'estompent le craindre à qui les hommes en l'air nous honorons nos dépendances avec l'énergie qu'il nous manque nous inversons les montagnes devons nous pourrons faire des creux dans nos poitrines l'histoire des gorgées de limites l'entonnoir collant du lendemain une veille c'est nous seuls les seuls au monde à danser sur un mètre carré hors du temps ce les seuls au monde à n'avoir rien retenu c'est nous en train de disparaître dans le maintien crevant d'un éclat quelques fissures à ces poudres i pour plaire avant d'apparaître

bruissent andré lumière la ville brûle c'est vrai nous offrons le meilleur de nous mêmes à toute heure du jour et de la nuit nous puissons les paupières après chaque excès nous ne voyons plus la différence entre un corps surexposé et un autre disparu sous les promesses qu'on lui a fait tenir

vous n'êtes pas seuls à ne plus savoir si vos yeux sont ouverts mais vos muscles sous d'autres mains vos murs cède une clarté se propage sans trouver son perchoir

on 2 nous restons dans la course et pourtant le temps s'est arrêté tant de fois d'imprévus à vivre d'une autre exigence d'une autre fatigue d'une autre des mesures en m1

je vous écris pour que les images rentrer chez elle et je vous écris ou nous pour ne pas perdre de chaleur en chemin merci

merci olivier j'aime vraiment beaucoup ce que tu fais dès qu'on ouvre son recueil on est emporté dans un mouvement constant dans un vent où s'entremêlent différentes voies différents champs elle est diplômée de l'école supérieure de théâtre de l'uqam elle crée des concerts sensorielle et immersif qui interroge lettres et le sacré spectacle qui ont été présentés un peu partout au canada et en europe mais te précédé de gloria son premier livre de poésie premier livre tout court je crois c'est paru aux éditions du passage michael been ski le micro est à toi

je me dépose à la face du monde en quête toujours de ce qui se dérobe je pars vers l'intérieur immense retrouver le nom que j'ai donnée aux choses avant ma naissance

je serai un paysage qu'ils voient ce qui ne se voit pas qui entend ceux qui ne s'entend pas j'ai les voir au coeur de la matière le corps du nécessaire je ne crains plus le mystère qui avance avec moi

refaire le monde nous y sommes territoire j'habite un espace entre ce qui vient et ce qui par les chemins que nous ne ferons ensemble jolie rassemble du bout des doigts même si tu manques à tout ce qui bouge ici les anciennes certitudes s'entrechoquent aux nouveaux repères voyage sensible de vitesse de roche d'extase les phrases servent à contenir nos discours et les bras à faire circuler nos bouches on dirait que quand rien ne se peut tout arrive se bercer il le faut un mouvement plein de profond de plénitude parce que nous n'avons que cela pour nous défendre en chien de fusil dans nos ventres

parce que la beauté prend son temps dans le réveil des heures on se jette dans l'horizon commence on plonge dans les rivières et je tiens l'aurore à bout de bras pendant que la grande hausse dans le pp kono dit d'arrêter de choke et nos coeurs insouciant nous bravons le temps qu'il faudra pour être légitime dans toutes les lumières nous nous parlons de neef légère j'avais omis de dire où on allait c'était plein d'indécence de s'arrêter

nous serons beau et rapide dans les stades je ne te demande plus par où irons nous cracher nos rayons les ports de ma peau se prennent déjà pour des super nova vient d'art nous serons tenus devant les clips ce comme des bambins de providence il n'y aura plus de saint patron nous aurons tous lu notre machinerie présente marchons marchons

ferme les yeux regarde la porte de ce monde ci se ferment et celle d'un autre monde s'ouvre maintenant ouvre la bouche et l'espace heyler ouvre la bouche pour que ton âme quitte ton corps et entre dans le royaume des morts ouvre la bouche pour relier le monde

et dis moi ce que tu vois

ici je plonge vers ceux qui se termine ce qui s'amorce où tout ceci se produit sans cesse toujours là jamais au même endroit défilant sur soi même laisse-moi disparaître dans la boucle laisse-moi m'effacer dans le cycle laisse moi me fondre dans les sphères où tout ceci est inutile mais signifiant pour celui qui erre et pour le coureur laisse-moi imaginez ma naissance et me retourner pour remonter le temps jusqu'au moment de ma mort

la mort et la naissance la naissance la fin la fin et le départ le départ et la destination la destination est là qu est la quête et la pause la pause est le mouvement le mouvement et l'immobilité l'immobilité et l'arrivée l'arrivée et le désir le désir et le manque le manque et la plénitude la plénitude et la vacuité la vacuité et l'origine l'origine et le néant le néant et la création la création et l'anéantissement l'anéantissement et la guérison la guérison et la perte la perte et la joie la joie et le deuil le deuil et la paix la paix l angoisse l'on doit ce la réponse la réponse et l'errance l'errance et le savoir le savoir et l'innocence l'innocence et la douleur la douleur est la trouvaille la trouvaille et l'insignifiance l'insignifiance et le sacré le sacré l'exil exil et le réconfort le réconfort les vertiges le vertige et la demeure la demeure est l'inconnu l'inconnu et la proximité la proximité l'hostilité l'hostilité et la route la route est le refuge le refuge et le sublime sublimer la fae la faille est l'occasion l'occasion et l'éternité l'éternité l'éphémère l'éphémère et la permanence la permanence la sécheresse la sécheresse et la souplesse la souplesse et la méfiance la méfiance la clarté la clarté le désespoir le désespoir et la confiance la confiance et l'illusion l'illusion et les sens l'essence et l'imprévu l'imprévu est le choix le choix et la tension la tension est la détente la détente l incendie l'incendié le triomphe le triomphe et l'insatisfaction l'insatisfaction est le commencement le commencement

maintenant ou vraiment sourire que je respire merci

merci

waouh je vous avais dit que le vent soufflait fort dans sa poésie michael merci comme une chanson trois petits chats trop petit chat vous souvenez mais version le fun bravo ces mots secoue le quotidien ces mots étonne ils nous font visiter les recoins d'un appartement autant que les confins du cosmos avec lui la réalité devient un terrain de jeu de perspective déconcertante il a reçu le prix félix antoine savard a été finaliste aux prix émile-nelligan est nous présente son recueil volière paris aux herbes rouges accueillez frédéric dumont

la sonnerie du téléphone personne un trou de cul dans le silence j'entends c'est pas dans l'escalier l'escalier tombe je marche jusqu'à la pharmacie je m'achète un oiseau je décroche la lune pour en tranches et quelques bouts jean tranche comme si c'était des oignons je ne pleure pas je mets les boues dans mes poches de jeans je vais porter mes jeans et sécher je débranche la sécheuse sur le balcon les lampadaires dessine des chinoises et les on tourne en rond je n'entends rien je t'écoute le poème parle de terrain toi tu parles à travers les trous d'avoir fait passer le silence pour un cave les mouches se prennent pour des colibris j'ai des visions un incendie se lève du soleil va se coucher dans la toilette je compte les moutons un mouton de moutons trois moutons le quatrième n'arrive pas j'arrête de compte et je ne compte plus j'ouvre une bière j'accroche la plante le post cos et le voisin d'en dessous se met à creuser un trou dans son plafond avec un balai toutes les tailles de sont tournés vers le ciel mais le ciel encore changer de page

tu as encore le temps pour le dépanneur tout était promis quelque chose je ne sais plus là au milieu du poème avec le cendrier et les miettes de pain ça te reviendra peut-être le bruit des pas aussi

les enfants qu au plafond dans le sens des aiguilles d'une montre il y à des fantômes qui parle sur le bout des doigts je veux des mouches à regarder mais l'hiver ça ne veut plus les choses ne veulent plus volés on les retrouve mort derrière la lumière lampaul fait des phrases dont on n'arrive plus à saisir le sens je peux voir un peu de joie grimper aux rideaux retourner dans la poubelle poubelles qui videra plus tort tu sors tyrol sac fermera le sac mettre le sac sur le balcon puis thuir ôta soir avec les plantes

je descende l'autobus trouve le jour sous le bras de quelqu'un la voix dépasse 1 et 1 celle des gyromètre qui pousse dans ta tête le monde fonctionne en boucle il pleut mais ce n'est pas de la pluie c'est seulement de son

ta peau à la réputation d'une oreille boucher il caresse à peine deux cigarettes se veut allumer sauf qu'elle tend pas sauf qu'elle vend pas son temps à piketon feu

grand-mère rouspète dans ton armoire ne jouera plus jamais aux cartes avec toi ta vie et son pot de chambre

la caissière du dépanneur te connais comme si elle tu avais acheté au prix du cost elle tu appelles par ton nom de famille souvent on te demande de la prendre directement sur le comptoir je ne veux pas la froisser tu expliquer le comptoir et roro fait à vaisselle mon sacre à main tu te répète à voix haute les gens meurent entre les outardes les avions les deux pieds sur terre la bulle ans les vins breuil comme une routine

voiture rangée le choc dans ta tête il ya quatre tranches de pain tu peux te faire une montagne avec

le passé 5 tout seul à la cafétéria les mots ont retourné leurs matelas dehors toi tu passes la balayeuse dans les craques dans le divin qui n'existe plus tout petit dans un sac levante lance partout parfois quelqu'un te ramasses est un met dans sa poche ça ne fait toi ni un homme ni une femme une vieille m'attendre plus ou moins la beauté parce que pas beau

l'appartement noir et blanc maintenant les plus belles actrices debout derrière les insectes quelque chose tombe c'est quelque chose d'autre la rivière elle passe ici dans tes mains le drame avoir dormi deux heures dans le kop du shore le mystère ya pas de charge ce qui est vrai un oiseau qui ronfle entre deux siècles merci

tu trouves le jour sous le bras de quelqu'un j'adore ça

saha poésie est une célébration de la parole qui se déroule comme un fil d'ariane dans les vents contraires entre les fantômes du matin elle a publié sept recueils aux éditions du noroît mais aussi quelques recueils chez des éditeurs français notamment à l'atelier desnoyers ces textes ont été traduits en anglais en espagnol en catalan depuis 2010 est elle coordonne le comité femmes du centre québécois du pen international elle va nous lire ce soir des extraits de son recueil au plus clair de la lumière paru il ya peu au noroît accueillons diane régimbald

les maisons serbes

elle a bon ça

cour fait courir la pensée pour cela au bout de tes doigts le temps lire a dit compose des partitions de soulèvements réalise des voeux écrit et libertés sur un pétale aient confiance en ceux qui exhorte à venir suit le poème traversée par les ombres de l'histoire lance les dés va dans l'ailleurs dépeint fouilles au plus clair de la lumière invente une somme de gestes pour mieux tenir dans l'entendement du vivant

force le sort de tes origines mais leur inscription atépa qui cherchait succomber croit en la puissance astral des rencontres des tentes et mince coup le bruit des autres capte les couleurs aux remparts d'ebook bien vieillit la rumeur se font dans tes oreilles les notes aboutissent dans ton corps absolue fond de toi un océan furieux l'instant d'une danse chaviré dans le sable rebondi jusqu'à laitages peuplé de cris

créer des mots ouvrent l'est puis sur l'est couvre l'est de questions scrutent leurs contradictions leurs invraisemblances quittent leur silence fait le tour du jardin repeint le ciel du bleu qui apaise ne doute pas de l'insensé la rose les plantes elles ont soif part au plus loin des rêves où le poème prend la forme d'une fenêtre en tant le battement des étoiles répond aux hurlements des coyotes des renards des enfants

appelle moi je te répondrais s'est assuré je te dirais que chez moi il fait froid jusque dans les eaux que ma tête n'a plus toute sa tête mais confie moi tes secrets je te dirais les maux dont tu as besoin il y a trop de noirceur partout trop de deuil la violence se transforme si souvent en blessures qui ne guérit pas ne perd pas la tête toi aussi

n'efface pas les traces refuse les jugements je peux rassembler les pièces déchiré que tu portes

grandis un temps t main dans la main de ta mère elle calmera la tache noire dans ta poitrine entre la cage thoracique et le choeur se voilent d'identité déviée qui te presse le souffle écrase tes poumons tu crois que tu peux tout faire seul mais imagine la caresse d'une paume qui effleure en francs et adoucit le ciel abaisse ses paupières redonne une lueur d'elle à tes épaules reconnaît la chaire parfumé de la première ombre

voyage ou mouvements d être oublié circule dans les passages rencontre les remous les pierres la bougie des ventres d'où le gonflement des poumons qui cherche le puits d'air à soit toi en haute altitude peu importe où pèse ta fatigue dessine des mirages de paysage à vallier pays inconnu de terre habitée par des étrangers dérobés il ne compose pas la douleur marche comme toi sans connaître la faim bâti une maison des lettres singulière elle s'élargit sur un ciel d'embellie travail l'esprit inexploré des prends-toi des confusions langagière défait les brouillards composent un champ pour l'enfant qui revient joue avec tes doigts a donné naissance à des notes brillantes qui se transforme en phrases tes yeux se ferment attendent que sonne l'heure de la fable ramasse sur l'essence offrez-leur les vaisseaux du rêve en jachère

rêve à la forme de tes mains lorsqu'elle s'ouvre et se referme croit en ce qu'elle recèle d'invention à modeler les choses réelles pénètre les odeurs composite les figurations meurtrissures arrachement pertes ce pouce thème 1 ont défait les sacs l'idée les armoires remplies les boîtes composé la musique qu'on entend de loin en loin fait des tas avec les objets qui ont forgé sa mémoire ramène tes mains ton ventre

traduit les récits les épopées des langues étrangères éveil la tienne brise sa manière des flores les mains plonge dans les fantasmes du poème ses ambiguïtés les plus résolus tu entends les babil des rythmes moduler les cris noirci de feu décrypte eu l'intention derrière le délire l'impensable torrent du lien fleuve en mêlée à ses bras porté par les nôtres traduit ce qui peut ouvrir la pensée le plus petit morceau

lit le monde lit les livres puisent leur force au coeur du silence écoute ce qu'ils inventent leur voix unique et multiple naissent meurs tu en retient la persistance d'un vide ouvre le carnet du feu et du vin tourner les pages sans veulent les mots laissant les guerres l'amour l'enfantement du monde lit les croisements des chaires la beauté lumineuse dépôt ligne dans les mains l'oracle des destinées ligne qui écrit les récits les poèmes les histoires

2

oh

1

1

j'aimerais qu'on applaudit bien fort ou et celle qui déploie toute cette belle dentelle de musique autour des mots des poètes gaël dans un poème médiane tu parlais de ces de ses frasques dans deux de ces notes qui deviennent des phrases merci de faire de ces phrases des notes gueule et y merci d'y ans pourtant si belle lecture

son quatrième recueil est une longue marche une avancée dans la ville dans l'époque un grand poème au jeu qui tente de lire le monde et dit dégagé un début de sens ce recueil porte un titre merveilleux la consolatrice des affligés sitôt quartanier et puis on apprenait en début de semaine qu'il était sélectionné pour le prix des libraires du québec 2022 marie-eve comtois la parole est à toi

emporte moi noailles des bouquets de fleurs de l'enthousiasmé trop grand je marchais vite pour toi pour toujours et je te remercie j'arrive chez moi je me rappelle le parc l'eau l'été j'aimerais y retourner l'année dernière je pouvais aller à vélo jusqu'à sainte anne de bellevue je suis une artiste je veux que les couleurs mekla booth partout dans la face je me suis brûlé encore une fois sur les mains je ne vis pas dans mon corps je ne pense pas à mon espace je ne les trouve plus trop petit mon petit appartement je suis toujours là et toujours ailleurs mon coeur chante encore enthousiaste j'existe c'est d'accord je continue dans la mort ou la vie je reste pareil quand tu as une idée ne t'en fais pas viennent me voir peu importe l'heure du jour ou de la nuit toutes les tâches se ressemblent les artères pleurs trouve le moyen de ne pas fâcher tout temps il faut être fort une fois de pierre il faut être la fois que j'ai prévu aller à vélo à gatineau à bicyclette avec philippe tout est possible j'hésite tu parles d'un café en fin de semaine et ça me tente je pourrais te parler la main à rouler sur une tasse de café j'accepte peu de traits mon oiseau je peux te poser tu peux te voler plein filaments de panneaux d'anciens dans l'ain firme plein pot de série sont les dents au passage des loups dans le firmament dans mon rêve le docteur a dit un plongeon avec les requins elle nage avec les requins pour cette liberté je ne m'ennuie plus à force de battre mon dieu mon quart d'abeilhan un tas de pommes soient réputés peine chose mama au centre de la terre on écoute une sorte de régler italien space bandeau sport ou feront la beauté deviendra flash jusqu'au bout des pieds les larmes de chevreuil pour rire se démarque surprenante sur les chandails prouve la m la maturité de la poussière venue des étoiles la majorité de la matière me stupéfie et je fais encore des expériences avec le dentifrice j'ai découvert une tâche mon chandail mais je garde mon calme il n'y a pas de problème je m'en fous il faut m'amuser pour l'amour des oignons entendre la réponse grave à mes habitudes peut-être que l'amour ressemble à un malade en liberté je ne suis pas ceux d'un correspondant ma vie bonjour bonsoir je me détache suis-je perdu rien à faire sinon planter des arbres arrêt j'ai black jean gougy minuscule grain de sel plasticiens de mai je pense aux veilles du sud sauvage le soleil ou ses deux yeux de choc larmoyant et beau j'aime le chemin qui va où je veux je fais partie du sial et j'aime tout le monde quand j'en ai envie votez pour moi je suis toujours là pour jouer assez chaude et slam j'écoute l'infirmière qui plonge dans le métro personne ne la concernent quand le travail ne tue pas trop c'est qu'il ya de la baie de la bienveillance autour de nous merci mon dieu de m'emporter un peu moins bon que d'habitude je distingue l'intervalle entre la nuit et le jour j'écoute des querelles d'oiseaux d'où les corses arrachés je trouve 2 les corses dessous rien ne manque à l'appel sauf moi je l'impression de ressembler une poire poké aide moi je promet de rester sage entrerait dans la télévision avec un sourd et pâquerettes je ne bougerai plus ma vie c'est l'automne quand une tête dans lwin s'allume je suis plein de joie dans la rue dr écoute je n'ai méforme de rien je ne lis plus les journaux regard d'une journée en forme des toiles une journée de musique tranquille jeune je n'en demande pas plus ce madame ans c'est le gazon qui pousse le repousse je veux devance le réflexe du pied gauche dans la marche je me demande si l'année dernière affaire semble l'année entière je me demande si le rôle des objets pitoyable si les nuages et les étoiles cohabitent les écureuils et les serpents mon hibou de cruauté place si tu pleures dans les puits je me demande si le move tâche parce que l' orange roule et que le printemps arrive comme un taxi plein de joie dans mon rêve les taxis se change en arbre avec un pneu accroché à une branche où se balance mon âge mon enfant tout petit tout petit comme un oiseau caché dans le coffre a girl et lumières s'allument et la pluie qui pleurent encore personne ne se cache dans le noir il fait juste noir le soleil se plante devant moi il me bloque la vue pour que je me fasse frapper par une voiture mais les moineaux font la moue et cet amour me protège de toute attaque

jeune maladie qui s'appelle le goût de vivre l'ennui me provoque un ipad ouvrage mais là ça regarde l avance je veux partir j'entends je chantais dans les bulles de savons que les vf et rouge que c'est une des pires crises et en dehors de leur invention je t'invite à danser sur les choses de l'amour à marde laisse pas les pubs ce n'est pas drôle c'est du charabia du jour es10 vers les côtes lequel aurifère va courir autour du jim d'or la vraie nature data change de porsche revient la maison brûle des calories les poissons nagent dans les biscuits entend la paralysie mon cas un marteau je ne veux pas de nouvelles armoires de cuisine je ne sais pas quoi faire de mon coin

merci meriem merci pour cette promenade étonnante et lumineuse et déstabilisant dans le bon sens on l'a connu d'abord par son travail en chansons il a un sens de l'image bien à lui fabuleusement inventif inimitable il a une voix ses inimitables aussi on le découvre maintenant comme poète de l'écrit avec un premier recueil paru à la peuplade ça s'appelle la mémoire est une corde de bois d'allumage des poèmes qui remontent le fil du temps les yeux ouverts le quart inquiet mais disponible il a bien voulu venir nous lire quelques-uns de ses poèmes mesdames et messieurs accueilli benoît pinette alliance tire le coyote

moi l'enfant toi le phare brisé à l'insondable notion de joie sur yves l'éphémère qui me façonne je souhaite calmer la dégradation des lendemains mais comment déjouer l'impermanence que ta révolte nourrit une mainmise sur la silhouette du temps des coffres vides au conseil du trésor familial le cas où s'impose transperce le coeur décousu d'une génération et face au vide nos regards fondu dans les tuiles grises du plancher nous ne faisons plus qu'un en ce désir de disparaître je referme la porte mon hangar est un repère secret un camp de base où les larmes sont filtrées au mérite je sais déjà ne rien comprendre ne me demande pas qui je suis je n'en sortirait pas vivant alors je confectionne des armures que je porte en permanence toi tu pries sur la pointe des pieds à même le sol du tracé des professions de foi pour éteindre la douleur et délimité l'emplacement de nos mirage immobile tous les jours j'en porte dans mécano jour ni par la sécheresse des langues mortes un deuil à venir tous les jours je crève plusieurs fois à intervalles réguliers sur l'asphalté dans un ciel et un placard des de violence obscures tous les jours un champ de bataille je te guette je prédis l'hécatombe j'attaque à reculons je regrette je te ménages ensuite pour éviter le pire et je marche l'enfance ce territoire colonisé

jeu proposera par

les décalages s'amorce dès la venue au monde et toutes les promesses grève les eaux sur le champ sans égard à ce qui suit est une vie approximative s'invente naissant d'elle-même dans une brèche invisible où persiste la rue barrault pressants des disparus les siècles s'enchaînent avec suffisance je manque les virages une grise à la fois la destination ceva part je m'absente m'enfuis de l'autre côté du présent oubliant mon identité consumer sur le tableau par en pleine canicule alors je des vernis les années une couche à la fois c'est par les hallucinations des pièces à conviction et tout à coup une certitude jamais personne le bûcheron mon arbre généalogique et je ferme les yeux j'arpente davis ancien et j'ai loin chaque seconde qui s'accrochent au passage en départageant l' amorce d'un souffle de l'aboutissement d'une heure je ne demande pas au passé de rallumer ses lumières j'essaie de reconnaître par les pistes du désordre la mécanique des habitudes et si jamais en réponse aux prières disparu le ciel agonise depuis le berceau des peurs je supplie ray l'espoir de pondre les signes vitaux d'une progéniture combler comme une pluie fine sur la peau de l'immensité j'accueille maintenant les souvenirs impérissables dans mes fragments d'ensemble des airs de fractures et de ravissement fragile mon avenir ça comment drogue sa descendance

mes enfants même si j'ai grandi dans le déni des fleurs je ne mourrai pas en emportant le printemps car tous les jours depuis vous juste je tue le vote aurait suscité en mon corps pétrifié dépose sa carcasse fumante à l'ombre des inquiétudes mon appartenance et sans faille à cette chose d'intemporel qu'on nomme l'amour et j'invente une presqu'île étrangers parfaite sous la tutelle d'une trace enviable à l'essai nous ne sommes pas perdus jeu 16 la plaine fille la planification des catastrophes car larmes signifie lucidité dans la langue qui nous unit nos armes comme des crues regagnant leur lit au moment précis où la fin du monde s'agenouille devant l'éclaircie il signe que le soleil se répare toujours je calcule maintenant le mouvement de la poussière sur tout les inclinaisons possible avec la souplesse même de la lumière il n'y a plus rien à dire je me tais l'intime s'immobilise à l'orée d'un temps nouveau je veille la honte qui s'écoule comme une promesse une fois le coeur en taille et la résilience et un avis de renouvellement pour le lendemain quand on se perd en chemin une époque

à vos bravo bravo les poètes ont été tellement discipline et c'est rare ils ont tellement respecté le chrono que on va terminer un petit peu plus tôt que prévu merci infiniment à diane régimbald amical belinsky marie-eve comtois valérie forgues benoît pinette olivier leroux picard frédéric dumont à la merveilleuse gaël ta musique est un poème en soit je m'appelle tristan malavoy ça a été un bonheur d'animer cette place de la poésie merci d'avoir tendu l'oreille d'avoir été aussi à l'écouté et ça va peut-être vous laisser le temps justement d'aller acheter le recueil des dépôts est de le faire signer peut-être comme on finit un peu en amont merci infiniment bon s'allonger